La Science de l'EspritS


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7 erreurs à ne pas commettre si vous ne voulez pas vous sentir pris au piège dans un nouveau boulot

work, bored
Parfois, votre travail ne ressemble pas vraiment à ce que votre recruteur vous avait promis. Et il n'y a rien de pire que de se sentir pris au piège dans une entreprise. Afin de maximiser vos chances d'épanouissement professionnel, on partage avec vous 7 erreurs à éviter lorsque vous êtes à la recherche d'un travail.

1. Accepter un emploi pour l'argent et réaliser qu'il ne fait pas votre bonheur

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L'argent est souvent un facteur déterminent lorsqu'il s'agit d'accepter un emploi plutôt qu'un autre. Cependant, il faut se rappeler l'adage « l'argent ne fait pas le bonheur ». Ainsi, quel est l'intérêt d'avoir une rémunération est élevée si, au final, vos missions ne vous conviennent pas et que vous n'êtes pas heureux professionnellement parlant ? Il advient donc de se poser les bonnes questions. A ce sujet, Bonnie Diamond, consultant en management de carrière chez Right Management, explique : « A certains stades de la vie, votre carrière passe avant tout le reste. Mais, étant la seule personne habilité à la mener à bien, vous devez vous concentrer sur vos objectifs personnels en vous posant la question de savoir comment est-ce que le job que vous avez accepté répond à toutes vos attentes ? ».

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Manipulation de l'esprit : faux-débats, réthorique et argumentations fallacieuses

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Dans un débat, l'argumentation est la chose la plus essentielle afin d'appuyer ses dires. La problématique se situe sur la sincérité des arguments énoncés et sur leurs utilités pour faire avancer le débat. Car très souvent, le débat d'idée se transforme en combat de boxe ou tous les coups sont permis afin d'avoir raison.

C'est quasiment toujours le même problème... L'ego prend le dessus, il veut avoir raison et par n'importe quel moyen, cette situation de conflit intérieur engendre toutes sortes de stratégies rhétoriques dans le débat pour amener la « vérité » dans notre camp. Voici donc une infographie indispensable qui répertorie quelques techniques d'argumentation fallacieuses.

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Les enfants ayant une éducation religieuse différencient moins bien la fiction de la réalité

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Les enfants qui ont une éducation religieuse ont plus de difficulté à différencier la fiction de la réalité, selon une étude publiée dans la revue Cognitive Science.

Dans 2 études, Kathleen H. Corriveau de l'Université de Boston et ses collègues (1) ont interrogés 66 enfants de 5 et 6 ans sur le statut de personnages de 3 types d'histoires: réalistes, religieuses et fantastiques.

Dans les histoires réalistes n'incluant que des événements ordinaires, tous les enfants jugeaient que le protagoniste était une personne réelle.

Dans les histoires religieuses qui incluaient des événements normalement impossibles provoqués par une intervention divine, les enfants ayant une éducation religieuse jugeaient que le protagoniste était une vraie personne, alors que les enfants ayant une éducation laïque jugeaient qu'il était fictif.

Dans les histoires fantastiques qui incluaient des événements normalement impossibles qu'ils soit causés par magie (étude 1) ou sans référence à la magie (étude 2), les enfants ayant une éducation laïque étaient plus susceptibles que ceux ayant une éducation religieuse de juger que le protagoniste était fictif.

Ces résultats suggèrent que l'exposition à des idées religieuses a un impact important sur la capacité des enfants à différencier la fiction de la réalité, concluent les chercheurs.

People 2

Plutôt recevoir des chocs électriques que s'ennuyer

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Pendant l’expérience de 15 minutes, certains étudiants n’ont pas résisté et ont consulté leur téléphone portable. © Intel Free Press, flickr, cc by sa 2.0
Dans une expérience menée aux États-Unis, alors qu'ils devaient passer quinze minutes à réfléchir et laisser divaguer leurs pensées, deux tiers des hommes ont préféré s'administrer au moins un choc électrique, contre un quart des femmes. Est-il si difficile de ne rien faire dans une vie (trop) emplie d'activités ?

« Un roi sans divertissement est un homme plein de misères. » Cette pensée de Blaise Pascal semble trouver aujourd'hui un fondement scientifique avec ces résultats parus dans la revue Science. Timothy Wilson, professeur de psychologie, et ses collègues de l'université de Virginie, aux États-Unis, ont mené une série d'expériences pour évaluer le plaisir que l'on pouvait trouver en restant seul perdu dans ses pensées.

Tout d'abord, ils ont demandé à des étudiants de passer 6 à 15 minutes dans une pièce du laboratoire à réfléchir tout en restant assis. Ensuite, on leur a demandé ce qu'ils avaient pensé de cette expérience : les participants ne l'ont pas vraiment appréciée. Pour savoir si c'était dû à l'environnement, les chercheurs ont reproduit l'expérience au domicile des étudiants. Mais ceux-ci prenaient encore moins de plaisir à rester assis à réfléchir. Pire, 32 % ont reconnu avoir triché, par exemple en écoutant de la musique ou en consultant leur téléphone portable !

2 + 2 = 4

Les fonctions cognitives exécutives développées par l'apprentissage de la musique

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L'apprentissage de la musique, chez les enfants et les adultes, favoriserait le développement des fonctions cognitives dites exécutives. Des chercheurs de l'Université Yale, dont les travaux sont publiés dans la revue PLOS One, ont étudié les mécanismes cérébraux en cause au moyen de l'imagerie par résonance magnétique (IRM).

Les fonctions exécutives sont les processus cognitifs de haut niveau qui permettent de traiter et de conserver des informations, réguler les comportements, faire des choix, résoudre des problèmes, planifier et s'adapter aux exigences mentales changeantes.

« Puisque le fonctionnement exécutif est un fort prédicteur de la réussite scolaire, encore plus que le quotient intellectuel (QI), nous pensons que nos résultats ont de fortes implications pour l'éducation », dit Nadine Gaab, coauteure.

« Alors que de nombreuses écoles réduisent les programmes de musique et passent de plus en plus de temps à la préparation aux tests, nos résultats suggèrent que la formation musicale pourrait réellement aider à préparer les enfants pour un meilleur avenir académique », ajoute-t-elle.

Commentaire: On pourra regarder, dans la même veine, la bonne émission d'Arte : L'instinct de la musique.


Eye 1

Flashback SOTT Focus: Introduction à la psychopathie à l'usage du profane

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Sophie est récemment partie en vacances, laissant sa clé à la voisine pour qu'elle puisse arroser les plantes et donner à manger aux chats. Lorsqu'elle est rentrée, tous ses bijoux de valeur avaient disparu. Aucune trace d'infraction n'a pu être constatée où que ce soit. La voisine n'est, bien entendu, « au courant de rien ». 15 000 euros de perte et bien des soupçons plus tard, Sophie a du mal à lui reparler.

Marc, conseillé par un expert de Genève, a acheté des objets d'art à un tiers pour la somme de 150 000 euros. L'expert doit prochainement lui racheter le tout et Marc fera ainsi un joli bénéfice. Cependant, l'expert tarde à se manifester, et lorsque Marc finit par téléphoner au bureau d'expertise à Genève, une « secrétaire » lui dit que l'expert est entendu par la justice pour blanchiment d'argent. Marc se rend compte qu'il n'est finalement même pas certain de la valeur des objets achetés et qu'il a ainsi déboursé 150 000 euros pour un lot dont il n'a que la parole de l'expert en question pour savoir ce qu'il vaut. A présent, le bureau ne répond plus. Apparemment, le vendeur du lot et « l'expert » de Genève étaient de mèche.

Pierre est pâtissier. Il décide d'exporter son produit 100% français en Chine. Il a pour associé son meilleur ami, à qui il laisse la partie comptable pour se charger de ce qu'il connaît le mieux : la pâtisserie. Leur affaire marche bien et en un an, l'affaire est non seulement rentable, mais ils réalisent des profits. Du jour au lendemain, Pierre est renvoyé par son ami qui a pris soin de ne pas lui dire que l'entreprise n'a jamais été leur propriété commune mais uniquement la sienne. Pierre ne peut rien faire et doit rentrer au pays et tout reprendre à zéro.

Ce que ces gens ont en commun est évident : ils ont fait confiance à un psychopathe qui a profité de leur naïveté pour les arnaquer.

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Aleta Edwards - La Peur de l'Abîme : guérir les blessures de la honte et du perfectionnisme

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Présentation de l'éditeur

La plupart des livres de psychologie populaire ou de croissance personnelle aident les gens à mieux « faire face » à un problème spécifique qui les trouble. Bien que tout le monde ait besoin de ce genre d'aptitudes, ce sont des aides temporaires qui n'augmentent pas la compréhension et la conscience de soi, car ils ne traitent pas la cause racine du problème. En mettant l'accent sur un problème ou un trait spécifique, ils ne reconnaissent pas que ce trait fait partie d'une constellation plus large des problèmes interdépendants. Les livres de psychologie populaire davantage portés sur la spiritualité soulignent la « conscience », mais ne montrent pas aux gens comment aller au-delà de leurs défenses pour devenir vraiment conscient de soi. D'autres livres se concentrent sur une étiquette de diagnostic, tels que le « trouble panique » ou la « dépression », mais ne considèrent pas la nature des personnes avec ces étiquettes et leur cause.

La Peur de l'Abîme propose de guérir le noyau blessé par des conseils spécifiques pour ceux pour qui le perfectionnisme et la honte sont des problèmes fondamentaux, quels que soient les problèmes ou les diagnostics en surface, en les aidant à laisser tomber leur tendance à être « sur la défensive » ou inauthentique. De telles personnes redoutent des blessures émotionnelles, et forment des traits de personnalité pour s'en défendre. Le titre de l'ouvrage indique quelle est leur crainte la plus profonde - être une personne qu'on redoute, souvent un parent violent, ou être comme le parent qui a agit de la sorte durant la petite enfance. Leurs craintes ont des répercussions intenses et multiples, dans la vie quotidienne et les relations. En suivant le chemin qui mène au noyau blessé, les lecteurs pourront développer une plus grande conscience de soi, qui est le remède à un large éventail de problèmes.

La Peur de l'Abîme simplifie des idées complexes et les rend accessible au profane. Des exercices guident progressivement et doucement le lecteur avec profondeur et précision, au fur et à mesure de sa réceptivité. Des vignettes cliniques viennent illustrer les principaux points de chaque chapitre et témoignent du processus de guérison chez les autres.

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Regarder des films pornographiques réduit la matière grise

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Deux chercheurs allemands ont découvert l'existence d'une association entre la consommation très régulière de films pornographiques et une moindre quantité de matière grise dans une structure cérébrale appelée le striatum (en rouge ci-dessus). Crédits : Life Science Databases(LSDB) / CC-BY-SA-2.1-jp
Regarder très régulièrement des films pornographiques serait associé à une réduction de la matière grise dans une structure cérébrale appelée le striatum, suggère une étude allemande.

Consommer régulièrement une quantité importante de films pornographiques serait-il associé à une modification de la structure cérébrale ? C'est en tout cas ce que suggère une étude publiée le 28 mai 2014 dans la revue Journal of the American Medical Association, Psychiatry (JAMA Psychiatry).

Un résultat qu'il conviendra toutefois d'approfondir par des travaux ultérieurs selon les auteurs de l'étude, afin d'explorer plus finement la nature précise de cette association découverte entre la consommation très régulière de films pornographiques et les caractéristiques cérébrales observées : est-ce la consommation de pornographie qui a pour effet d'altérer le cerveau ? Ou bien la consommation régulière de pornographie attire-t-elle en priorité les personnes qui présentent déjà ces caractéristiques cérébrales ?

Selon cette étude, le fait de regarder des films pornographiques plusieurs heures par semaine serait associé à une modification de la structure cérébrale, se manifestant par une réduction de la quantité de matière grise présente dans certaines zones d'une structure cérébrale appelée le striatum (en rouge sur l'image ci-dessus).

Compass

Meilleur du Web: Conscience morale, empathie et psychopathie - L'intelligence émotionnelle

« La conscience est la lumière de l'intelligence pour distinguer le bien du mal. »
Emotional Intelligence
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Bien que séparé par près de 2 500 ans d'histoire, cette citation de CONFUCIUS n'aurait certainement pas déplu à Antonio DAMASIO et son équipe pour qui : « Les émotions sont inséparables de l'idée de récompense ou de punition, de plaisir ou de peine, d'approche ou de retrait, d'avantage ou de désavantage personnel. Inévitablement, les émotions sont inséparables de l'idée de bien et de mal »[1].

Ces chercheurs se sont fixés pour tâche de percer les mystères de la conscience, de la raison et des émotions, en étudiant un très large panel de personnes atteintes de troubles neurologiques suite à divers traumatismes cérébraux.

Mais qu'est-ce que la notion de bien et de mal a à voir avec la conscience et/ou les émotions (i.e. l'intelligence émotionnelle) ?

C'est ce que nous allons découvrir dans cet article en explorant plusieurs voies.

Le postulat de fin du précédent article [Conscience morale, empathie et psychopathie - Le développement moral] identifiait le mal que notre société engendre comme étant la résultante d'une « absence à soi », hypothèse que Michel TERESTCHENKO avance dans son livre Un si fragile vernis d'humanité - Banalité du mal, banalité du bien. Une « absence à soi » dont le seul 'remède' consisterait à développer notre « présence à soi » afin « d'être le changement que nous voulons voir dans le monde »[2]. En d'autres termes, « l'absence à soi » traduit un manque de conscience de soi.

Cette « absence à soi » fait que nous interprétons nos actes de « cruauté ordinaire »[3] pour des situations anodines de la vie quotidienne. Or, ces agirs, qui se manifestent en premier lieu par une communication déviante[4], sont tout sauf quelconques si l'on considère les forces entropiques qu'ils mettent en œuvre[5].

Avant d'envisager comment développer notre « présence à soi », question à laquelle ne répond pas l'ouvrage de Michel TERESTCHENKO et qui sera traitée plus en détail lors de la troisième partie de cet opus, il faut d'abord répondre à la question de savoir pourquoi, parmi toutes les causes déjà avancées, « l'absence à soi » - le manque de conscience de soi - serait une thèse plus probable qu'une autre dans la genèse du mal.

Une réponse simple à cette question consiste à dire que « l'absence à soi » intervient dans la genèse du mal parce qu'elle manifeste un faible développement de notre sens moral qui a pour principale fonction d'inhiber nos conduites asociales ou amorales. Reste maintenant à argumenter ce point vis-à-vis de l'intelligence émotionnelle[6] compte tenu du fait « qu'il semble de plus en plus attesté que les sentiments ainsi que les appétits et les émotions qui les causes le plus souvent, jouent un rôle décisif dans le comportement social »[7].

Commentaire: Voir l'article précédent :
Conscience morale, empathie et psychopathie - Le développement moral

et les articles de fond sur la psychopathie :

Ponérologie 101 : le masque de santé mentale du psychopathe
Ponérologie : pourquoi l'élite corrompue nous inflige autant de mort, de destruction et de souffrance
Ponérologie Politique : une science sur la nature du mal adaptée à des buts politiques
Introduction à la psychopathie à l'usage du profane
Autoritarisme et psychopathie
Le truc du psychopathe : nous faire croire que le Mal vient des autres
La psychopathie : du « Mask of Sanity » aux neurosciences sociales
Âge d'Or, psychopathie et sixième extinction - 1re partie
Âge d'Or, psychopathie et sixième extinction - 2e partie
Toungouska, psychopathie et la sixième extinction


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Les souvenirs seraient transformés chaque fois qu'ils sont évoqués

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Les souvenirs seraient modifiés chaque fois qu'ils sont évoqués, selon une théorie présentée par le psychologue Morris Moscovitch de l'Université de Toronto au congrès annuel de l'Association canadienne des neurosciences.

Les recherches du Pr Moscovitch et d'autres ont montré des différences entre ce qui est appelé la mémoire épisodique, qui est une de mémoire autobiographique riche en détails contextuels et qui dépend de l'hippocampe, et la mémoire sémantique qui dépend principalement du néocortex, et qui est une mémoire plus générale, ne gardant que l'essentiel de la mémoire épisodique initiale.

« Les études chez l'animal et chez l'homme ont montré que l'hippocampe, une région du cerveau située profondément à l'intérieur du cerveau, joue un rôle central dans la mémoire épisodique à court et long terme. Des patients ayant subi une perte de l'hippocampe, dont les célèbres Henry Molaison (le patient HM) et Kent Cochrane (le patient KC), se sont avérés incapables d'enregistrer de nouveaux souvenirs, mais ils ont conservé la capacité de se rappeler d'événements antérieurs d'une façon générale, schématique. »

Commentaire: Le sujet du souvenir reste un phénomène complexe dont on n'a pas fini d'élucider les mécanismes :

- La conformité mémorielle : sous la pression de leurs pairs, les gens modifient littéralement leurs souvenirs d'événements récents
- Les faux souvenirs ou comment on croit se rappeler ce qu'on n'a jamais vécu
- Des chercheurs ont réussi à implanter de faux souvenirs dans le cerveau de rongeurs
- Le syndrome des faux souvenirs, une arme de la CIA ?