De la neige en montagne, de surcroît en hiver, ce n'est pas vraiment une info. Si parce qu'elle est tombée en masse, de 80 cm à 1 m en cumulé, et ça continue...
© Saint Lary skiresort
Évidemment, de la neige en hiver, ce n'est pas étonnant. Mais de telles quantités sont quand même remarquables, puisqu'en deux jours, il est tombé plus d'1 m de poudre blanche à 1.800 m. Ce qui ravit les exploitants des stations de ski (lire ci-dessous) encore qu'il faille «traiter» cet afflux massif, mais qui complique un peu la circulation sur le réseau routier montagnard, et par conséquent les accès aux stations de ski. Toujours un problème la neige, soit il n'y en a pas assez, soit il y en a trop...
Et quand il y en a trop, on ne peut pas circuler, et surtout, il y a de forts risques d'avalanches et de coulées, y compris sur le réseau routier. «C'est ce qui explique la fermeture de certaines routes aujourd'hui (hier, NDLR), car il n'y a pas que la question du déneigement, mais aussi celle de la sécurité», détaille Franck Bouchaud, directeur adjoint des routes au conseil général, en charge notamment de la viabilité hivernale. «Pour l'heure, toutes nos équipes sont mobilisées, mais de nombreuses routes sont interdites à la circulation : les accès au Val-d'Azun (depuis Aucun vers le col de Couraduque), à Gavarnie, à Luz-Ardiden, à Super-Barèges et au Pont-d'Espagne sont fermés, pour cause de risque important de coulées. Il en est de même pour les accès au Pla-d'Adet à Saint-Lary - il se faisait par la télécabine ou le téléphérique - ou au col de Peyresourde, même si l'on peut accéder à la station de Peyragudes, avec les équipements spéciaux, bien entendu. Idem pour la route d'accès à Piau. De même, l'accès à La Mongie est possible, mais uniquement en convoi encadré par les chasse-neige de nos équipes sur place.»