Nos enfants et petits-enfants sont façonnés par les gènes que nous leur transmettons en héritage, mais de nouvelles recherches révèlent que les épreuves et la violence peuvent aussi laisser leur empreinte.
© Javier Hirschfeld/BBCLa résonance émotionnelle dans le traumatisme générationnel ou quand l'enfant communique très souvent une souffrance plus ou moins enfouie d’un membre de sa famille.
En 1864, vers la fin de la guerre civile américaine, les conditions de vie dans les camps de prisonniers de guerre confédérés avaient atteint un niveau jamais égalé. Il y avait une telle surpopulation dans certains camps que les prisonniers, soldats de l'armée de l'Union venus du nord, occupaient chacun un espace égal à celui de la superficie d'une tombe. Le taux de mortalité des prisonniers a grimpé en flèche.
Parmi ceux qui ont survécu, beaucoup ont été marqués à vie par les douloureuses expériences. Ils ont ensuite réintégré la société avec une santé déficiente,
de moins bonnes perspectives d'emploi et une espérance de vie plus courte. Mais l'impact de ces difficultés ne s'est pas arrêté à ceux qui en ont fait l'expérience. Elle a également eu
des conséquences sur les enfants et les petits-enfants de ces prisonniers, et ces conséquences semblent avoir été transmises à la lignée masculine des familles.
Bien que leurs fils et petits-fils n'aient pas souffert des épreuves des camps de prisonniers de guerre — et quand bien même ils aient bénéficié de bons soins pendant leur enfance — ils ont été affectés par des taux de mortalité plus élevés que la population générale. Il s'est avéré que les prisonniers de guerre avaient transmis une partie de leur traumatisme à leur progéniture.
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