Histoire SecrèteS


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Les mythiques jardins suspendus de Babylone auraient bien existé... mais ailleurs

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L'emplacement de l'une des sept merveilles de l'Antiquité est purement et simplement remis en question par une universitaire britannique, rapporte le Guardian. Les mythiques jardins suspendus supposés dominer Babylone restaient en partie un mystère, puisque les archéologues n'avaient jamais réussi à en trouver la trace, conduisant certains à douter de leur existence même.

Après dix-huit années de recherches, Stephanie Dalley, de l'université d'Oxford, pense avoir rassemblé suffisamment de preuves pour conclure que ces fabuleux jardins avaient en fait été construits à Ninive, à presque 500 km au nord de Babylone, au début du VIIe siècle av. J.-C. Un écart de localisation qui redistribue quelque peu les forces en présence, puisque Ninive se situait du côté des Assyriens, dans le nord de la Mésopotamie, et non chez les Babyloniens, plus au sud, leurs ennemis jurés - les deux territoires se trouvant dans l'actuel Irak. Ainsi, les prouesses techniques et artistiques de ces jardins spectaculaires, où des fontaines d'eau étaient alimentées par de lointaines sources de montagne à travers un système de canaux et de barrages innovant, reviendrait donc au roi assyrien Sennachérib, plutôt qu'au roi de Babylone, Nabuchodonosor II.

Blackbox

De mystérieuses plaques de cuivre découvertes à Hippos déconcertent les archéologues

Tout d'abord découverts au cours d'une fouille il y a deux ans, des plaques de cuivre en forme de disque restent un mystère.

Le site d'Hippos vue du ciel
© InconnuLe site d'Hippos vue du ciel
Elles ont été trouvées par les archéologues près de l'ancien site d'Hippos (aussi appelé Antioche de la Décapole ou Sussita) juste à l'est de la mer de Galilée.


Commentaire : Pour situer l'emplacement du site de fouilles archéologiques - qui se trouve en Israël près du lac Tibériade, anciennement nommée Mer de Galilée - suivez la petite carte située en haut et à droite de la page, sous le titre.


Aussi, les archéologues impliqués dans les fouilles du site demandent l'aide des chercheurs et du public pour les aider à trouver une réponse à l'énigme.

« Ils ont été retrouvés dans la nécropole d'Hippos au cours de différentes fouilles », a déclaré l'archéologue israélien Michael Eisenberg de l'Institut d'archéologie Zinman à l'Université d'Haïfa, en Israël.

Il dirige le Projet de fouilles Hippos, qui a permis la découverte de vestiges monumentaux remarquablement bien conservés. Des objets ont aussi été mis au jour dans cette ancienne cité gréco-romaine, en haut d'une montagne qui surplombe la mer de Galilée.

« Les disques ont été trouvés très près de tombes pillées et ouvertes. C'était le Dr Alexander Lermolin, conservateur de l'Institut de Haïfa, qui a d'abord trouvé les objets au cours d'une fouille au détecteur de métaux. Ils étaient passés totalement inaperçus, même par nous, et à première vue ils ont l'air plutôt modernes. »

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La découverte de l'Australie n'était peut être pas accidentelle

Une récente étude remet en cause la façon dont a été découverte l'Australie. Selon le spécialiste Alan Williams, ceci ne se serait pas fait totalement par hasard. Une chose qu'il veut prouver en reconstituant l'histoire de la population australienne ainsi que ses évolutions.

Les populations sont faites de changements, d'échanges. Ceux-ci sont favorisés par les colonisations, les conquêtes, le climat, ou encore le mode de vie. Or, depuis longtemps, on pensait que la découverte de l'Australie était le pur fruit du hasard, provoquée par quelques familles, voyageant sur des radeaux échoués sur les plages australiennes. Mais la théorie portée par Alan William, professeur à l'Université Nationale d'Australie remet sérieusement en cause cette hypothèse.

Grâce à de nouveaux travaux, le chercheur a en effet posé un nouveau constat : la population originelle aurait compté entre 1.000 et 3.000 personnes de plus que ce qui était estimé jusqu'ici. Ce nombre atteint, la question du hasard dans la découverte de ce grand morceau de terre est alors une nouvelle fois soulevée, autorisant à penser à de potentielles tentatives d'explorations de la part de ces premiers migrants.

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Les hommes ont peut-être atteint les Amériques il y a 22000 ans

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Artéfacts lithiques de Toca da Tira Peia.
D'après une étude, les hommes auraient vécu en Amérique du Sud à l'apogée de la dernière ère glaciaire, soit des milliers d'années plus tôt qu'on ne le pensait.

Une équipe affirme avoir trouvé des outils de pierre vieux de 22.000 ans, sur le site de Toca da Tira Peia au Brésil, bien que d'autres archéologues contestent cette déclaration.

Christelle Lahaye de L'université Michel Montaigne Bordeaux 3, et ses collègues, ont fouillé un abri sous roche dans le nord-est du Brésil. Ils y ont trouvé 113 outils de pierre.

L'équipe a daté les sédiments, dans lesquels les outils ont été enterrés, en utilisant une technique qui détermine le moment où les sédiments ont été exposés à la lumière la dernière fois.

Star of David

Les autorités britanniques avaient prévu la guerre - et la défaite arabe - en Palestine en 1948

Traduit par Djazaïri

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Mai 1948 : barbelés séparant secteurs juif et arabe de Jérusalem
Des rapports britanniques déclassifiés documentent l'intensification du conflit, l'approbation par l'opinion publique juive de la position pro-terroriste de ses dirigeants et observent que les armées des pays arabes étaient le « seul espoir » des Palestiniens.


Le gouvernement britannique savait dès le moment où il avait envisagé le retrait de ses forces de Palestine il y a plus de 60 ans que la partition du territoire et le fondation de l'Etat d'Israël aboutiraient à la guerre et à la défaite des Arabes, ainsi que le montrent clairement des documents secrets rendus publics.

Ces documents, qui ont une remarquable résonance contemporaine, révèlent comment les autorités britanniques se contentaient de regarder les colons juifs prendre le contrôle de toujours plus de terres arabes.

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Aux Etats-Unis, les premiers colons auraient eu recours au cannibalisme

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Photo du crâne de l'adolescente fille qui porte plusieurs marques de coups pour le briser, ainsi que des traces de profondes entailles et moulage reconstituant sa tête. | AFP/Don Hurlbert
C'est un cold case de plus de 400 ans qui vient d'être élucidé. Des rumeurs sur certains des premiers colons américains circulaient depuis un certain temps. A Jamestown, en Virginie, la plus ancienne colonie américaine, les récits des pénuries du début du XVIIe siècle abondent. Certains rapportant que les hommes ont dû manger des rats, des chiens, des serpents, des semelles de chaussure et même leurs morts pour survivre. Jusqu'ici, les historiens et les scientifiques restaient sceptiques.

Pour la première fois, une équipe d'archéologues a découvert des os humains qui montrent que certains colons ont bien eu recours au cannibalisme pour survivre. Une expédition, menée par Douglas Owsley et soutenue par le Musée national d'histoire naturelle du Smithsonian, a découvert les restes d'une fillette de 14 ans qui présentent des signes de cannibalisme. "Il s'agit d'un cas clair de démembrement du corps et d'arrachage de tissus pour la consommation", explique M. Owsley. Selon lui, la victime était déjà morte, et il caractérise la façon dont elle a été mangée de "désespérée".

Megaphone

L'effroyable imposture du rap

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Le livre de Mathias Cardet n'a jusqu'à présent laissé personne indifférent. Toute la presse gauchiste, branchouille et soi-disant indépendante n'a pas hésité à stigmatiser cet essai, rappelant du même coup que son éditeur n'était autre que l'insolent Alain Soral. De là à trouver de la propagande fasciste, il n'y aurait donc qu'un pas ! Mais soyons sérieux le temps d'un article... C'est ainsi que Diktacratie, se refusant de faire le jeu d'un quelconque parti, s'est appliqué à lire plume à la main ce livre noir du rap pour en faire le plus objectivment possible sa propre synthèse :

Cétait il y a moins de 50 ans. Les ségrégations raciales sévissaient encore brutalement aux Etats-Unis. De Martin Luther King au Black Panther Party d'Huey P. Newton, les contestations y étaient nombreuses et l'insurrection à tout moment possible. Le pays semblait au bord de la guerre civile. C'est pourquoi les pouvoirs en place ont oeuvré sournoisement pour préserver leurs privilèges oligarchiques tout en proclamant plus d'égalité civique... En 1966 par exemple, le Projet 100 000 du Secrétaire à la Défense Robert McNamara permit ainsi aux plus pauvres - entendez aux noirs - d'intégrer en masse l'armée pour ensuite aller animer les premières lignes du conflit vietnamien. La protestation sur le sol américain se fit donc légitimement plus radicale.

Comment alors la rendre moins nocive tout en la laissant s'exprimer ?

People 2

Marija Gimbutas, archéologue et préhistorienne de l'ère matristique

Marija Gimbutienė,  archéologue matristique lituanienne
© InconnuMarija Gimbutienė, archéologue matristique lituanienne

Marija Birutė Alseikaitė ou Marija Gimbutienė, généralement connue comme Marija Gimbutas est née le 23 janvier 1921 à Vilnius et morte le 2 février 1994 à Los Angeles, Californie, USA. Elle est une archéologue et préhistorienne américaine d'origine lituanienne.

La culture préhistorique de la déesse

Durant quinze ans, Marija Gimbutas effectue des fouilles archéologiques dans le sud - est de l'Europe méditerranéenne, révélant au monde l'existence d'une civilisation pré-indo-européenne dénommée « culture préhistorique de la déesse », ayant existé à partir du Paléolithique et perduré plus de 25 000 ans. Le langage de la déesse (titre original : The language of the Goddess, 1989), La civilisation de la déesse (1991), Déesses et dieux de la vieille Europe (1974) comptent parmi ses œuvres majeures, qui lui valent une renommée posthume mondiale. Le langage de la déesse est également le titre d'une exposition qui lui fut consacrée en Allemagne au musée Frauen à Wiesbaden en juin 1993.

Che Guevara

Régis Debray : l'homme qui parlait trop

Régis Debray
© InconnuRégis Debray

Dans la mafia, il baccio della morte est pratiqué par un parrain mafieux sur les membres de la famille dont l'exécution a été décidée. La visite de Regis Debray (1) dans le maquis bolivien prend rétrospectivement les apparences d'un baiser de la mort qui se soldera quelque temps plus tard par la traque acharnée du Che et son infâme exécution.

S'il plane une certaine incertitude quant aux déclarations exactes des uns et des autres dans cette sombre affaire, la trajectoire ultérieure de Régis Debray dans les arcanes du pouvoir, son goût immodéré pour les titres ronflants, ses accointances avec les services d'intelligence français, ses déclarations impétueuses et revanchardes contre la Révolution cubaine et la personnalité de Che Guevara, lèvent tout doute sur la facette cynique de ce renégat et son esprit d'accommodement en fonction des circonstances et des époques.

L'ancien « guérillero » égaré dans la selva bolivienne devenu conseiller présidentiel est parfaitement à son aise dans les salons parisiens. De présidence en mission, de mission en direction (2), Régis Debray est un serviteur obligeant des instances de pouvoir de « gauche » comme de droite. Il a joué en 2004 un rôle de premier plan dans l'enlèvement, la séquestration et l'exil forcé du président haïtien Jean-Bertrand Aristide comme le précise l'historien et philosophe français Claude Ribbe, témoin privilégié des événements.(3)

USA

Meilleur du Web: Kennedy, le lobby et la bombe

Il y a exactement cinquante ans se jouait un épisode déterminant dans l'histoire de la « démocratie états-unienne » ; une lutte épique dont le dénouement engagea l'avenir du monde entier. Laurent Guyénot nous en rappelle l'enjeu.

JFK, Dallas, 1963
© Inconnu
Kennedy et l'AIPAC

En mai 1963, le Foreign Relations Committee du Sénat des États-Unis ouvrait une enquête sur les opérations clandestines d'agents étrangers sur le sol américain, visant particulièrement l'American Zionist Council et la Jewish Agency for Israel [1] . L'enquête était motivée par un rapport du président de cette commission permanente, William Fulbright, rédigé en mars 1961 (déclassifié en 2010), indiquant : « Dans les années récentes, il y a eu un nombre croissant d'incidents impliquant des tentatives par des gouvernements étrangers, ou leurs agents, pour influencer la politique étrangère américaine par des méthodes sortant des canaux diplomatiques normaux. » En évoquant ces méthodes incluant des « activités secrètes aux États-Unis et ailleurs », Fulbright faisait allusion à l'« Affaire Lavon [2] » de 1953, où des juifs égyptiens entraînés en Israël perpétrèrent contre des cibles britanniques plusieurs attentats à la bombe destinés à être mis sur le compte des Frères musulmans et ainsi décrédibiliser Nasser aux yeux des Britanniques et des États-uniens. L'enquête du Sénat mit à jour une activité de blanchiment d'argent par laquelle la Jewish Agency (organisme indissociable de l'État d'Israël, dont elle avait été le précurseur) faisait parvenir des dizaines de millions de dollars à l'American Zionist Council, principal lobby israélien aux États-Unis. Suite à cette enquête, le Département de la Justice, sous l'autorité de l'Attorney General Robert Kennedy, exigea qu'en vertu de son financement par l'État d'Israël, l'American Zionist Council soit enregistré comme « agent étranger », soumis aux obligations du Foreign Agents Registration Act de 1938, qui impliquait une étroite surveillance de ses activités.

Cette tentative de contrer le parasitage grandissant de la politique états-unienne par Israël recevait l'appui du président, bien entendu. À l'époque où il n'était encore qu'un jeune journaliste couvrant la conférence inaugurale des Nations Unies, John Kennedy avait été troublé par la capacité d'Israël d'acheter des politiciens, et jusqu'au président lui-même. En reconnaissant l'État d'Israël le 15 mai 1948 (dix minutes après sa procalamation officielle), contre l'avis unanime de son gouvernement, le président Harry Truman n'acquit pas seulement une place dans l'histoire biblique (« L'acte historique de reconnaissance de Truman restera gravé pour toujours en lettres d'or dans les quatre mille ans d'histoire du peuple juif [3], » proclama l'ambassadeur isaélien) ; Truman empocha également deux millions de dollars pour relancer sa campagne de réélection. « C'est pour ça que notre reconnaissance d'Israël fut si rapide », confia Kennedy à son ami romancier et essayiste Gore Vidal [4]. En 1960, John Kennedy reçut lui-même une offre d'aide financière du lobby israélien pour sa campagne présidentielle. Il résuma ainsi à son ami journaliste Charles Bartlett, la proposition du mécène Abraham Feinberg : « Nous savons que votre campagne est en difficulté. Nous sommes prêts à payer vos notes si vous nous laissez le contrôle de votre politique au Moyen Orient. » Bartlett se souvient que Kennedy se promit que, « si jamais il devenait président, il allait faire quelque chose pour changer ça [5]. » En 1962-63, il soumit sept projets de loi pour réformer le financement des campagnes électorales du Congrès ; toutes furent combattues avec succès par les groupes d'influence qu'elles visaient.

Tous les efforts du gouvernement pour limiter la corruption de la démocratie américaine par les agents d'Israël furent stoppés net par l'assassinat de Kennedy et le remplacement de son frère à la Justice par Nicholas Katzenbach. L'American Zionist Council échappa au statut d'agent étranger en se dissolvant et se renommant American Israel Public Affairs Committee (AIPAC). Dix ans plus tard (le 15 avril 1973), Fullbright constatait sur CBS : « Israël contrôle le Sénat américain. [...] La grande majorité du Sénat américain - autour de 80 % - soutient complètement Israël ; Israël obtient tout ce qu'il veut [6]. » L'AIPAC poursuivit les mêmes pratiques, en échappant même à toute sanction lorsque ses membres furent pris flagrant délit d'espionnage et de haute trahison : en 2005, deux responsables de l'AIPAC, Steven Rosen et Keith Weissman, furent acquittés après avoir reçu d'un membre de l'Office of Special Plans au Pentagone, Larry Franklin, des documents classés secret-défense et les avoir transmis à un haut fonctionnaire d'Israël. En 2007, John Mearsheimer et Stephen Walt démontraient dans leur livre sur Le Lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine, que l'AIPAC et les lobbies pro-israéliens de moindre importance étaient la principale cause de la guerre d'Irak et, plus largement, le facteur déterminant dans la politique étrangère états-unienne au Proche-Orient. Étant donné que rien n'a changé, il n'y a aucune raison pour que le gouvernement de Benjamin Netanyahou ne réussisse pas à obtenir également des États-Unis la destruction de l'Iran qu'elle ne cesse de réclamer.

Commentaire: « Le documentaire exceptionnel Evidence of Revision maintenant disponible en français »
Evidence of Revision [Preuves de Falsification] est un documentaire en six parties qui dévoile des archives originales et historiques dont le contenu prouve que les événements les plus déterminants de l'Histoire moderne de l'Amérique ont été délibérément présentés au public sous un faux jour.

Les images d'archives et les interviews dévoilées dans cette série de DVDs vous feront plonger au cœur d'événements qui ont marqué l'Histoire américaine et qui ont eu des répercussions mondiales - des assassinats du président Kennedy et de son frère Robert Kennedy au meurtre de Martin Luther King, en passant par le massacre de Jonestown.