La Science de l'EspritS


Bulb

L'Esprit des pierres avec Jean-Paul

Jean-Paul crée d'étonnants équilibres de pierres dans la nature, sculptures poétiques et éphémères. Patience, calme et observation... Tel est le secret de Jean-Paul Gobet. Il créé des sculptures improbables, éphémères, et qui défient les lois de l'équilibre, en pleine forêt, dans les cours d'eau.
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© Jean-Paul Gaubet
Des roches comme suspendues en apesanteur, posées les unes sur les autres. Ses créations éphémères racontent des histoires d'eau, de forêt, des habitants secrets des sous-bois, puis se défont aux rythmes du temps, des airs, des forces.

Bulb

Est-ce utile, est-ce nécessaire, est-ce bienfaisant ?

Telles sont les questions qu'il est sage qu'un médecin se pose avant tout acte. Pour y répondre, il est opportun de prendre conscience de son MOI : M = Motivation, O = Objectif, I = Intention. Face à un être humain, il est bon que le thérapeute ne se sente pas écartelé entre différentes tendances mais unifié en son âme et conscience.
ghtyuj
Il est d'autant plus approprié de se poser la question à l'égard des enfants, êtres humains pas encore solidement constitués et dont la sensibilité est très éveillée.

Che Guevara

Quelques réflexions sur certaines stratégies de défense face à la dictature

Notre rapport à la dictature, à la révolte et à la soumission. Adhésion, compromis, auto-trahison, intransigeance, renoncement... ? Quelles stratégies de défense face à la dictature ? Prenons par exemple l'obligation du port du masque...
jkm,jk
© Josie Desmarais/Métro
Nous pouvons : - Adhérer à la menace du virus mortel. Dans ce cas de figure le port du masque sera non seulement une contrainte acceptable, mais de plus sera en accord avec nos valeurs et, qui plus est, valorisé par la dictature, mais aussi auto-valorisé. « Qu'est-ce que je suis une personne bien quand même ! Je protège les autres ! » Précisons que 2020 a été l'année de la solidarité, fini l'égoïsme... (ne rions pas).

Gear

Le contrôle mental à l'ère du Covid

C'est une grande joie pour moi d'accueillir sur ce blog un nouveau texte du Dr Frédéric Badel. Cet auteur nous avait déjà gratifiés de deux excellents articles sur la manipulation mentale que l'on doit bel et bien observer dans la gestion catastrophique de la crise sanitaire en Occident.
Contrôle mental
© Inconnu
Les lectrices et lecteurs désireux d'en savoir plus ou de creuser cette question pourront bien sûr se tourner vers les travaux de Mme Ariane Bilheran, docteure en psychopathologie, ou la suite d'entretiens donnés à Ema Krusi par M. Philippe Bobola, physicien, biologiste, anthropologue et psychanalyste, sur le thème de l'ingénierie sociale.

Ici, le Dr Badel pose des questions qui sont hélas reléguées hors de la sphère publique — ce qui est non seulement dommage mais aussi hautement dommageable.

Avec une conclusion pas chouette à laquelle tous les esprits un peu avertis sont déjà parvenus : nous sommes non seulement maltraités mais aussi délibérément manipulés par nos gouvernements.

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Le contrôle mental

Comment parvient-on à faire porter le masque à toute une population sans qu'aucune preuve ne soit apportée d'une quelconque utilité du port de celui-ci ? Comment en vient-on à proposer le principe d'un passeport vaccinal pour un virus peu létal, mutant, qui tue essentiellement des personnes de plus de 80 ans ?

Et comment se fait-il que ces propositions, solutions ou injonctions déclenchent si peu de réactions auprès des populations concernées ?

Eye 1

SOTT Focus: De la psychologie des adeptes du déni de conspiration

Comment se fait-il que des personnes par ailleurs parfaitement intelligentes, réfléchies et rationnelles reculent devant l'idée que les psychopathes conspirent pour les manipuler et les tromper ? Et pourquoi défendent-ils avec autant de véhémence cette position sans fondement ?

obsédé par les complots
© Inconnu
L'histoire elle-même regorge de machinations commises par des menteurs, des voleurs, des tyrans et des narcissiques et décrit leurs effets dévastateurs. Les preuves de corruption et d'inouïes fourberies abondent également à l'époque moderne.

Nous savons, sans la moindre équivoque, que les hommes politiques mentent et occultent les relations qu'ils ont entre eux et que les entreprises témoignent couramment d'un mépris total pour les normes morales — en bref, nous baignons dans la corruption.

Nous savons que le jeu des chaises musicales entre les entreprises et les sphères politiques, le système de lobbying, les régulateurs corrompus, les médias et le système judiciaire signifie que les actes répréhensibles ne sont pratiquement jamais soumis à un semblant de véritable justice.

Books

Pour votre cerveau, vous êtes votre personnage de fiction préféré - c'est la science qui le dit

S'identifier à un personnage de fiction est un réflexe naturel. Mais chez certaines personnes, ce phénomène va plus loin : le cerveau réagit comme si nous étions le héros de notre série du moment.


Commentaire : Ou de notre roman du moment. Ce phénomène est peut-être encore plus exacerbé lorsque nous lisons des ouvrages de fiction, car au lieu d'être passifs et de « subir » les images d'un film ou d'une série, nous sommes actifs, dans la mesure où notre capacité d'imagination ainsi que d'autres processus cognitifs sont mis à contribution lors de la lecture.

Beatrice
Beatrice, 1895 – Marie Spartali Stillman
Plutôt Joey ou Chandler ? Buffy la tueuse de vampires ou Willow la sorcière ? Quand on est mordu d'une série, on a tendance à se prendre d'affection pour l'un des personnages et à s'y identifier (certains vont même jusqu'à tomber amoureux d'un personnage fictif, mais c'est une autre histoire). Quand notre héros souffre, on souffre. Quand il lui arrive des péripéties, notre coeur bondit avec lui. Bref, notre degré d'implication dans un programme télévisuel est souvent influencé par notre amour des personnages. À tel point que certains vont même « devenir » le personnage de fiction qu'ils portent dans leur coeur.

Alors non, on ne se réveille pas un beau matin de l'autre côté de l'écran perché sur un dragon, mais notre cerveau, lui, réagit comme si nous étions le personnage de notre série préférée du moment. C'est ce que révèle une étude américaine récente publiée dans la revue scientifique Social Cognitive and Affective Neuroscience. « Lorsqu'une personne pense à son personnage fictif préféré, il se passe la même chose dans une partie de son cerveau que lorsqu'elle pense à elle-même », résume Timothy Broom, l'auteur principal de l'étude.

Commentaire: Ci-dessous, un extrait traduit de l'étude susmentionnée : « Becoming the King in the North: identification with fictional characters is associated with greater self - other neural overlap » (Devenir le Roi du Nord : l'identification à des personnages de fiction est associée à un plus grand chevauchement neural entre le soi et l'autre] :
Les résultats présentés dans cette étude montrent l'importance de la fiction pour certaines personnes. Pour celles-ci, « les livres sont une chance de trouver une nouvelle identité, de voir le monde à travers les yeux d'une autre personne, et peut-être même de changer, à la suite de l'expérience qu'elles ont vécue en lisant », déclare Dylan Vanger, l'un des auteurs de l'étude.

Cette étude démontre que la représentation neurale des personnages de fiction dans le cortex préfrontal ventromédian présente une différence entre les personnes qui font, avec facilité et régularité, l'expérience de récits et d'histoires du point de vue des personnages, et celles qui ne le font pas.

Pour les personnes qui ont une forte capacité d'identification, qui intériorisent les expériences des personnages de fiction, l'accès aux connaissances relatives à ces personnages ressemble davantage à l'accès à la connaissances de soi, et cela peut être particulièrement vrai pour les personnages dont elles se sentent les plus proches et qu'elles aiment le plus.

Les données présentées ici montrent que la fusion du soi et de l'autre qu'entraîne l'identification aux personnages de fiction peut perdurer au-delà des limites de l'expérience narrative elle-même. Lorsque des personnages de fiction sont rappelés à la mémoire ultérieurement en dehors du contexte narratif, les individus diffèrent néanmoins dans les niveaux de chevauchement neural qu'ils présentent entre le soi d'une part, et l'autre d'autre part.

Il existe d'innombrables exemples de fictions narratives qui modifient le cours de la vie des gens en influençant leurs attitudes, leurs valeurs et, dans certains cas extrêmes, certaines décisions de vie majeures, comme le choix d'une carrière. Lorsque les individus vivent ces histoires comme s'ils étaient l'un des personnages, un lien avec ce personnage se forme et, ainsi que le suggèrent nos résultats, ce dernier devient intimement lié au soi.
« Un lecteur vit mille vies avant de mourir. L'homme qui ne lit pas n'en vit qu'une. » - Georges RR Martin


Magnify

Flashback SOTT Focus: « Il y a quelqu'un dans ma tête, mais ce n'est pas moi »

Piotr Ouspenski disait en 1947 qu'un fait d'une importance prodigieuse avait échappé à la psychologie occidentale, à savoir que l'homme ne se rappelait pas lui-même, qu'il vivait, agissait et raisonnait dans un profond sommeil, dans un sommeil non pas métaphorique mais absolument réel. Depuis les développements récents en neurosciences et en sciences cognitives, la psychologie occidentale vient de rattraper son retard, et le tableau qu'elle dresse s'accorde parfaitement avec l'ésotérisme chrétien ravivé par Gurdjieff et Mouravieff. L'homme est effectivement une machine gouvernée par les influences extérieures.
Cerveau humain
© Inconnu
Pour le psychologue Daniel Kahneman, notre mode de réflexion est composé de deux systèmes. Le premier, la pensée rapide (le Thinking fast) ou système 1 (l'inconscient adaptatif de Timothy Wilson), est inconscient, intuitif, ne demande pas trop d'effort, est incontrôlable et non-intentionnel. Ce système n'est pas sujet au doute. Il simplifie les événements, supprime les ambiguïtés, saute sur les conclusions et utilise un système d'association d'idées pour produire un rapide croquis d'une situation donnée, ainsi que pour construire une histoire la plus cohérente possible. Le système 1 reconnaît instantanément des modèles de situation et permet « de produire des solutions adéquates » :

Family

Le défi des humains

Vivre ensemble en paix sur la terre : vœux pieux si nous considérons que la nature humaine est mauvaise (« l'homme est un loup pour l'homme » - Hobbes). Heureusement l'humain est aussi empathique, pacifique et généreux.

empathie
En fait nous sommes porteurs d'une contradiction constitutive entre notre ego d'un coté et nos quatre exigences fondamentales de sens, justice, paix et amour de l'autre. Chacun gère ce conflit interne comme il peut, depuis la nuit des temps comme l'atteste cette sagesse amérindienne :

Un vieil indien explique à son petit-fils que chacun de nous a en lui deux loups qui se livrent bataille.

Le premier loup représente la Sérénité, l'Amour et la Gentillesse.
Le second loup représente la Peur, l'Avidité et la Haine.
« Lequel des deux loups gagne ? » demande l'enfant.
« Celui que l'on nourrit. » répond le grand-père.

TV

SOTT Focus: Emmurés dans les mensonges — Le Bon, Bernays, Ellul : de la propagande et du consentement

Note du traducteur : Cet article a initialement été publié sur Sott le 11 février dernier, mais après vérifications, la traduction initiale ne rendait absolument pas hommage ni à John Waters ni aux citations d'auteurs. Afin de permettre au lecteur d'avoir accès à une information de qualité, l'article a été entièrement retraduit par nos soins. De plus, les citations ont chaque fois été directement tirées des ouvrages mentionnés et, lorsque cela nous a semblé opportun, élargies par rapport à l'article original. Toutes les emphases sont de notre fait.
La propagande n'est plus ce qu'elle était. C'est aujourd'hui quelque chose de bien pire. En partie à cause de l'action efficiente qu'elle exerce sur nous, nous n'avons pas la moindre idée du moment où elle se manifeste, ni de ses conséquences sur nous.
Propaganda
© Inconnu
Cet essai est une adaptation aux circonstances actuelles d'un chapitre de mon livre de 2018 Give Us Back the Bad Roads (Currach Press), intitulé « L'ingénierie du consentement ».
Je vois le même syndrome s'exprimer partout sur les visages : les gens préfèrent sauter sous un bus plutôt que de passer à proximité les uns des autres ; un journaliste que je croyais au moins vaguement intelligent a écrit sur des « cas » en pensant que les tests PCR font au sujet du Covid exactement ce qu'ils disent faire sur leurs notices d'utilisation ; un mouvement politique censé être pro-liberté qui exige un déploiement plus rapide des vaccins ; une demi-douzaine de policiers assis sur une femme et s'aidant les uns les autres pour la menotter parce qu'elle est à plus de cinq kilomètres de chez elle, sans que personne ne cille. Des signes de quoi ? Des signes de complicité dans une terreur qui dépasse l'entendement. Des signes de renoncement à disposer d'une réflexion personnelle. Des signes de reddition à l'insurmontable, à l'inévitable. Des signes d'emmurement dans les mensonges.

Book 2

Un miroir lointain : le journal personnel de la Grande Dépression de Benjamin Roth

J'ai regardé des extraits de « The Great Depression: A Diary» de Benjamin Roth afin de le découvrir. C'est un récit personnel mais étonnamment impartial des années les plus sombres de la grande crise des années 1930, juste après le krach boursier de 1929. Écrit il y a 90 ans, sous forme de journal, alors que les événements se déroulaient, sans recul ni distanciation historique. C'est une documentation franche et puissante de l'air du temps de la dépression.
vgbb
Benjamin Roth était un jeune avocat à Youngstown, OH, alors un important centre de production d'acier de la florissante Rust Belt. Un homme de famille et professionnel ordinaire de la classe moyenne, touché directement par la dévastation économique, Roth essayait de comprendre et de faire face à la folie en cours. Tout cela rend ses observations très convaincantes et ses narrations réalistes.