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Ambulance

Prise d'otages près de Rouen : un prêtre égorgé, un fidèle gravement blessé

Au moins une personne a été tuée mardi 26 juillet au matin lors d'une prise d'otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, dans l'agglomération de Rouen, a appris Le Monde de source policière. L'otage tué est le prêtre auxiliaire de la paroisse Saint-Etienne de la ville, le prêtre Jacques Hamel, 84 ans.Selon le ministère de l'intérieur, un autre otage se trouve entre la vie et la mort.

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© GoogleUn autre attentat terroriste ?
Les deux preneurs d'otages ont été abattus lors d'une opération de la Brigade de recherche et intervention (BRI) de Rouen. Leurs motivations ne sont pas encore connues. La section antiterroriste du parquet de Paris se saisit d'une enquête en flagrance confiée à la sous-direction anti terroriste (SDAT) et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

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Eye 1

Surenchère hystérique dans la surveillance de masse avec l'État d'urgence


Comment: La mise en place d'un système de contrôle renforcé appliqué par notre gouvernement n'est-il pas le symptôme d'une peur ? Celle de l'homme de pouvoir qui sent peut-être, confusément, que quelque chose lui échappe et qu'une lucidité certaine, redoutée, grandit dans l'esprit des gens. Comment pourrait-il y avoir une application raisonnable du concept de surveillance quand celui-ci est exécuté par des hommes sans grande conscience, qui ont prouvé 100 fois que le mensonge est pour eux comme une seconde nature ? Qu'est-ce qui motive alors les décisions de ces politiciens menteurs et hystériques ? Une sainte envie de paix, de sécurité et de bonheur pour tous ? On peut en douter :

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© Inconnu
Encore une fois. L'état d'urgence est prolongé, jusqu'en janvier. En réponse à la violence qui saisit de nouveau le pays et à quelques mois des élections de 2017, les responsables politiques en profitent pour s'adonner à une indigne surenchère sécuritaire. Non contents de prolonger l'état d'urgence, ils ont également amendé la loi sur le renseignement adoptée l'an dernier pour aller toujours plus loin vers la surveillance de masse.

Depuis le projet de loi du gouvernement déposé à l'Assemblée mardi matin, difficile de croire que seulement 48h se sont écoulées. Avec une incroyable célérité, au cœur de l'été, la Commission des Lois du Sénat a laissé libre cours aux propositions du rapporteur Michel Mercier (UDI), ex-ministre de la Justice, pour gommer les soi-disant « rigidités » de la loi renseignement adoptée l'an dernier.

La disposition en question (article L. 851-2 CSI), très décriée lors des débats à l'époque, vise à scanner en temps réel des données de connexion d'un individu suspecté d'activités terroristes.

Dès les attentats de novembre, alors que l'encre de la loi renseignement était à peine sèche, un responsable du ministère de l'Intérieur expliquait déjà au Monde qu'avec des procédures de contrôle encore plus allégées, « en croisant les infos et en utilisant un algorithme très puissant déjà connu, nous serions en mesure de surveiller, en temps réel, ces 11 700 personnes » « fichées S ». Puis, en janvier à l'issu d'un Conseil national du renseignement à l'Élysée, et toujours d'après Le Monde, la décision fut prise de « mettre sous surveillance l'ensemble des données de communication de ces 11 700 personnes « fichées S » pour lien avec l'islamisme radical »..

Ambulance

Un homme se fait exploser à Ansbach, en Bavière, faisant 12 blessés.

L'explosion s'est produite peu après 22 heures dimanche 24 juillet devant un restaurant du centre-ville d'Ansbach, où se déroulait un festival de musique pop. Le ministre de l'Intérieur du Land de Bavière, Joachim Herrmann, a confirmé dans la nuit qu'il s'agissait d'un attentat. M.Herrmann a également indiqué que le criminel voulait empêcher la tenue de ce festival de musique auquel participaient près de 2.500 personnes.

allemagne
© ILNewsFlashAttentat en Allemagne
Toujours d'après le ministre, l'individu a tenté d'entrer sur le lieu de festival, mais a cependant dû faire demi-tour car il n'avait pas de ticket d'entrée. Un réfugié syrien de 27 ans est l'auteur de cette explosion. Il était arrivé en Allemagne en 2014 et s'était vu refuser sa demande d'asile il y a un an. Le Syrien a toutefois été autorisé à rester en Allemagne, il habitait dans un centre d'hébergement à Ansbach.

Eye 2

Pour Oliver Stone, Pokemon Go débouchera sur une société de robot totalitaire

Oliver Stone Comic-Con
© Chris Pizzello/Invision/APDirector/writer Oliver Stone attends the "Snowden" panel on day 1 of Comic-Con International on Thursday, July 21, 2016, in San Diego.
Le réalisateur Oliver Stone s'est insurgé jeudi contre le phénomène Pokemon Go, qui pourrait selon lui conduire à une forme de «totalitarisme» compte tenu de son «niveau d'intrusion» dans la vie privée.

Au premier jour de la grand-messe de la bande dessinée Comic-Con 2016 à San Diego, le cinéaste a affirmé que l'application faisait partie d'une culture plus large du «capitalisme de surveillance».

Oliver Stone, 69 ans, présentait son nouveau film «Snowden», le biopic sur le lanceur d'alerte qui avait révélé l'ampleur des programmes de surveillance d'agences américaines de renseignement. Le film sortira aux États-Unis le 16 septembre et en France le 2 novembre.

«C'est l'entreprise qui a eu la plus forte croissance jamais enregistrée, et ils ont investi des sommes d'argent énormes dans ce qu'est la surveillance, c'est-à-dire l'extraction de données», a expliqué Oliver Stone devant le public du festival Comic-Con, auquel il participe pour la première fois.

Candle

Kaboul en deuil après le terrible attentat commis par Daesh qui a fait plus de 80 victimes

Agence France-Presse//Kaboul. Certains avaient passé la nuit sur place, à la lueur des bougies. Kaboul a pleuré et enterré ses morts dimanche, journée de deuil national, au lendemain du sanglant attentat revendiqué par le groupe État islamique, jusqu'alors resté cantonné dans l'est de l'Afghanistan.
Ils ont veillé et prié entre les flaques de sang et les débris de l'attaque place DehMazang, rebaptisée «place des Martyrs» par le président Ashraf Ghani en hommage aux 80 morts et 231 blessés, des membres de la minorité chiite hazara essentiellement.

kaboul
© SHAH MARAI, AGENCE FRANCE-PRESSEDes amis et familles autour d'objets et vêtements appartenant aux victimes de l'attaque.
Le double attentat suicide s'est produit en fin d'une manifestation contre le tracé d'une ligne électrique délaissant la province de Bamyian, fief hazara négligé de longue date par le gouvernement central.
À la mosquée Mazari voisine, les autorités ont étalé sur un immense drapeau afghan, convoyé la veille par les manifestants, les effets collectés sur le site: chaussures, vêtements, châles ensanglantés qui déclenchent des scènes emplies de pleurs et de désespoir, face à la mort d'un frère, d'un ami.

Newspaper

Nice, puis Munich: un journaliste allemand lié à Israël deux fois témoin de l'horreur

Richard Gutjahr
Richard Gutjahr, a "tragic coincidence"
Un journaliste allemand indépendant a filmé l'attentat de Nice le 14 juillet. Vendredi soir, il était à Munich, devant le centre commercial juste après la fusillade. Coïncidence tragique. Richard Gutjahr était à Nice le 14 juillet, puis à Munich le 22.

Journaliste indépendant bavarois, c'est lui qui, depuis le balcon de son hôtel, a tourné au smartphone la vidéo où l'on voit Franck, le héros au scooter, tenter de stopper le camion sur la Promenade. Des images qui ont été diffusées par trois chaînes de télévisions allemandes, notamment dans le journal du soir d'ARD. Des extraits du film ont par la suite été largement repris sur Internet.

L'homme était à Nice en vacances, à titre privé. Il a indiqué dans une interview au Spiegel qu'il y passait "un week-end prolongé" et voulait "vivre pour la première fois" la fête du 14 Juillet en France.

Huit jours plus tard, vendredi soir, les internautes le retrouvent à Munich, son lieu de résidence principale. Sur son compte Twitter suivi par près de 90.000 personnes, le journaliste poste quelques photos de l'intervention policière après l'attaque du forcené. Une fusillade qui a fait 9 morts et 27 blessés, et qui n'est, selon les premiers éléments de l'enquête, pas liée à un mobile islamiste.

Commentaire: D'après Panamza :
"C'est le hasard", diront les théoriciens de la coïncidence.

Jeudi 14 juillet, Richard Gutjahr, "journaliste indépendant" et époux d'une ex-députée israélienne issue du renseignement militaire, avait filmé "par hasard" le passage du camion de Nice {http://panamza.com/gutjahr-attack}.

Vendredi 22 juillet, c'est le même individu qui se trouve rapidement devant l'entrée du centre commercial de Munich dans lequel vient de se dérouler une fusillade à caractère terroriste {http://panamza.com/btw; https://youtu.be/N7S1ctNYlBg}.



Oscar

Attentat de Nice : le maire de Chalon-sur-Saône refuse de recevoir le ministre de la Culture

Estimant que le gouvernement porte une responsabilité dans l'attentat du 14 juillet à Nice, Gilles Platret, maire (LR) de Chalon-sur-Saône, a refusé de recevoir Audrey Azoulay, ministre de la Culture. L'interview du maire.

Journal

Heart

Attentat de Nice : le témoignage de Franck, le motard héroïque de Nice

Franck, Nice
© Photo Sébastien Botella"J’étais prêt à mourir en fait! J’étais lucide et prêt à mourir pour l’arrêter", témoigne Franck.
L'homme a jeté son scooter sous les roues du camion, s'est agrippé à la cabine et a frappé le tueur à mains nues. Il raconte son geste hors du commun dans un entretien à Nice Matin.

Des témoins disaient l'avoir vu passer sous les roues du camion meurtrier. Depuis la macabre soirée du 14 juillet, on était sans nouvelles du motard dont le geste héroïque avait fait le tour des réseaux sociaux. Sur des images tournées par un journaliste allemand, à voir dans le début de la vidéo ci-dessus, on voit un motard poursuivre le camion, puis jeter son véhicule, un 300 cm3, sous ses roues. Nice Matin a retrouvé l'auteur de ce geste hors du commun, qui a accepté de donner un entretien exclusif à «son journal». Il s'appelle Franck, a la cinquantaine et est employé de l'aéroport de Nice, sur la piste. Son témoignage est édifiant.

Ce jeudi soir, Franck a manqué le feu d'artifice. Il décide alors d'aller manger une glace avec sa femme. Il prend la promenade des Anglais avec son scooter. Là il voit la foule qui commence à courir dans son dos, puis le camion le dépasser à toute allure. Il voit les corps voltiger, tomber un par un. «J'ai tout de suite compris. J'ai alors décidé d'accélérer. Ma femme, derrière moi, me tirait le bras et me demandait où j'allais. Je me suis arrêté. Je lui ai dit: dégage! Et j'ai accéléré à fond.»

Commentaire: Est-ce que Franck serait l'homme que l'on voit maîtrisé puis « exfiltré » par la police sur cette vidéo ?


Document

Médias et psychose

Ce que les médias rapportent au sujet de la personnalité du chauffeur du camion qui a fauché autant de monde à Nice fait réellement peur, non pas parce qu'il existe dans la nature des tueurs indétectables capables des pires horreurs ce qui plus que probable, mais des conséquences de ce que les médias nous racontent. Pour l'heure, voici ce que nous pouvons apprendre à son sujet, notamment à travers un article du journal Le Point:

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© Google
Suivant l'un de ses « amis » qui s'est confié au journal Le dauphine, « c'était quelqu'un de gentil, d'assez réservé, serviable », qui buvait de l'alcool, n'aimait pas les arabes « parce qu'ils salissent notre image », et qui se foutait de la religion. Cela serait enfin quelqu'un d'influençable qui ne se laisserait pas faire.

Commentaire: Vous pouvez poursuivre votre lecture :


Bullseye

Fusillade en Allemagne: ce que l'on sait

Neuf personnes ont été tuées et au moins 16 autres blessées vendredi soir lors de la fusillade survenue dans un centre commercial de Munich (sud de l'Allemagne), selon un bilan encore provisoire, auquel s'ajoute le décès de l'auteur de la tuerie. Rien n'a filtré sur ses motivations. La police a indiqué dans la nuit de vendredi à samedi que le drame était "très probablement" le fait d'un seul homme qui s'est donné la mort. Il s'agit d'un "Germano-Iranien de 18 ans de Munich", selon le chef de la police local.

fusillade
© AFP 2016 Andreas Gebert / dpaLe forces de sécurité pendant la fusillade à Munich
Que s'est-il passé? La fusillade a éclaté vendredi peu avant 16H00 GMT dans un restaurant McDonald's avant de se poursuivre dans une rue adjacente. Des témoins évoquent alors trois assaillants qui sont ensuite entrés dans le centre commercial situé près du stade olympique, dans le nord de la ville.