La Science de l'EspritS


Compass

SOTT Focus: Laura Knight-Jadczyk - La théorie de l'information et la création de la réalité

Voici la transcription de la partie 5 des vidéos Knowledge and Being de Laura Knight-Jadczyk dont vous trouverez la transcription anglaise complète ici. Merci à Jurian pour son aide.

Partie 5.1
Laura, Knowledge and Being part 5.1

Laura : Il a été dit que l'univers lui-même est en quelque sorte la somme totale de tout ce qui peut être connu ou est possible ; son potentiel infini d'être ou potentiel infini de ne pas être. Dans les systèmes ésotériques anciens, c'est représenté de cette façon [yin-yang]. C'est le cosmos. Le potentiel infini d'être, et dans le potentiel d'être il y a une certaine quantité de non-être parce que la matière est tout simplement la conscience qui s'est endormie et qui s'est en gros solidifiée ou figée. En elle, il y a un petit peu de conscience car rien ne peut être entièrement inexistant. Le non-être n'existe pas. Si une conscience pouvait embrasser tout cela, la conscience en dehors ou même au dedans, alors on aurait toutes les connaissances. Vous sauriez tout ce qui se passe n'importe où n'importe quand. Vous seriez dans un état vraiment supérieur d'être.

Eh bien, évidemment, aucun d'entre nous n'en est là. Cependant, l'idée est que chacun de nous a en lui, ou que nous sommes essentiellement un être doté d'une âme ou un être potentiellement doté d'une âme. Cette partie de nous dotée d'une âme, ou potentiellement dotée d'une âme, fait partie de cette plus grande conscience. On peut se relier à elle et dans un certain sens, la communication avec les Cassiopéens est de ce genre. Après avoir retiré toutes les couches de votre soi, vos propres programmes, tous les obstacles à votre conscience intérieure profonde et que vous avez accès à cette partie, celle-ci peut alors aussi se connecter avec la conscience intérieure, la conscience supérieure, la conscience cosmique ou les archives akashiques, quel que soit le terme que vous voulez employer. Si vous voulez être jungien, appelez-la « conscience archétypale ». Cette partie peut s'y connecter et accéder à l'information.

Dans l'une de mes vidéos précédentes, j'ai parlé d'une amie qui était alors en train de mourir et je me suis trompée de nom. J'ai parlé de la fusillade de Christchurch. C'était à Port Arthur, en Tasmanie, pas à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. C'était juste au moment de la fusillade de Port Arthur, en Tasmanie, qu'elle est morte. Donc, j'avais cette conversation avec elle et c'est là qu'elle a dit « Oh non, ne tirez pas sur la petite fille! ». Je lui ai demandé ce dont elle parlait et elle a répondu « tu verras demain ». C'est alors que nous avons entendu parler de cette fusillade. Je ne pense pas avoir beaucoup parlé de l'aspect bizarre de cette réalité. Être dans cet état, où vous pouvez plus ou moins avoir une conversation avec moi, assis dans mon petit bureau à côté de ma cuisine, dans ma maison de New Port Richey, en Floride, tout en étant conscient d'une fusillade qui a lieu de l'autre côté de la planète, dans l'hémisphère opposé. C'était dans l'hémisphère sud. Quel genre de réalité bizarre est-ce là ? Je veux dire, c'est plutôt étrange. Ce n'est pas comme si elle pouvait voir visuellement à travers la planète. Il y a autre chose. C'est une des raisons pour lesquelles je continue à dire que l'exploration de ces sortes de réalités... de mon point de vue, cet incident là, parmi beaucoup d'autres, mais celui-là en particulier - qu'elle ait pu être capable de voir depuis notre situation spatio-temporelle de New Port Richey, en Floride, tel jour et à telle heure, que quelque chose se passait de l'autre côté de la planète - cela témoigne d'une réalité qui doit vraiment être explorée par des personnes qualifiées.

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Gurdjieff et son enseignement - Entretien avec Henri Tracol

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Henri Tracol (1909-1997) fut journaliste (au périodique « Vu »), photographe (il a effectué des reportages sur la guerre d'Espagne) et ethnologue (il a réalisé pour le compte du Musée de l'Homme un certain nombre de reportages en Amérique du Sud).

Il devint l'un des dirigeants, aux côtés de Madame Jeanne de Salzmann, d'un groupe fondé en France par le philosophe caucasien Georges Gurdjieff. Il a participé à la traduction en français des principaux ouvrages de Gurdjieff. Pendant ses moments de liberté, il s'adonnait aussi à la sculpture. Il est l'auteur du livre Pourquoi dors-tu Seigneur ?, qui est devenu dans sa réédition augmentée La vraie question demeure (éditions éoliennes, 1996).

(Revue Question De. No 50. Novembre-Décembre 1982)

- « Monsieur Gurdjieff », dit-on souvent. « Monsieur Gurdjieff », est-ce, à votre sens, la façon la plus convenable de dé­signer Georges Ivanovitch Gurdjieff ?

Je suis un peu embarrassé pour vous répondre, si ce n'est en précisant que c'est M. Gurdjieff lui-même qui nous invitât à le nommer ainsi.

- Puis-je vous demander pourquoi ?

Là, nous sommes dans le domaine des hypothèses, car il n'était pas particuliè­rement prodigue d'explications ! Mais de toute évidence il avait le souci d'entre­tenir chez nous un sens naturel de res­pect qui allait à l'encontre des libertés couramment prises, de nos jours, à l'égard de quiconque a quelque chose à dire, et avec qui on se croit en droit de discuter à perte de vue - ce n'était pas tout à fait le cas...

Cependant, ne l'oublions pas : il y avait la manière, le mode d'approche, la com­plicité d'un regard enjoué qui venait compenser le ton péremptoire du rappel à l'ordre, par exemple quand il lançait à l'un d'entre nous : « Vous pas queue chien : vous élève Monsieur Gurdjieff ! »

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Harcèlement scolaire : des séquelles 40 ans après

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Le harcèlement scolaire a des répercussions psychologiques 40 ans après les faits, révèle une étude britannique menée sur plus de 7000 personnes. Crédits : Nevit Dilmen - Own work GFDL
Une étude britannique menée sur 7500 individus révèle que les victimes de harcèlement scolaire présentent encore des séquelles psychologiques 40 ans après.

Quarante ans après un épisode de harcèlement scolaire, les victimes éprouvent encore des répercussions psychologiques, révèle une étude publiée le 18 avril 2014 dans la revue American Journal of Psychiatry.

Pour parvenir à ce résultat, le médecin britannique Ryu Takizawa (King's College de Londres, Grande-Bretagne) et ses collègues ont utilisé les données d'une vaste étude de cohorte appelée British National Child Development Study, qui effectue un suivi de tous les enfants nés en Grande-Bretagne au cours d'une semaine de 1958 (17 500 individus en tout), ainsi que de leurs proches.

Grâce à cette mine d'informations, les auteurs de l'étude ont ainsi pu étudier la destinée de 7 771 personnes, aujourd'hui cinquantenaires. Parmi l'échantillon étudié, 28 % d'entre eux avaient été victimes de harcèlement scolaire à l'école primaire de façon occasionnelle, et 15 % de façon régulière.

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L'évolution de l'homme moderne se fait-elle au prix de la maladie mentale ?

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En analysant la façon dont les gènes s'expriment chez l'homme moderne (à gauche) d'une part, et chez l'homme de Neandertal d'autre part (à droite), des généticiens avancent l'hypothèse que l'évolution récente de l'homme moderne s'est accompagnée de l'apparition de troubles cognitifs qui n'existaient pas jusqu'alors. Crédits : Hairymuseummatt / DrMikeBaxter
Au cours de notre histoire récente, des modifications portant sur la façon dont nos gènes s'expriment auraient-elles entraîné l'apparition de troubles mentaux tels que la schizophrénie, l'autisme ou encore la maladie d'Alzheimer ? C'est en tout cas l'hypothèse troublante avancée par une étude publiée dans la revue Science.

Et si les changement relatifs à la façon dont nos gènes s'expriment, survenus au cours de l'évolution récente de l'homme moderne, avaient engendré l'apparition de troubles mentaux comme la schizophrénie et l'autisme ? Aussi troublant que cela puisse paraître, c'est bel et bien ce que suggère une étude publiée le 17 avril 2014 dans la revue Science.

En effet ces travaux, qui ont consisté à comparer le génome de l'homme moderne à celui de l'homme de Neandertal, un travail doublé d'une analyse comparative de l'activité de ces gènes pour les deux espèces, semblent indiquer que les prédispositions de l'homme moderne à développer certaines pathologies mentales seraient ni plus ni moins... absentes chez son proche cousin Neandertal aujourd'hui disparu. En d'autres termes, ces prédispositions seraient apparues très récemment au cours de notre histoire évolutive...

Black Magic

Meilleur du Web: Influence et manipulation - Robert Cialdini décrypte nos comportements « innés », failles qu'exploitent les vendeurs et les marketeurs

Manipulation, illustration
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Conseils Marketing a le plaisir d'accueillir comme chaque mois Olivier Roland, animateur des blogs
« Des livres pour Changer de Vie » et « Habitudes Zen ». Olivier s'est lancé le défi de lire 52 livres fondamentaux en marketing et en management en un an, et nous en faire le compte rendu. Dans cet article Olivier nous présent le livre Influence et Manipulation de Robert Cialdini qui décrypte nos comportements « innés » qui se transforment en failles à exploiter pour les vendeurs et les marketeurs...

Si l'on veut résumer ce livre, voici ce qu'il faut retenir :en tant qu'êtres humains, nous réagissons souvent automatiquement à certains événements, car réfléchir posément à chaque action que nous faisons coûterait trop en temps et en ressources. Hors si dans la majorité des cas ces comportements automatiques ont leurs avantages, ils peuvent être détournés par des personnes averties désirant les exploiter pour nous manipuler. Ce livre décortique ces comportements et ces techniques pour nous aider à nous en prémunir.

Idées phares du livre Influence et Manipulation

Robert Cialdini est un chercheur en psychologie sociale à l'université de l'Arizona.

Pour étudier la psychologie de la persuasion il a passé trois ans à s'introduire incognito dans des groupes reconnus comme maîtres dans l'art de persuader :
  • vendeurs d'automobiles
  • démarcheurs en porte à porte
  • entreprises de télémarketing
  • associations caritatives
  • ...
Il nous relate les fruits de ses expériences et des ses recherches dans son livre tourné vers le grand public.

Commentaire: Voir aussi les articles :

L'oligarchie nous inculque la résignation
Conférence Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves


Book 2

Meilleur du Web: Quand le corps dit non - Le stress qui démolit : le Dr Gabor Maté démythifie la médecine avec érudition et compassion

Quand le corps dit non - Le stress qui démolit - Dr Gabor Maté, Les Éditions de l'Homme, 2003
R.Olbinski, peinture
© R.Olbinski
Synopsis

Le stress et les émotions peuvent-ils contribuer à l'apparition de diverses maladies ? La médecine occidentale obtient des résultats spectaculaires lorsqu'elle traite des problèmes comme des fractures ou des infections. Elle est cependant moins efficace lorsqu'il s'agit de troubles qui ne répondent pas à des interventions rapides comme la chirurgie ou l'administration d'un médicament. Gabor Maté soutient une thèse voulant que la maladie est souvent le moyen dont l'organisme dispose pour se rebeller contre ce que l'esprit ne reconnaît pas. Il résume donc ici les dernières découvertes scientifiques sur les rôles que jouent le stress et l'état émotionnel d'un individu dans l'apparition du cancer ou de maladies chroniques. Selon lui, la connaissance du mécanisme de cette relation causale est essentielle à la guérison. Gabor Maté démythifie la médecine avec érudition et compassion et nous invite tous à défendre notre propre santé.

Commentaire

Subir à répétition les remarques désagréables d'un supérieur ou prendre constamment sur soi pour préserver l'harmonie à la maison, voilà des situations où l'on ravale son impatience ou sa colère. À la longue, ça use par en dedans. On dit même couramment que ça rend malade... Mais est-ce vrai au point d'induire la colite ulcéreuse, le cancer ou même la maladie d'Alzheimer ? Autrement dit, est-ce que le corps irait jusqu'à ce point pour signaler qu'il ne tolère plus qu'on se pile dessus soi-même ?

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Meilleur du Web: Kazimierz Dabrowski - La théorie de la désintégration positive

Les données issues de cet article sont toutes tirées de l'ouvrage collectif : Sal Mendaglio (ed.). - Dabrowski's Theory of Positive Disintegration. Great Potential Press, Scottsdale, 2008.

Kazimierz Dąbrowski
© InconnuKazimierz Dąbrowski
Kazimierz (1902-1980) - L'homme

On ne saurait évoquer la théorie de la désintégration positive sans évoquer préalablement l'homme que fut Dabrowski. Car si son parcours de vie fut à l'origine de sa théorie, c'est sa façon de vivre, en adéquation totale avec sa théorie, qui lui a insufflé sa force.

Kazimierz Dabrowski est né le 1er septembre 1902 en Pologne, deuxième enfant d'une fratrie de 4. Sa petite sœur meurt d'une méningite alors qu'il n'a que 6 ans - expérience qui influencera sa vision de la mort. Il ne perçoit pas cette dernière comme étant seulement quelque chose de menaçant et incompréhensible, mais comme étant une des plus fortes expériences émotionnelles et cognitives[1]. La première guerre mondiale, qui le touche directement dans ses jeunes années, renforcera cette conscience de la mort : une bataille a lieu près de chez lui. Alors qu'il défile au milieu des cadavres, il essaie de trouver un sens à la guerre et aux brutalités qui en découlent.

Issu d'une famille aisée, il étudie à Lublin dans des instituts catholiques et se retrouve très jeune exposé aux livres et à la musique. A l'université de Lublin, il étudie la psychologie, la philosophie et la littérature, avant de poursuivre son cursus à Varsovie et Poznan. Au cours de ses études, son meilleur ami se suicide. Dabrowski qui souhaitait devenir professeur de musique entre alors en médecine et étudie le comportement humain. Il part étudier à Genève auprès du neurologue et psychologue pour enfants Edouard Claparède et du philosophe et psychologue Jean Piaget. En 1929, il présente sa thèse de médecine : « Les conditions psychologiques du suicide ». Il poursuit ses études à Vienne, en psychanalyse, avec Wilhelm Stekel, puis à Paris, en pédopsychiatrie avec George Heuyer, et en neurologie/psychologie avec Pierre Janet. En 1931, il soutient à Poznan un doctorat de psychologie sur l'automutilation. En 1935, il retourne en Pologne où il met en place l'Institut de santé mentale et d'hygiène qu'il dirigera jusqu'en 1948. En parallèle, il continue d'étudier et se penche sur le cas du polymathe Rudolf Steiner et de l'anthroposophie. La parapsychologie a toujours intéressé Dabrowski. Il pratiquera quotidiennement la méditation tout au long de sa vie.

La 2e guerre mondiale fut difficile pour Dabrowski : il perd son jeune frère et sa mère est déportée. Son institut est fermé et il en ouvre secrètement un autre dans les forêts de Zagorze dans lequel il accueille des orphelins, des prêtres, des soldats polonais, des membres de la résistance et des enfants juifs. En 1942, il est emprisonné par les Nazis, accusé de complicité avec la résistance polonaise. Sa femme négocie sa libération et Dabrowski récupère son poste à l'Institut de Varsovie. Il témoigne qu'au cours de cette guerre, il a été confronté aux pires bassesses dont l'homme est capable, aussi bien qu'aux actes les plus élevés. En 1948, il obtient une spécialité en psychiatrie et part étudier aux Etats-Unis la santé mentale, la neuropsychiatrie et la pédopsychiatrie. En 1949, sous Staline, le gouvernement polonais ferme l'Institut et déclare Dabrowski persona non grata. Il fuit avec sa femme avant d'être emprisonné en 1950 pour 18 mois. Il est ensuite autorisé à reprendre ses activités mais sous surveillance du régime. Autorisé à voyager, il participe quand même à plusieurs congrès internationaux de psychiatrie.

Family

Les télomères des jeunes garçons raccourcissent à cause du stress

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Les télomères sont représentés sur ce schéma : il s’agit de séquences génétiques situées sur les extrémités des chromosomes, faisant office de coiffe protectrice. © Samulili, Wikipédia, cc by sa 3.0
Dès neuf ans, les petits garçons grandissant dans des situations stressantes et modestes présentent sur leurs chromosomes les signes de leurs conditions de vie, qui pourraient avoir des répercussions sur leur santé sur le long terme. Malgré tout, l'intensité de ces marques dépend aussi de la génétique.

Séquences d'ADN longues et répétées à l'extrémité des chromosomes, les télomères ont acquis une petite notoriété le jour où les scientifiques se sont rendu compte que leur longueur était liée à l'espérance de vie. Servant de coiffe protectrice, ils s'écourtent avec le temps et la longue molécule nucléique s'en trouve alors fragilisée, ouvrant la porte à l'apparition de maladies sous la dépendance du génome, comme les cancers.

De ce fait, les télomères jouent le rôle d'un biomarqueur servant à estimer la durée de vie, mais aussi du stress, puisque l'anxiété comme la dépression sont également connues pour les raccourcir. Cependant, les études avaient été menées sur des personnes adultes et on ignorait si ces signes pouvaient apparaître dès le plus jeune âge.

Daniel Notterman, biologiste moléculaire à l'université d'État de Pennsylvanie (États-Unis), vient de se lancer dans cette tâche avec sept collègues en publiant une étude préliminaire dans les Pnas portant sur 40 garçons afro-américains de neuf ans, élevés dans des conditions variables.

People 2

La solitude accélère le vieillissement de l'ADN

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C'est une étude très originale, menée sur des Perroquets mais qui peut nous en dire long sur l'Homme. Les chercheurs de l'Université de médecine vétérinaire de Vienne montrent ici que les perroquets Lonley ont des télomères plus courts que ceux qui vivent en groupes. Des conclusions présentées dans la revue PLoS ONE qui montrent que la solitude a aussi un impact sur la réparation de l'ADN.

Peu d'études ont porté sur les effets de l'isolement social sur le vieillissement cellulaire. Les télomères raccourcissent à chaque division cellulaire et, une fois une longueur critique atteinte, les cellules deviennent incapables de se diviser. Bien que la sénescence cellulaire soit un mécanisme utile pour éliminer les cellules usées, elle contribue immanquablement au vieillissement et au décès. De précédentes études suggèrent que le raccourcissement des télomères est accéléré par le stress, mais jusqu'à maintenant, aucune étude n'avait examiné les effets de la solitude sur le raccourcissement des télomères.

Info

L'ocytocine : entre amour et mensonge

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L'ocytocine est parfois décrite comme une hormone de l'amour pour son rôle dans la création de liens entre les individus. Selon une expérience, une injection de cette hormone doublerait les chances de voir les gens tricher et mentir lorsque cela permet d'aider les autres membres d'un groupe.

Amour, mensonge, et hormones peptidiques. L'ocytocine se retrouve au sein d'un bien étrange trio selon une étude de l'université Ben-Gorion du Néguev en Israël. Cette "hormone de l'amour" pousserait en effet les individus à mentir plus souvent au profit de leur groupe. Des travaux publiés le 31 mars dans la revue Proceedings of the National Academy of Science.

L'expérience menée a demandé la présence de 60 volontaires mâles, qui ont reçu soit une dose d'ocytocine soit une dose de placebo. Ils ont ensuite été dispatchés en groupes de trois où ils devaient prédire une séquence de dix pile-ou-face d'affilée. Comme c'était à eux d'indiquer s'ils s'étaient trompés ou non, il leur était possible de mentir et de faire gagner plus d'argent aux membres de leur groupe.

Commentaire: A voir également comment, dans le même ordre d'idée, les hormones influent sur notre comportement et nos émotions.