Histoire SecrèteS


Moon

Les archéologues mettent au jour le plus ancien calendrier lunaire au monde

Diagramme montrant comment les fosses sont alignées et la façon dont elles servent à repèrer les phases de la lune.
© InconnuDiagramme montrant comment les fosses sont alignées et la façon dont elles servent à repèrer les phases de la lune.

Les archéologues ont mis au jour des preuves de ce qui pourrait être le plus ancien calendrier du monde dans un champ d'Aberdeenshire.

Une nouvelle étude d'un groupe de 12 fosses fouillées à Warren Field, près du château de Crathes, montre qu'elles semblent concorder aux phases de la lune pour suivre les mois lunaires tout au long d'une année. Jusqu'à présent, les premiers appareils de mesure du temps étaient considérés comme ayant été créés en Mésopotamie il y a environ 5000 ans. Mais les experts disent que ce système de fosse pourrait précéder ces découvertes de cinq millénaires !

Ce monument Mésolithique est susceptible d'avoir été créé par les sociétés de chasseurs-cueilleurs il y a près de 10.000 ans. Il a été fouillé entre 2004 et 2006 avant d'être récemment analysé par une équipe dirigée par l'Université de Birmingham. Les chercheurs ont découvert que le monument s'aligne également sur le lever du soleil au solstice d'hiver, ce qui, selon eux, donnerait une correction astronomique annuelle pour maintenir le lien entre le passage du temps indiqué par la lune, l'année solaire et les saisons.

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Guatemala : découverte d'une frise Maya la plus spectaculaire jamais vue

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Partie supérieure de la frise Maya trouvée à Holmul. AFP/HOLMUL ARCHAEOLOGICAL PROJECT
La découverte récente d'une frise Maya en très bon état daté d'il y a 1400 ans éclaire d'un jour nouveau cette civilisation.

La frise datée de 600 après Jésus-Christ a été retrouvée à la fin du mois de juillet sur une pyramide du centre archéologique précolombien de Holmul (400 km au nord de la capitale). Il s'agit de la frise sur la culture Maya "la plus spectaculaire jamais vue" selon Francisco Estrada-Belli, l'archéologue qui était en charge de la recherche.

"Le point le plus intéressant de cette découverte, c'est que l'on croyait que les Mayas faisaient la guerre pour des raisons rituelles, et que ces batailles étaient chaotiques et sans vraie logique. Maintenant, on sait qu'il y n'avait rien de chaotique : c'étaient des conquêtes. Les Mayas voulaient former un empire !" a raconté Estrada-Belli lors d'une conférence de presse reprise par le journal Prensa Libre.

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Ces mystérieuses pierres taillées par nos ancêtres

Que cela soit en Amérique du Sud, en Europe, ou au Moyen-Orient, les archéologues ont mis à jour des centaines de blocs de pierre dont la taille et le poids nous laissent réfléchir sur l'avancée technologique de nos propres ancêtres.

Commet peut-on transporter une pierre pesant 300 tonnes ajustée sur 11 faces ? Les pierres sont si bien imbriquées les unes dans les autres que l'on ne peut même pas y mettre une lame de rasoir ! Les ruines de Sacsayhuaman au Pérou sont incroyables !

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© inconnuPerou - Roche de plus de 300 tonnes
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© Hervé ThéryAmerique-du-Sud Pays-andins
La cité antique de Baalbeck (Héliopolis) au Liban en vaut tout autant le détour :
Sur le côté ouest du podium du temple de Jupiter, on peut observer trois lourdes pierres, de 750 à 1 000 tonnes chacune, appelées le Trilithon. Comment a-t-on pu déplacer de telles masses à une époque reculée (antérieure aux Romains) ? A moins de deux kilomètres du site, existe une quatrième pierre encore partiellement attachée au sol et pesant elle-même 1200 tonnes. Les spécialistes ont estimé qu'il aurait fallu 40 000 hommes avec l'aide d'une rampe pour déplacer un seul de ces blocs depuis la carrière d'origine ! [Permettez moi mais je crois que cette hypothèse est fausse] La plus grande mesure 18 m sur 4.20 m par 3.60 m et pèse environ 800 tonnes. Aujourd'hui la plupart des grues modernes seraient incapables d'accomplir un tel exploit.

Commentaire: Session avec les C's du 23 octobre 1994

Q: (L) Qui a construit Stonehenge ?
A: Druids.
Q: (L) Qui étaient les Druids ?
A: Groupe Aryen précoce.
Q: (L) Comment ont-ils déplacé et érigé les pierres ?
A: Focalisation du son, essayez vous même, Coral Castle.


Footprints

Riane Eisler : Le Calice et l'Epée - l'avènement du patriarcat, et la symbolique matriarcale du Graal

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La fracture de l'histoire de l'humanité

Riane Eisler se profile, dans son ouvrage Le Calice et l'Épée, paru en 1987, comme un auteur interdisciplinaire. En effet, elle s'appuie sur des travaux de divers scientifiques, tels que des archéologues, des anthropologues, des physiciens, des chimistes, ... qu'elle semble concilier avec talent.

L'originalité de son ouvrage ne réside pas seulement dans cette approche, mais également dans sa perception de l'histoire de l'humanité, en rupture avec un évolutionnisme classique, puisqu'elle suggère une discontinuité historique importante, notamment dans les relations entre hommes et femmes.

Quand régnait l'harmonie entre les sexes

Riane Eisler a exhumé un passé enfoui où régnait une harmonie au sein du genre humain, entre les moitiés féminine et masculine. A l'instar d'autres scientifiques, elle a mis en évidence des civilisations du paléolithique et du néolithique fonctionnant sur une logique de non domination, en fait, très éloignées du modèle qui prévaut actuellement. Ces sociétés, d'une essence résolument pacifique, partageaient une dévotion pour les valeurs féminines, n'impliquant pas une subordination de l'homme à la femme.

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Un homme des tourbières de 4000 ans


Les résultats des tests pratiqués sur des parties de ses restes mommifiés permettent d'établir sa date de naissance aux environs de -2000 avant JC, il devient ainsi le plus vieil homme des tourbières jamais découvert.

Ce jeune homme avait été exhumé il y a deux ans dans le conté de Laois en Irlande.

Les cadavres des tourbières que l'ont trouve en Europe du nord ont cette particularité d'être très bien conservés.

Map

Meilleur du Web: Découverte archéologique majeure d'une culture amérindienne méconnue

Les fouilles dans un cimetière vieux de plus de mille ans ont mis au jour les tombes de puissants guerriers parés d'or. Cette découverte, l'une des plus fructueuses réalisées en Amérique depuis plusieurs décennies, offre un aperçu d'une culture méconnue.

Fouilles archéologiques Panama
© David Coventry
Dans un champ d'herbes hautes brûlées par le soleil, au centre du Panama, l'or semblait jaillir du sol ; l'archéologue Julia Mayo avait attendu ce moment si longtemps... Mais, ce jour-là, elle était complètement bouleversée.

Déterminée à exhumer de nouveaux vestiges de la culture ancienne qu'elle étudiait depuis son doctorat, Julia Mayo avait réalisé, en 2005, avec son équipe, ses premiers relevés géophysiques sur un site appelé El Caño. Ces derniers lui avaient permis d'identifier un cercle de sépultures tombées depuis longtemps dans l'oubli.

En 2010, l'équipe y a creusé une fosse de près de 5 m et découvert la dépouille d'un chef de guerre couvert d'or - deux plastrons bosselés, quatre brassards, un bracelet de clochettes, une ceinture de perles creuses en or aussi grosses que des olives, plus de 2 000 minuscules sphères disposées comme si elles étaient jadis cousues sur une écharpe cérémonielle et des centaines de perles tubulaires dessinant un motif en zigzag sur l'un des mollets du dignitaire.

À elles seule, cette trouvaille aurait pu être celle de toute une vie, mais ce n'était qu'un début. Julia Mayo venait de tomber sur un vrai filon. L'équipe est revenue l'an dernier pendant la saison sèche et a mis au jour une deuxième sépulture, aussi riche que la première.

Carte de localisation du site archéologique d’El Cano au Panama
© Illustration du NGMCarte de localisation du site archéologique d’El Cano au Panama.

Arborant deux disques en or sur la poitrine, deux sur le dos, quatre brassards et une émeraude translucide, le défunt était assurément un autre chef important. Près de lui gisait un bébé, paré d'or de la même façon - probablement son fils.

Les deux corps reposaient sur une couche de squelettes humains entremêlés, sans doute des esclaves ou des captifs de guerre sacrifiés. Des tests au carbone 14 ont permis de dater les sépultures d'environ 900 apr. J.-C. - époque où la civilisation maya, à quelque 1 290 km au nord-ouest, commençait à péricliter.

Star of David

Un ex-espion du Mossad affirme qu'Israël a participé au programme nucléaire iranien

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Les débuts du site nucléaire de Bushehr en 1975
© Wikimedia Commons
Jeffrey "Shuki" Gould, ancien espion israélien, a entrepris d'écrire ses mémoires et vient d'en livrer un avant-goût : le Mossad aurait participé, en 1974, à la fondation du futur site nucléaire iranien de Bouchehr.


"J'ai 82 ans, qu'est-ce que vous voulez qu'ils me fassent". Jeffrey "Shuki" Gould sait que les mémoires qu'il est en train d'écrire depuis sa retraite en Australie risquent de ne pas plaire à tout le monde. Cet ancien agent du Mossad, le service du renseignement extérieur israélien, a participé à trois guerres et doit avoir son lot d'histoires à raconter sur les secrets de l'État hébreu, rapporte le quotidien israélien Haaretz.

Il en a d'ailleurs fourni un avant-goût explosif, le 29 juillet, à Ausraelim, un site pour Israéliens vivant en Australie. Jeffrey Gould affirme, en effet, que le Mossad a participé à la fondation du site nucléaire de Bouchehr en Iran. Il raconte avoir lui-même supervisé le travail des 800 ouvriers, essentiellement des Afghans et des Indiens, sur ce site. "Paradoxalement, Jeffrey Gould et d'autres Israéliens ont contribué à la construction du réacteur nucléaire qui est aujourd'hui considéré comme une telle menace par Israël. Ce réacteur est devenu le fondement du programme nucléaire avancé iranien tel que nous le connaissons aujourd'hui", souligne Ron Porat, qui anime le site Ausraelim.

Sherlock

Irlande : un ancien piège à poissons découvert sur les quais de Dublin

Un_ancien_piège_à_poissons_découvert_sur_les_quais_de_Dublin
© Inconnu

Découvert par des archéologues sur le site de construction de Diageo à Victoria Quay à Dublin, ce serait un ancien piège à poissons datant du Mésolithique.

Le piège en osier a été découvert au point le plus profond lors de fouilles à proximité d'un réservoir. Il semble être extrêmement bien conservé. Jusqu'à présent, seul des artéfacts post-médiévaux ont été trouvés sur le site. Le travail archéologique est menée dans le cadre des préparatifs d'un nouveau système de drainage des eaux de pluie près de la rivière Liffey. D'après l'archéologue Eoin Halpin, "c'est une belle pièce archéologique et il est incroyable de penser qu'un tel artéfact aussi délicat ai pu subsister sous sous quelque trois mètres de terre."

Le site a été fouillé en deux étapes et toutes deux ont donné des preuves d'anciennes activités près de la rivière sous forme de structures en bois. Un piège à poisson similaire avait été trouvé en 2007 à Spencer Dock, sur la rivière Liffey par l'archéologue Melanie McQuaid. La datation avait donné un âge d'environ 6500 ans, soit du Mésolithique. Les archéologues s'attendent à ce que le piège à poissons récupéré sur le site de Diageo ait à peu près le même âge, mais il faudra quelques semaines pour amener à terme le processus de datation.

Ce piège à poissons est le seul élément d'importance découvert dans la zone et il n'est pas prévu que d'autres objets soient trouvés.

Take 2

Stanley Kubrick, les sociétés secrètes et la pédocriminalité


Cult

Les Verts allemands s'adonnaient à la pédophilie dans une communauté Emmaüs

Au début des années 80, dans la communauté Emmaüs de Kamp-Lintfort, près de Daschsberg en Allemagne, la pédophilie était pratiquée et encouragée au quotidien par un groupe d'écologistes. Aujourd'hui les Verts allemands aimeraient bien faire oublier que dans les années 70 et 80, une partie d'entre eux demandaient la légalisation de la pédophilie et considéraient le sexe entre adultes et enfants comme une des avancées de la grande libération sexuelle de mai 68.

La pédophilie, c'est écolo

Il s'agit bien ici d'une communauté du Mouvement Emmaüs fondé par l'Abbé Pierre mais le mouvement lui-même n'est pas en cause. Le 21 juillet l'hebdomadaire allemand Die Welt a publié des témoignages de victimes de l'idéologie pédophile des Verts allemands dont certains affichaient publiquement leur goût pour les enfants et les jeunes adolescents. Un témoin raconte à Die Welt comment, dans cette communauté colonisée et détournée de ses objectifs par un groupe d'écologistes allemands, des enfants de 12 ans recevaient des bonbons, de l'argent de poche, des magazines pornographiques et des cigarettes quand ils acceptaient d'avoir des contacts sexuels avec des adultes. On disait à chaque enfant que c'était à lui de décider, mais dans la réalité, affirme aujourd'hui un enfant de l'époque, les jeunes membres de la communauté étaient exploités sexuellement, et ce de manière répétée. Parmi les délinquants sexuels, il y avait Herman Meer, membre de la direction des Verts du Land de Rhénanie-du-Nord - Westphalie et chef de la communauté Emmaüs en cause. Meer ne cachait son attirance pour les jeunes garçons. Il disait agir comme les philosophes grecs qui avaient des relations sexuels avec leurs élèves. En septembre 1983, la communauté de Kamp-Lintfort a accueilli un congrès des jeunes Verts qui a surtout débattu du sexe avec les enfants. Les participants étaient partagés à peu près à égalité entre les partisans d'un abaissement de l'âge de l'initiation sexuelle et ceux qui s'y opposaient. Si certains proposaient d'abaisser à 12 ans l'âge légal pour le sexe entre adultes et enfants, d'autres ne voyaient aucun problème à avoir des contacts sexuels avec des enfants de 6 ans.

Die Welt-Capture d’écran de l’article de Die Welt mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire
© Die WeltCapture d’écran de l’article de Die Welt mis en ligne sur le site de l’hebdomadaire