Enfant de la SociétéS


Bell

Argentine : rigueur et faim dans une spirale sans fond

Quand les politiques vous parlent avec les yeux qui brillent de Changement, de Change, de Cambio, mieux vaut se méfier de ces professions de (mauvaise) foi... Après tout comme disait l'autre, « les promesses n'engagent que ceux qui y croient ». Mais bien des peuples, tels autant d'amants cocus, cèdent à la tentation de revenir à leurs anciens amours, fussent-ils néolibéraux !

argentine
© GoogleManifestation anti-Macri
L'usure du kirchnérisme1 après deux mandats en dents de scie a conduit une majorité d'Argentins à se jeter dans les bras de Mauricio Macri, l'ancien maire de Buenos Aires et président du légendaire club Boca Juniors. Macri a été élu président de l'Argentine en novembre 2015.

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Che Guevara

La lutte des sioux de Dakota pour sauver leur eau et leur terre

Des affrontements violents ont eu lieu samedi soir près d'une réserve sioux du Dakota du Nord. Des manifestants s'y sont installés pour protester contre la construction d'un oléoduc qui menace selon eux des sites sacrés. Les échauffourées ont eu lieu à Cannon Ball, au milieu des immenses prairies de cet Etat du nord des Etats-Unis.

indiens
© GoogleLes indiens de la Réserve de Standing Rock contre la construction d'un pipeline sur leur terre
Sollicité, le groupe Energy Transfer Partners, en charge de ce projet, n'était pas joignable dimanche. Les sioux de la réserve de Standing Rock affirment que les équipes de construction ont, en creusant, détruit plusieurs sites sacrés d'inhumation et de prière.

Commentaire: Quand il n'y aura plus de lieux sacrés, plus d'eau potable, plus d'arbres, plus de traditions, que va-t-il rester pour les indiens de Dakota ? La lutte des Sioux devrait nous toucher, elle represente la lutte contre un système inhumain, qui ne pense qu'au profit des grandes multinationales qui sont là pour détruire tout ce qui est viable et naturel et qui est terre des indiens. C'est pour cela que nous devrions écouter les Sioux... Le génocide des indiens d'Amérique continue.

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Bomb

Syrie et l'horreur des attentats : quatre explosions font une cinquantaine de morts et de nombreux blessés

Quatre explosions en Syrie auraient fait 43 morts. Deux d'entre elles auraient eu lieu près du port de Tartous, qui abrite une base navale russe, et les deux autres à Homs et près de Damas. L'EI a revendiqué tous les attentats. 43 personnes auraient perdu la vie et 45 autres auraient été blessées dans des attaques à la bombe qui ont secoué plusieurs régions de Syrie, selon un nouveau bilan publié par les médias d'Etat.

syrie
© SANA / AFPPhoto fournie par l'agence syrienne Sana le 5 septembre 2016 montrant les dégâts provoqués par un attentat à Tartous
Une autoroute menant à Tartous aurait été la scène de deux explosions, selon l'agence de presse RIA Novosti qui cite des miliciens de la ville. Aucun autre détail n'a été, pour l'heure, communiqué. Selon l'AFP qui cite la télévision publique syrienne, la première explosion était une voiture piégée et la deuxième aurait eu lieu quand un kamikaze a déclenché sa ceinture d'explosifs alors que des gens se précipitaient pour aider les blessés.

Eye 1

Meilleur du Web: État d'urgence : une compulsion maladive de répétition


Comment: Le Pouvoir a mis en place tout ce qu'il faut pour assurer son avenir, semble t-il. C'est à dire, concrètement : un verrouillage légal de mesures restreignant considérablement la liberté du citoyen ; la possibilité de désigner quiconque comme étant un ennemi de l'État ; des mesures de surveillance qui n'ont potentiellement plus de limites. On le voit, le politicien, sous prétexte de protéger la population, se protège surtout lui-même de la population. Bien sûr, le désir de contrôle et les stratégies d'anticipation, qui relèvent souvent de la pathologie, produisent souvent les effets inverses au but recherché, nous rendant aveugle, rigide, apeuré et créant peut-être même les points de ruptures dont on voudrait se protéger. D'une manière ou d'une autre, avec les quelques impondérables qui se mettent toujours de la partie, si le changement n'est pas initié par l'expression de la volonté unanime du peuple, et il y a peu de chance que cela soit le cas, qui sait si la tension paroxystique générée par cette folie presque incurable, celle de nos dirigeants, n'attire pas à elle la venue de « moyens de guérison » plus... radicaux et douloureux :

liberté
© Inconnu
Les prolongations de l'état d'urgence se succèdent à la suite d'une série d'attentats. Le nouvel état d'exception, justifié par un massacre précédent, est pourtant incapable de faire face aux nouvelles tueries. C'est pourtant son efficacité présupposée qui justifie chaque prolongation, installant, à chaque fois, de nouvelles mesures attentatoires aux libertés. Dans les faits, les dispositifs liberticides ne suivent pas les massacres, mais anticipent largement ceux-ci. Les premières mutations des codes pénal et de procédure pénale —permettant de soumettre les citoyens français à dispositions relevant du contre-espionnage, c'est-à-dire à des mesures qui autrefois étaient réservées aux ennemis du pays— datent du début des années 2000.

Une compulsion de répétition

La Loi d'Orientation et de Programmation de la Sécurité Intérieure (LOPSI 1) de 2002 donne déjà à la police l'accès, à distance, aux données conservées par les opérateurs et les fournisseurs d'accès Internet, et annulent le contrôle judiciaire. Vont se succéder un ensemble de législations, réactivant les mesures précédentes déjà prises et allant toujours plus loin dans la possibilité de traiter les citoyens français comme des ennemis. La LOPSI 2 de 2011, comme la loi sur le Renseignement de 2015, témoignent de ce processus qui consiste à répéter inlassablement aux Français qu'ils n'ont plus la propriété d'eux-mêmes et que les attributs de leur personne sont à la disposition de l'État. S'installe ainsi une nouvelle manière de gouverner qui signifie aux citoyens que les prérogatives du pouvoir deviennent absolues et que l'État de droit n'est plus à l'ordre du jour.

Les lois de prolongation de l'état d'urgence sont également des législations qui transforment le droit pénal. Dans les faits, elles légalisent des dispositifs d'espionnage déjà en place, lesquels sont maintenant justifiés par l'objectif affirmé d'éviter des attentats. Ces derniers ne sont pas le moteur de la mutation de la forme d'État, mais apparaissent plutôt comme sa résultante.
Elles ajoutent la peur comme moyen de rompre tout lien social et, ainsi, d'organiser l'omnipotence du pouvoir. Ce n'est plus seulement le renoncement à leurs libertés et aux attributs de la propriété de soi, comme celle des données personnelles, qui est demandée aux citoyens, mais bien l'abandon de leur propre vie, en cédant leurs Habeas Corpus, le droit de disposer de leur propre corps. Chaque nouvel attentat et son corollaire, un nouveau prolongement de l'état d'urgence, fonctionne comme une compulsion de répétition, comme « l'éternel retour » des attentats précédents et du rappel des signifiants associés, islamisme, jihad, guerre des civilisations. Comme rien dans les attentats précédents n'a été collectivement confronté, quelque chose se répète, à travers chaque nouvelle tuerie. Ce qui a été forclos du langage et de la raison réapparaît dans le réel comme élément d'une compulsion de répétition. La violence et le signifié associé de la guerre des civilisations, ne doivent pas être oubliés. Ce qui anéantit le lien social, ne doit pas être refoulé, mais répété infiniment, afin de coloniser notre vie.

Display

« Avec l'école numérique, nous allons élever nos enfants "hors-sol", comme des tomates »

phone, school, screen
© Sylvie Serprix
L'ingénieur et essayiste jette un pavé dans la cour de l'école. Non, le numérique ne permet ni d'apprendre mieux, ni de lutter contre les inégalités. Il est même nuisible à l'acquisition des fondamentaux, fait perdre le goût de l'effort et met en péril le métier d'enseignant.

Conformément au plan numérique pour l'éducation, lancé en mai 2015 par François Hollande, 175 000 collégiens et écoliers ont fait leur rentrée avec une tablette. Grâce à des «méthodes d'apprentissage innovantes», il promet de «favoriser la réussite scolaire», de «former des citoyens responsables et autonomes», de «préparer aux emplois digitaux de demain». Voilà un siècle que des technologies toujours plus en pointe se succèdent dans les classes, promettant inlassablement de révolutionner l'école. Mais le miracle n'a pas eu lieu. Et il ne se produira pas, prévient d'emblée Philippe Bihouix dans son nouvel essai le Désastre de l'école numérique (Seuil). Les résultats douchent systématiquement les espérances, et pourtant la course à l'équipement continue, onéreuse et nocive. Avec l'enseignante Karine Mauvilly, l'ingénieur et essayiste veut «jeter un pavé dans la mare», «ouvrir le débat», à l'heure où l'autre défi de la rentrée, c'est de laisser les Pokémon au portail des établissements scolaires.

En quoi l'école numérique est-elle un «désastre» ?

Elle est née sous une «mauvaise étoile» (de l'italien disastro), celle du besoin compulsif d'innover à tout prix, de la fascination naïve pour la technique et la nouveauté. Elle est une défaite, celle du «combat» pour une école plus juste : la fuite en avant numérique est d'abord le signe de l'échec de décennies de réformes du système scolaire. On n'a plus que ça à proposer, la technologie pour panser toutes les plaies du système scolaire.

Hearts

Danemark : cours d'empathie pour tout le monde dans les écoles !


Comment: Concurrence, compétition, rivalité : voilà sur quoi se construit l'enseignement scolaire, de nos jours. C'est qu'il faut être performant, efficace, prédateur, pour réussir dans une société qui érige les comportements pathologiques en qualités humaines. Pour une course à la réussite sociale et matérielle, motivation que le cœur de l'homme croit être sienne, alors qu'il n'en n'est rien. Imaginons une génération d'enfant "élevé à l'empathie scolaire" obligatoire avec des cours de psychologie, obligatoires également : voilà de quoi changer la face de la société en peu de temps. A propos de l'empathie et à propos des mentalité déviantes :

empathie
© CHARLY TRIBALLEAU/AFPLes cours d'empathie rendraient les enfants plus heureux dans leur vie future
L'empathie, ou l'aptitude à pouvoir ressentir les émotions d'une autre personne est une capacité considérée comme cruciale dans la vie quotidienne danoise. Enseigner l'empathie aux enfants contribuerait en effet à leur épanouissement futur.
Des collégiens déprimés et narcissiques

Une étude de l'Université du Michigan, réalisée sur environ 14 000 collégiens, démontre que ces derniers seraient aujourd'hui moins empathiques que durant les années 1980 et 1990.

Pour Michele Borba, psychologue spécialisée dans l'éducation, cette perte d'empathie serait couplée à un narcissisme quant à lui grandissant. Deux phénomènes qui, selon la chercheuse, permettraient d'expliquer pourquoi presque un tiers des collégiens est déprimé.

Pistol

Révélation : en 2014, des garde-côtes grecs ont mitraillé une embarcation de migrants

Après la publication de rapports de l'agence européenne Frontex, chargée de surveiller les fontières de l'Union europénne, il apparaît que les garde-côtes grecs n'ont pas hésité à tirer sur les embarcations de réfugiés. Les victimes témoignent. Les rapports d'incidents de Frontex, l'agence européenne chargée de surveiller les frontières de l'Union européenne, recèlent des histoires souvent tragiques.

grecs
© ReutersLes garde-côtes grecs auraient tiré sur une embarcation de refugiés
The Intercept a pu consulter l'un de ces rapports, et révéler ainsi une histoire choquante. En 2014, Rawan, une jeune Syrienne de 19 ans, s'embarque sur un hors-bord avec 12 autres migrants syriens. Destination : la Grèce. Mais la traversée ne se passe pas comme prévu. Rawan en sortira avec une balle logée dans le bas du dos. Le hors-bord, le passeur syrien aux commandes et les autres passagers sont en effet tombés sur une patrouille des garde-côtes grecs, et le passeur ne tient pas à tomber entre leurs mains.

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Eye 1

L'incroyable Sarkofichage de la campagne présidentielle


Comment: Une preuve supplémentaire que les outils informatiques actuels suffisent déjà amplement au flicage intégral de la population. Qui a donc envie de voir débarquer sur son perron, la tête enfarinée, sans que l'on n'ait rien demandé, les sectateur d'un parti politique ? Ceux à l'esprit anesthésié qui s'extasient encore de la marche du progrès ? La nouvelle génération, habituée à faire étalage de sa vie sur les réseaux sociaux ? Sans aucun doute.

Pourtant, comme une inquisition déguisée, le temps n'est sans doute pas loin où l'on pourra assister à des dialogues du type :

- Bonjour Monsieur. Vous avez voté pour le candidat Sarkomence l'année dernière, mais nous venons de voir que vous faites les yeux doux, récemment, à la candidate Lapeine. Vous pouvez nous dire pourquoi ?

Ultimement, n'oublions pas que cette surveillance anodine ou déguisée ou déclarée et avérée n'existe que pour savoir ce que les gens ont réellement dans la tête. Une liberté de penser dans une boite crânienne qui représente un rempart, encore pour le moment, à la soif de contrôle absolu dont fait preuve la classe dirigeante.

knockin
© Inconnu
L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy a mis à disposition des militants une application qui place sur une carte les internautes à aller rencontrer en porte-à-porte, qui ont aimé ou partagé des publications liées à l'ancien président de la République. Leur adresse postale est renseignée par recoupement d'informations obtenues sur les réseaux sociaux ou ailleurs.

Il faut se pincer pour y croire. Et pourtant. Ce vendredi, RMC révèle que depuis la semaine dernière, les militants qui font la campagne de Nicolas Sarkozy pour la primaire des Républicains emploient une application mobile baptisée Knockin, qui croise les informations obtenues sur Internet pour dresser des profils très précis de sympathisants de droite à qui rendre visite.

TV

« L'héroïne électronique » : comment les écrans transforment les enfants en drogués psychotiques

Traduction: Jessica Aubin

Kada tehnologija preuzme kontrolu i od ljudi napravi zombije: Pokemon GO odnosi žrtve
Susan* a acheté un iPad à son fils de 6 ans, John, lorsqu'il était au CP. « J'ai pensé : 'Pourquoi ne pas le laisser prendre de l'avance?' » m'a-t-elle confié durant une séance de thérapie. L'école de John avait commencé à utiliser ces outils avec des élèves de plus en plus jeunes — et son professeur de technologie ne tarissait pas d'éloges à l'égard de leurs bénéfices éducatifs — Susan voulait donc faire ce qui était le mieux pour sa petite tête blonde qui adorait lire et jouer au baseball.

Elle a commencé par laisser John jouer avec différents jeux éducatifs sur son iPad. Finalement, il a découvert Minecraft, dont l'enseignant en technologie lui a assuré qu'il n'était rien d'autre qu'un « Lego électronique ». Se souvenant du plaisir qu'elle avait, étant enfant, à construire et à s'amuser avec ces blocs de plastiques qui s'emboîtent, elle a laissé son fils jouer à Minecraft des après-midi durant.

Au début, Susan était assez satisfaite. John semblait être engagé dans un amusement créatif, alors qu'il explorait le monde cubique du jeu. Elle n'a pas remarqué que le jeu n'avait rien à voir avec les Lego dont elle se souvenait — après tout, elle n'avait pas à tuer des animaux ni à trouver des minerais rares pour survivre et accéder au niveau suivant lorsqu'elle jouait à son ancien jeu bien aimé. Mais John semblait vraiment apprécier ce jeu et l'école avait même une association Minecraft, alors est-ce que ça pouvait vraiment être néfaste ?

Pourtant, Susan ne pouvait pas nier qu'elle voyait des changements chez John. Il commençait à être de plus en plus concentré sur son jeu, et perdait tout intérêt dans le baseball et la lecture, tandis qu'il refusait d'effectuer ses corvées. Certains matins, il se réveillait et lui disait qu'il pouvait voir les formes cubiques dans ses rêves.

Bien que cela l'inquiétait, elle pensait que son fils faisait peut-être simplement preuve d'une imagination active. Alors que son comportement continuait à se détériorer, elle a essayé de retirer le jeu mais John a commencé à faire des crises de colère épouvantables. Ces crises étaient si intenses qu'elle a abandonné, rationalisant toujours en se répétant encore et encore que « c'est éducatif ».

Stop

L'eurodéputé et vice-président du MoDem arrêté pour s'être masturbé devant des enfants dans un magasin

robert rochefort
L'eurodéputé et vice-président du MoDem Robert Rochefort a été interpellé mercredi après avoir été surpris dans un magasin en train de se masturber à proximité d'enfants, a-t-on appris aujourd'hui de source proche de l'enquête, confirmant une information de RTL.

L'élu se trouvait dans un magasin de bricolage à Vélizy (Yvelines) lorsqu'une personne l'a surpris, le sexe sorti du pantalon, en train de se masturber devant deux enfants qui n'ont cependant pas vu la scène, a-t-on précisé. Aussitôt interpellé par la police alertée par le magasin, il a reconnu les faits en garde à vue. Il a expliqué aux policiers avoir "besoin de se masturber" quand il était "en situation de stress", selon la même source.

Face à la polémique, ce proche de François Bayrou a reconnu avoir été placé en garde à vue plusieurs heures sur BFMTV ce vendredi soir, mais a nié les accusations d'exhibition sexuelle. "Je suis sous le choc. Je ne me suis jamais exhibé devant des enfants. Je me suis fait piéger car je n'ai pas voulu passer la nuit en garde à vue. Est-ce que j'ai paniqué? Est-ce que j'ai eu peur? J'ai reconnu des choses fausses", a-t-il déclaré.