© getty images/istockphoto/OskanovRuines de l’ancienne Hiérapolis, dans l’actuelle Turquie
Pour les Romains, la porte des Enfers était bien plus qu'un terme figuratif; c'était un lieu physique. Ils y pratiquaient des sacrifices aux apparences surnaturelles, lors desquels des animaux aussi gros que des bœufs mouraient sans intervention visible. Toutefois, loin d'abriter une force maléfique, ces portes cachaient un secret... scientifique.
Les mythes entourant les dieux des panthéons grecs ou romains faisaient partie intégrante du quotidien au temps de l'Antiquité. Chaque divinité avait au moins un temple qui lui était exclusivement dédié et les pèlerins s'y rendaient pour déposer des offrandes ou pour faire des sacrifices afin d'en obtenir les bonnes grâces.
Chaque lieu avait des rituels particuliers. L'un des rites les plus mystérieux se déroulait dans le Plutonium, le sanctuaire dédié à Pluton, le dieu romain des enfers, aussi connu sous le nom d'Hadès chez les Grecs.
Plusieurs textes anciens décrivaient ces sanctuaires comme possédant une porte vers les enfers, où des prêtres castrés procédaient à des sacrifices « surnaturels ».
Des animaux, de l'oiseau jusqu'au bœuf, mouraient sans cause apparente quand on les amenait devant ces portes, alors que les prêtres restaient debout. Ce « miracle » était, à l'époque, attribué à leur dévouement et à leur statut d'eunuques.
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