© AJ PHOTO / BSIP / AFPLes filles sont davantage touchées par la souffrance psychologique, souligne l'enquête de l'Unicef sur les enfants et adolescents français, publiée le 23 septembre 2014.
L'Unicef a mené une consultation nationale auprès de 11 232 enfants et adolescents français. Voici ses conclusions.
Pour la deuxième année consécutive, l'Unicef a mené une consultation auprès de 11 232 enfants et adolescents français de 6 à 18 ans. Ils ont été interrogés de mars à mai 2014 via un questionnaire sur internet. Cette enquête doit être remise aux secrétaires d'État à la Famille, Laurence Rossignol, et à la Lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, mardi 23 septembre. Mais ses conclusions ont déjà été rendues publiques.
Cette étude confirme tout d'abord les résultats de la précédente :"17% environ des enfants et des adolescents peuvent être considérés en situation de privation en termes de niveau de vie". Mais elle met aussi en évidence"les formes de souffrance qui résultent, non pas d'une privation d'ordre matériel, mais d'une faiblesse de liens" avec l'entourage : la famille, les amis, l'école.
Plus d'un tiers des jeunes en "souffrance psychologique"Quelque 40,4% des enfants et adolescents sondés disent se sentir "tristes ou cafardeux", 25,8% traversent des phases d'apathie et 30,2% perdent confiance en eux. A partir de ces proportions, les auteurs de l'enquête ont calculé un indice global de"souffrance psychologique".
Ils en concluent que "36% des jeunes ayant participé à la consultation peuvent être considérés comme en souffrance psychologique". Cette proportion atteint 43% chez les plus de 15 ans. Le fait d'être une fille, la peur de l'échec scolaire et le harcèlement sur les réseaux sociaux augmentent les risques d'être affecté.
Commentaire: Alors oui, la bonne nouvelle, c'est que la bonté est contagieuse. A contrario, cela signifie également que les comportements pathologiques s'attrapent comme une maladie... Et dans la balance, en observant ce qui se passe, au hasard... sur l'ensemble de la planète?, et bien, on sait de quel côté ça penche...
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