Histoire SecrèteS


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Mahendraparvata : une cité perdue découverte au Cambodge grâce au Lidar

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Le Lidar révèle la cité, ses rues et ses canaux...
Les archéologues pensent avoir découvert, dans les jungles du Cambodge, une ancienne ville vieille de 1200 ans.

La découverte a été faite par une équipe australienne. Elle a minutieusement épluché le terrain miné de la jungle recouvrant l'ancienne ville de Mahendraparvata.

"C'est là que tout a commencé, donnant naissance à la civilisation angkorienne que tout le monde associe avec Angkor Wat,'' explique Damian Evans, directeur du Centre de Recherche Archéologique au Cambodge de l'Université de Sydney.
Ce complexe de temples hindou construit au 12ème siècle devient ainsi le plus grand monument religieux au monde.

USA

En 1945, pour les GI, la France était « un gigantesque bordel » où l'on pouvait violer les femmes

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Des soldats américains qui ont libéré la France en 1945, la mémoire collective n'a retenu que des souvenirs teintés de mélancolie; la saveur des chewing-gums ou de la première gorgée de Coca-Cola, le satiné des bas en nylon, les mots doux susurrés à l'oreille des jeunes filles avec un accent délicieusement étranger... Ces images d'Epinal cachent pourtant une réalité bien sombre, que l'historienne américaine Mary Louise Roberts révèle dans son nouveau livre What soldiers do, rapporte le quotidien allemand Die Welt.

L'armée américaine faisait miroiter un paradis terrestre à ses soldats pendant la Seconde Guerre mondiale, leur promettant que leur courage serait récompensé en nature par de lascives jeunes femmes une fois débarqués en France, au pire contre de l'argent:
«Les prix pour la "marchandise moyenne", c'est de cette façon que le journal des GI Panther Tracks menait l'enquête à l'époque, démarraient à 150 francs; pour les services de femmes particulièrement capricieuses et de toute beauté, il fallait s'acquitter de 600 francs. Les Françaises étaient négociées entre soldats américains en tant que "cold cuts": «tranche» - des morceaux de viande vivants, plus ou moins chers.»
Le journal de l'Armée américaine, Stars and Stripes, expliquait aux GI comment prononcer des phrases telles que «Tu es belle!» ou «Est-ce que tes parents sont à la maison?», tandis que le magazine Life présentait à l'époque la France comme «un gigantesque bordel dans lequel [vivaient] 40 millions d'hédonistes».

Cult

L'Ecole en Bateau, maillon d'un réseau pédo international ?

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Dans les années 70, les pédophiles se sentaient pousser des ailes. ils créaient même des écoles, comme l'Ecole en Bateau, ou Coral, ou tant d'autres lieux de vie dans lesquels les éducateurs non qualifiés étaient trop souvent des pédophiles. Il se trouve qu'à l'époque, il existait déjà une sorte d'internationale pédophile, dont la toile s'étendait sur tout le globe.

En 1988, le Dr Morris Fraser[1] et l'enseignant Michael Johnson créent en Cornouailles un organisme de charité à destination des enfants, appelé Azimuth Trust. Etrangement, ils n'ont eu aucun problème pour mettre ce machin en place, malgré le fait que le Dr Fraser s'était fait pincer pour avoir pris des photos « indécentes » de mineurs et pour agression sexuelle en 1972, et qu'en 1987, Johnson a reçu un avertissement de son employeur, le Conrwall County Council, après qu'il ait été blanchi d'accusations d'agression sexuelle d'un garçon durant un conseil disciplinaire. Mais, on l'a laissé travailler comme responsable de ce centre.

Azmith Trust n'a vécu que 3 ans, mais une bonne centaine d'enfants sont passés par cet organisme, qui les envoyait sur des bateaux, comme le faisait la tristement célèbre Ecole en bateau en France. Fraser choisissait surtout des enfants qui avaient des difficultés d'apprentissage.

Book 2

A-t-on lu la Bible ?

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La Bible est autant un instrument de domination qu'une arme de destruction massive. C'est le constat alarmant que nous sommes en droit de tirer après lecture du troublant Qui est Dieu ? de Jean Soler, diplomate érudit et brillant penseur du monothéisme, dont Michel Onfray faisait l'éloge récemment.

Notons aussi, avant de détailler le contenu du livre, que certains de ses éléments critiques ont déjà été étudiés par des auteurs aussi divers et prestigieux que Julien l'Apostat, Spinoza ou Nietzsche...entre autres.

« Dieu » ou « Iahvé » ?

La majorité des Bibles sur le marché, à l'exemple de l'édition Segond 21, sont des traductions erronées, mensongères et intéressées. A défaut de lire couramment l'hébreu comme le fait Soler, il suffit de travailler sur une version assermentée par les hautes autorités religieuses pour se rendre compte d'une première manipulation capitale.

Footprints

Découverte de l'Archicebus, le plus vieux primate connu à ce jour

Xijun Ni, Académie chinoise des sciences
© Xijun Ni, Académie chinoise des sciences L'Archicebus a fait l'objet de dix ans d'études avant d'être annoncé comme le plus vieux primate connu au monde.

Mercredi, une étude chinoise a annoncé la découverte en Chine du plus vieux primate connu à ce jour, l'Archicebus achilles. Ce petit tarsier primitif aurait vécu il y a 55 millions d'années et présente une importance capitale pour une meilleure compréhension de l'évolution des primates.

C'est une découverte capitale dans l'histoire des primates, leur évolution et par connexion logique, celle de l'Homme que la revue britannique Nature a dévoilée mercredi. Une équipe de paléontologues chinois menée par le chercheur Xijun Ni est parvenue à identifier le plus vieux primates connu à ce jour. L'heureux élu a été baptisé Archicebus achilles : Archicebus pour « premier singe à queue » et achilles en référence au célèbre guerrier grec et à l'anatomie un peu particulière des chevilles du petit primate.

Mais la découverte ne date pas d'hier : les paléontologues ont étudié le spécimen pendant plus de dix avant de publier enfin leur trouvaille. Le fossile de l'animal a été trouvé dans la carrière proche de Jingzhou (près du fleuve Yang-Tsé) par un paysan. L'objet a été extrait d'une roche fendue en deux et montré à Xijun Ni qui menait des fouilles dans la province chinoise du Hubei. Ce dernier l'a alors étroitement étudié pendant plusieurs années via notamment de nombreux scanner 3D qui ont permis d'aboutir à une image complète et détaillée du spécimen.

Aujourd'hui, l'équipe en charge du projet peut affirmer que ce spécimen est le plus vieux primate jamais découvert, datant d'environ 55 millions d'années et détrônant ainsi de 7 millions d'années le Darvinius découvert à Messel en Allemagne et à Notharctus aux Etats-Unis. Jusqu'ici, ce primate était tenu comme le plus ancien de l'ordre et son fossile fut découvert en 1983 avant d'être publié en 2009. « Ce squelette va nous dire une grande partie de l'histoire sur les origines des primates et nos lointains ancêtres », explique Ni cité par l'AFP. Le plus vieux et le plus petit Mais ce primate n'est pas que le plus vieux, c'est aussi le plus petit jamais répertorié. Si le record est tenu aujourd'hui par l'actuel lémurien pygmée de Madagascar le « microcèbe de Mme Berthe » (Microcebus Berthae) avec 9 centimètres, l'Archicebus lui mesurait environ 7 cm et ne pesait pas plus de 30 grammes, selon les paléontologues. Il était doté d'une longue queue et de doigts osseux facilitant le déplacement arboricole.

Sherlock

Une tumeur osseuse découverte chez un homme de Néandertal vieux de 120 000 ans

Vieux os néandertalien, 120.000 ans, tumeur cancéreuse
© Inconnu

Publiant leur étude le 5 juin sur PLoS ONE, des chercheurs américains ont découvert les traces d'une tumeur cancéreuse sur des ossements néandertaliens vieux de plus de 120.000 ans provenant de Croatie.

David Frayer, de l'Université du Kansas, et ses collègues d'autres institutions ont mis en évidence, sur une côte fossilisée provenant de Krapina, en Croatie, une dysplasie fibreuse - autrement dit : une tumeur des os. Ceci est une première, car la côte en question appartient à un Néandertalien qui vivait il y a plus de 120 000 ans.

Or, les plus anciens cas observés de ce type de maladie concernaient jusqu'à présent des hommes anatomiquement modernes de moins de 4.000 ans. Toutefois, la côte provient d'un spécimen incomplet, et les chercheurs n'ont donc pas pu se prononcer sur les effets de cette tumeur sur la santé globale de l'individu. Chez les humains modernes, la dysplasie fibreuse est plus fréquente que les autres tumeurs osseuses.

« Les preuves de cancer sont extrêmement rares dans le registre fossile humain. Celle-ci montre que les Néandertaliens, vivant dans un environnement non pollué, étaient [toutefois] sensibles au même type de cancers que les humains actuels », a expliqué David Frayer. Les Néandertaliens avaient une espérance de vie moyenne de moitié inférieure à la nôtre. « Compte tenu des facteurs [environnementaux], les cas de maladies tumorales sont rares dans les populations humaines préhistoriques. Dans ce contexte, l'identification d'une côte néandertalienne de plus de 120.000 ans présentant une tumeur osseuse est surprenante, et donne un aperçu de la nature et de l'histoire de l'association de l'homme aux maladies néoplasiques [= tumorales] », concluent les chercheurs.

Bad Guys

Le journal Le Monde : une référence de la désinformation

Fabrice Garniron_Cover-book_Quand Le Monde… décryptage des conflits yougoslaves
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Fabrice Garniron est l'auteur d'un livre qui vient de sortir où il étudie minutieusement les mensonges du quotidien de l'intelligentsia parisienne lors de la guerre dans les Balkans. Il a accordé à B. I. une interview exclusive.

B. I. : Qu'est-ce qui vous à poussé à vous intéresser au conflit dans l'ex-Yougoslavie ?

Fabrice Garniron : Je n'avais aucun lien avec la Yougoslavie avant le déclenchement des guerres au début des années 90.

Je crois qu'au départ mon intérêt s'explique par une culture familiale fortement imprégnée d'antifascisme, Je ne pouvais par conséquent rester indifférent lorsque les médias occidentaux ont présenté les guerres en Yougoslavie comme le retour de la barbarie nazie par Serbes interposés.

Mais rapidement cette campagne m'est apparue comme fallacieuse, la référence au nazisme n'étant qu'un outil au service du bourrage de crâne. Le mois d'août 1992 a été décisif : au moment même où la seule photo d'un homme squelettique suffisait aux médias occidentaux pour faire campagne sur « Auschwitz en Bosnie », le journal britannique The Independant, se basant sur des rapports de l'ONU, affirmait que les autorités musulmanes tiraient sur leur propre population pour mieux incriminer les Serbes. La suite n'a fait que confirmer que nous n'étions pas face à un retour du nazisme, mais à une formidable campagne de nazification en vue de diaboliser une des parties en conflit.

Ma méfiance en 1992 a été alimentée par plusieurs évènements où, des années 60 aux années 80, les médias occidentaux ont montré leur efficacité et leur absence de scrupules dans le formatage de l'opinion.

Commentaire: voir aussi

Yougoslavie : quand on prend l'avenir pour le passé - Raisons pour lire : « Quand Le Monde... Décryptage des conflits yougoslaves », de Fabrice Garniron


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Le cancer existait déjà à l'époque de l'homme de Néandertal

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Les crânes d'un homme de Néandertal (g) et d'un Homo Sapiens (d) exposés au Smithsonian National Museum d'Histoire naturelle de Washington le 17 mars 2010 Mandel Ngan AFP/Archives
Des chercheurs ont identifié la plus vieille tumeur du monde, âgée de 120.000 ans...

La disparition de l'homme de Néandertal reste toujours un mystère. En revanche, il semble bien que notre cousin ait déjà souffert du cancer, alors que les scientifiques estimaient que l'apparition de cette anomalie cellulaire était bien plus tardive.

L'analyse d'une côte d'un homme de Néandertal vivant dans la région de Krapina, en Croatie, il y a 120.000 ans, a révélé la présence d'une tumeur osseuse, écrivent des chercheurs de l'université du Kansas dans la revue PLOS One.

Comet

Les anciens Égyptiens façonnaient des bijoux à partir de météorites

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Publiant leur étude dans la revue Meteoritics and Planetary Science, des chercheurs britanniques ont mis en évidence la nature du fer composant des colliers mortuaires trouvés dans un tombeau de l'Égypte antique : le métal provenait d'une météorite. Ces colliers de perles de fer, mis au jour en 1911 sur le site funéraire de Gerzeh, situé à quelque 70 km au sud du Caire, et datant de 3.350 à 3.600 avant JC, ont longtemps intrigué les chercheurs : ils datent en effet d'avant l'âge du fer égyptien. S'il ne provient pas d'une extraction minière, d'où vient donc le métal ?

D'une météorite, proposait une hypothèse assez répandue. Non : d'une tentative précoce et exceptionnelle d'exploiter un gisement de fer, avant la date historique reconnue pour cette activité, imaginaient d'autres chercheurs. Mais l'énigme vient d'être résolue. Des chercheurs de l'Open University et de l'Université de Manchester (Royaume-Uni) ont analysé le métal de ces bijoux grâce à une combinaison de microscopie électronique et de tomodensitométrie (CT scan), et confirmé que son origine était bel et bien météoritique.

Book 2

Yougoslavie : quand on prend l'avenir pour le passé - Raisons pour lire : « Quand Le Monde... Décryptage des conflits yougoslaves », de Fabrice Garniron

Quand Le Monde… Décryptage des conflits yougoslaves, Fabrice Garniron, cover-book
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Il y a une vingtaine d'années, au moment où la Communauté Européenne allait se renforcer en se transformant en Union, la Fédération Yougoslave entamait sa tragique désintégration.

La complexité de la Yougoslavie rendait sa crise extrêmement difficile à comprendre, même pour beaucoup de Yougoslaves. Et, comme toujours dans les Balkans, les ingérences des grandes puissances exacerbaient et exploitaient les conflits locaux. Les médias étrangers cherchaient des explications relativement faciles à raconter.

La guerre froide venait de se terminer en queue de poisson. Le communisme ayant miraculeusement disparu, le nouveau mal devint le « nationalisme » - mal absolu que les Etats éclairés de la Communauté étaient en train de bannir à tout jamais en renforçant l'Union par le Traité de Maastricht. Quelle meilleure leçon morale pour cette utopie européenne naissante que l'illustration de son contraire : un conflit fertile en crimes et massacres attribué uniquement à un « nationalisme » vite confondu avec un avatar du nazisme ?

Si on avait pris la peine d'analyser froidement les causes, surtout économiques, de la crise yougoslave, on aurait pu y lire des avertissements pour ce qui allait arriver vingt ans plus tard dans la zone euro. La Yougoslavie, socialiste à sa façon et indépendante du bloc soviétique, a pu bénéficier des crédits de l'Occident pour développer ses capacités exportation. Puis arriva la crise pétrolière, la hausse des taux d'intérêts, l'effondrement des marchés d'exportations, l'impossibilité de rembourser les dettes et les mesures imposées par le FMI.