La Science de l'EspritS


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Des souvenirs transmis génétiquement entre générations

Une étude rapportée dimanche par la BBC évoque la possibilité que le comportement animal soit influencé par des événements vécus par des générations précédentes, suggérant donc l'existence d'une "mémoire génétique".

Des expériences menées par l'Emory University School of Medicine dans le cadre d'une étude publiée dans la revue scientifique Nature Neuroscience ont montré qu'un événement traumatisant pouvait affecter l'ADN du sperme et modifier le cerveau et le comportement de générations suivantes. Des souris entraînées à éviter une odeur auraient ainsi transmis leur aversion à leurs "petits-enfants". Aux yeux des chercheurs, ces résultats sont particulièrement importants pour les recherches concernant phobie et anxiété.

Après avoir inculqué aux souris la crainte d'une odeur similaire à celle des fleurs de cerisier, les chercheurs ont montré qu'une partie de l'ADN responsable de la sensibilité à cette odeur était devenue plus active dans le sperme des souris. La progéniture directe des premières souris ainsi que la génération suivante se sont ensuite montrées "extrêmement sensibles" à l'odeur des fleurs de cerisier au point de l'éviter sans l'avoir connue auparavant.

2 + 2 = 4

Flashback SOTT Focus: Science et Religion

Traduction : SOTT

Darwin & Jesus
© Inconnu

La corruption de la science est l'un des plus grands problèmes auquel notre monde ait jamais fait face ; elle pourrait, en effet, entraîner l'extinction de l'humanité. Cette perspective m'effraie et devrait vous effrayer. Mais bien plus que d'être effrayée, mon cœur a été brisé par la réalisation que le meilleur espoir de la race humaine - la Vérité, la merveilleuse Vérité - a été violemment attaquée et dénaturée par les gardiens du temple en personne : les scientifiques eux-mêmes sous l'influence d'un réseau ramifié de conspirations pathologiques réciproques totalement séparées du corps de l'humanité normale.

J'étais plutôt jeune lorsque j'ai appris pour la première fois que la science pouvait commettre des erreurs ; j'ai grandi à côté de chez un enfant dont la mère avait pris du thalidomide durant la grossesse. À quatorze ans, notre médecin de famille m'a prescrit des « pilules diététiques » : des méthamphétamines. Elles ont presque détruit ma santé à jamais. Plus tard, j'ai appris grâce à l'émission d'information « 20/20 » que le traitement recommandé que mon grand-père avait reçu pour son hypertension, fourni par le Département des anciens combattants, l'avait en réalité tué. Ce ne sont que quelques temps forts d'une vie d'expériences avec des médecins et autres professionnels de santé qui en fait se trompaient environ soixante-quinze pour cent du temps et les vingt-cinq pour cent restants où ils ne se trompaient pas n'étaient pas primordiaux. Dans toutes les situations critiques, si j'avais suivi les conseils de mon médecin pour moi-même ou mes enfants, il y aurait eu de graves conséquences fâcheuses.

Cette perspective est certainement démoralisante mais c'est ce qu'elle est : les médecins ne sont pas formés à vous aider à vivre sainement, ils sont formés par des écoles de médecine financées par des laboratoires pharmaceutiques à soutenir l'économie du médicament. J'ai une fois entendu que dans la Chine ancienne, il était exigé des praticiens de la médecine qu'ils affichent sur leur porte le nombre de leurs patients qui avaient décédés. Évidemment, cela les a fortement motivés à découvrir ce qui fonctionnait réellement parce que personne n'allait les consulter si leurs conseils et potions n'étaient pas bénéfiques. Ce serait bien si notre civilisation instituait un système similaire.

Heart - Black

Flashback SOTT Focus: Une théorie structurelle du narcissisme et de la psychopathie

Traduction : SOTT

Nourrisson au sein
© InconnuLe nourrisson croit que la mère/le sein/la nourriture, tout, fait partie de lui-même, il se voit uniquement au travers d'entrées neuronales.
« Le problème de la violence collective est l'une des questions les plus importantes que rencontre la société. Non seulement s'agit-il d'un sujet des plus cruciaux pour notre société américaine mais nous sommes aussi confrontés à des événements qui se produisent sur toute la planète, sur tous les continents et dans tous les pays... »
Ainsi parlait le Dr Ernest Wolf durant une conférence donnée lors du Symposium international de psychologie du soi à Dreieich, en Allemagne, en mai 2001, quatre mois avant le 11 septembre.

Cet essai fut récemment porté à notre attention, ayant été posté sur le forum SOTT dans le but exprès de mettre en avant la description de Wolf de la rage narcissique. Honnêtement, il s'agissait de la meilleure partie de cet essai ; le reste était désespérément confus et naïf.

Pourquoi ?

Eh bien, le Dr Wolf tente d'expliquer les causes du mal - individuel et macrosocial - en utilisant le cadre théorique du Dr Heinz Kohut de « psychologie du soi » (ou psychologie psychanalytique du soi). Avec tout le respect dû aux Drs Kohut et Wolf, nous pensons que cette théorie n'est pas mauvaise si l'on parle seulement d'êtres humains normaux qui sont nés en bonne santé et vivent dans un environnement fondamentalement sain. Cette théorie ne prend pas en compte le rôle des facteurs pathogéniques dans notre société - des êtres humains qui présentent des traits psychopathologiques anormaux - qui peuvent contaminer des groupes et même des sociétés entières, amenant un mal pandémique à des échelles macrosociales. De plus, cette théorie cherche à « faire partager la responsabilité » à toute la population, à ignorer le fait que le mal moral et le mal psychobiologique sont, en effet, interconnectés par l'intermédiaire de tant de relations causales et d'influences mutuelles qu'ils ne peuvent être distingués que par abstraction. Oui, le corps social doit être affaibli avant de succomber à une infection, mais s'il n'y a pas de pathogène contaminant, il restera simplement faible et inefficient.

Eye 1

Un chercheur en neurosciences découvre qu'il a le cerveau et les gènes d'un psychopathe

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© Inconnu
Dans un livre paru le mois-dernier, The Psychopath Inside, le chercheur en neurosciences James Fallon raconte avoir découvert qu'il avait le cerveau et les gènes d'un psychopathe.

Il examinait, rapporte le site Smithsonian, des images du cerveau (scan) de tueurs en série, dans le cadre d'un projet de recherche à l'Université de Californie à Irvine, afin d'identifier des patterns anatomiques liés aux tendances psychopathes dans la vie réelle. Il les comparait à des scans de personnes schizophrènes, déprimées, atteintes d'autres troubles mentaux et normales.

Il menait également une étude sur la maladie d'Alzheimer dans le cadre de laquelle il avait aussi sur son bureau des scans de son propre cerveau et de membres de sa famille. Arrivé au bas de cette pile, raconte-t-il, il « a vu ce scan qui était manifestement pathologique ». Il présentait une faible activité dans certaines zones des lobes frontaux et temporaux liées à l'empathie, la moralité et la maîtrise de soi. Ses vérifications ont abouti à « une révélation troublante »: le cerveau psychopathique était le sien.

« Je n'ai jamais tué personne, ou violé quelqu'un » dit-il. « Donc, la première chose que j'ai pensé était que peut-être mon hypothèse était fausse, et que ces zones du cerveau ne reflètent pas la psychopathie ou le comportement meurtrier ».

Mais les résultats de tests génétiques ont montré qu'il portait tous les allèles connus pour être liés à risque élevé d'agression, de violence et faible empathie tels qu'une variante du gène MAO-A.

Eye 1

Meilleur du Web: Fred et marie, le spot qui dénonce les pervers narcissiques

C'est l'histoire de Fred et Marie. Elle était belle, l'histoire. "Mon Fred", "Ma Marie", tout ça. Et puis un très sale truc les a rongés, tous les trois, Fred, Marie et l'histoire. Jusqu'à ce que tout vire au cauchemar. Le très sale truc, c'est que Fred est devenu le propriétaire de Marie, de sa vie, de son corps, de son apparence, de ses mots, de ses goûts. Il a fini par tout imposer, tout décider, tout contrôler. Le comportement typique d'un "pervers narcissique", pour reprendre l'expression en vogue.


Einstein

Il devient génie musical après une contusion cérébrale



Lachlan Connors était jusqu'à il y a peu un jeune collégien de Denver (Etats-Unis) comme les autres. Passionné de
crosse, un sport d'origine amérindienne à mi-chemin entre le hockey et le cricket, il présentait toutefois une remarquable inaptitude à la musique, incapable de mémoriser la moindre mélodie, raconte dans un reportage la chaîne américaine CBS4.

Un violent accident survenu lors d'un match allait pourtant bouleverser son destin : victime d'une contusion cérébrale, il fut sujet à des hallucinations et des crises d'épilepsie, l'empêchant de poursuivre dans le sport dont il comptait faire son métier.

Il s'aperçut alors qu'un étonnant changement était intervenu dans son cerveau : il disposait désormais d'une insolente facilité pour jouer des instruments de musique. Il maîtrisa donc rapidement une dizaine d'instruments (piano, guitare, mandoline, ukulélé, harmonica, cornemuse...), et joue aujourd'hui dans l'ensemble de musique de son collège, en utilisant sa seule oreille. Il explique que "la musique est ce qui [lui] donne envie de [se] lever le matin", la passion qui l'anime plus qu'aucune autre.

Bad Guys

Le gouvernement est un aimant pour la corruption

Les partisans d'un dégraissage de l'État viennent de gagner quelques munitions: les gouvernements sont des aimants pour la corruption, ont conclu les chercheurs des universités de Harvard et de Pennsylvanie.

Au cours de leurs expériences, ils ont demandé à 622 étudiants indiens de réaliser un certain nombre de tâches démontrées comme étant révélatrices d'un comportement corrompu chez les fonctionnaires du gouvernement. Ils ont constaté que les étudiants qui souhaitaient travailler pour le gouvernement étaient les moins susceptibles d'adopter un comportement volontaire ou généreux, et qu'ils étaient les plus enclins à la tricherie.

L'étude était décomposée de trois parties. Au cours d'une première expérience, les participants ont du lancer 42 fois un dé et rendre compte des résultats qu'ils obtenaient. Plus ils obtenaient un résultat total élevé, et plus ils étaient payés. Les chercheurs ont constaté que beaucoup trichaient, plus d'un tiers des participants ayant déclaré des totaux anormalement élevés

Book 2

La conception néo-darwinisme et matérialiste est fausse selon Thomas Nagel

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Le philosophe britannique Thomas Nagel vient de publier un petit livre dense qui a suscité une grande controverse, surtout dans les milieux scientifiques. Nagel annonce sans hésitation la fin des conceptions matérialistes. Dans l'introduction de l'ouvrage, il affirme la nécessité de revoir la place de la physique dans la description de la nature. Mieux encore, il prophétise en suggérant que l'histoire de la pensée est à un point d'inflexion et que des savants de notre époque ainsi que leurs successeurs vont faire des découvertes et élaborer des conceptions dont nous n'avons aucune idée tant elles seront inédites. En ligne de mire deux grandes impasses ; celle de la conscience avec ses contenus mentaux irréductibles à des mécanismes physiques et celle de l'explication néo-darwinienne de l'évolution (T. Nagel, Mind and Cosmos, Oxford University Press, 2012) Ce livre fait date et si le grand basculement de la science se déroule comme prévu, c'est-à-dire avec une conception alternative de la nature, alors on pourra dire que Nagel aura été visionnaire en la matière si j'ose dire. Pour situer ce livre il est utile rappeler les grandes questions scientifiques devenues des énigmes. Il y en a quatre, plus une cinquième qui est une énigme de philosophie existentielle et de « théologie ».

Première conjecture, l'énigme de l'univers ; ainsi que de la matière dont les détails sont livrés par les mécaniques quantiques. La question de l'univers risque de ne jamais être résolue. Mais la « substance quantique » s'offre aux réflexions métaphysiques. Deuxième conjecture, l'énigme de la vie. Comment la nature est-elle passée du monde prébiotique au monde organisé autoreproducteur des premières cellules vivantes ? Troisième conjecture, l'énigme des animaux pluricellulaires et de la reproduction sexuée avec l'origine des espèces. Quatrième conjecture, l'énigme de la conscience chez l'homme. Et enfin, la conjecture philosophique sur les réalités qu'il est malaisé de désigner et qui dépassent la raison, les réalités spirituelles et divines, avec des facultés non ordinaires, la précognition, l'expérience mystique, la création artistique, etc. L'essai épistémologique proposé par Nagel interroge les trois énigmes scientifiques concernant la vie et la conscience. Son introduction est un modèle de clarté et concision. J'y retrouve quelques-uns de mes arguments formulés avant d'avoir étudié ce livre.

Black Cat 2

Flashback La spiritualité des animaux de compagnie

Traduit de l'anglais par Ey@el

priere chien et enfant
© Inconnu

Le lien entre un animal de compagnie et son maître est souvent très profond. Les animaux savent toucher notre corde sensible bien plus que n'importe quel humain. Ceci est dû au fait qu'ils sont dépourvus d'ego. Il n'y a donc rien pour entraver leur amour et leur connexion au Divin. Ils aiment inconditionnellement... et nous rendent constamment des services dont nous n'avons pas souvent conscience. Nous les nourrissons, les soignons, les emmenons chez le vétérinaire pour leurs vaccins et, en retour, ils apaisent nos âmes de manière subtile mais perceptible.

Plus nous sommes ouverts à ces cadeaux spirituels qu'ils nous offrent, plus ils peuvent les partager avec nous. Les animaux sont une grande bénédiction pour ceux qui œuvrent pour la guérison. Les guérisseurs apprécient leurs talents et la joie qu'ils procurent à autrui mais se sentent souvent vidés par un manque d'énergie réciproque. Ils donnent tellement sans véritable équivalent en retour. Les animaux, de par leur nature, transmutent l'énergie discordante du stress. Tels des femmes de ménages spirituelles, ils pénètrent nos consciences et épongent les troubles émotifs que chaque journée nous apporte. Ce concept est confirmé par la communauté scientifique. Des études menées ont montré que les personnes possédant un animal de compagnie récupéraient plus vite d'une opération ou qu'âgés, ils vivaient plus longtemps que ceux qui n'avaient pas d'animaux.

La conscience des bêtes est le reflet de celle des humains. Il est possible qu'alors que nous sommes sur le point de faire un bond en conscience, un animal fasse irruption dans notre vie pour symboliser ce changement et nous assister dans cette transition. Quand nous en avons déjà plusieurs et que nous sommes en phase transitoire, il arrive parfois que l'un d'eux tombe malade, s'enfuie ou meure.

Commentaire: Extrait :
« La plupart des formes de perceptivité observées chez les animaux se retrouvent chez l'homme moderne, mais atténuées. Pourquoi sommes-nous si peu sensitifs ? Est-ce parce que nous sommes humains ? Notre sensitivité s'est-elle émoussée au fil de dizaines de milliers d'années d'évolution ? Ou bien l'évolution du langage a-t-elle entraîné une diminution de notre aptitude à communiquer par télépathie, à avoir des prémonitions, à nous orienter et nous repérer dans des lieux inconnus ? S'il en est ainsi, et puisque toutes les cultures humaines disposent du langage, il serait logique de penser que les êtres humains, partout dans le monde, sont moins perceptifs que les animaux.

Mais peut-être cette atténuation des capacités sensorielles ne tient-elle pas au fait que nous sommes des humains et que nous avons un langage ; le phénomène serait plus récent et résulterait de la civilisation, de l'alphabétisation, des attitudes mécanistes et de notre rapport de dépendance à la technologie. Il ne fait pas de doute que les communautés traditionnelles non industrielles étaient souvent plus sensibles que les peuples instruits des sociétés modernes.
[...]
La perceptivité humaine et la perceptivité non humaine sont évidemment liées puisque hommes et animaux domestiques ont vécu ensemble pendant des milliers et des milliers d'années. Avant l'invention de l'agriculture, l'homme s'est toujours fié aux avertissements donnés par les chiens, et, même avant leur domestication, d'innombrables générations de nos ancêtres chasseurs et cueilleurs ont survécu grâce à l'observation attentive du comportement des animaux sauvages.

Perceptivité animale et perceptivité humaine se sont développées en symbiose et nos ancêtres ont pu pallier les propres insuffisances de leur sensibilité grâce aux animaux qui les entouraient. C'est ce que nous faisons encore aujourd'hui. »
Les pouvoirs inexpliqués des animaux - Pressentiment et télépathie chez les animaux sauvages et domestiques, Rupert Sheldrake, Edition J'ai Lu, 2005, p. 347-348


Bullseye

Flashback Les traumatismes dans l'enfance marquent l'ADN et le cerveau