Ça caille !Selon Le Monde, la vague de froid qui, depuis mi-mars, touche l'Europe et l'Amérique du Nord est "tout à fait exceptionnelle, par sa durée et son étendue", assure Patrick Galois, prévisionniste à Météo-France. Elle s'inscrit dans la foulée d'un hiver 2012-2013 plutôt froid, s'inscrivant lui-même dans une suite de plusieurs hivers assez rigoureux.On en vient à rêver du réchauffement climatique... Ah mais suis-je bête, c'est à cause du réchauffement justement ! Certains suggèrent que la réduction de la banquise arctique, particulièrement marquée depuis 2007, facilite la formation de hautes pressions atmosphériques dans l'Arctique. Or cette configuration favoriserait la phase négative d'une oscillation de l'atmosphère appelée Oscillation nord-atlantique (NAO) - on parle d'une NAO négative - fréquemment associée à des descentes d'air polaire sur l'Europe et l'Amérique du Nord. Mais il n'y a pas de consensus en la matière, ainsi pour Christophe Cassou (chercheur (CNRS) au
Centre européen de recherche et de formation avancées en calcul scientifique (Cerfacs)),
"un effet de la banquise arctique sur les hivers européens a plus de chances d'être sensible au début de l'hiver qu'au mois de mars".
Ce phénomène de froid printanier ne semble pas avoir d'explication convainquante dans le cadre de la théorie réchauffiste, mais il nourrit une autre théorie encore moins sympathique : celle d'un imminent refroidissement climatique dont nous observerions aujourd'hui les prémices. Le scientifique russe Habibullo Abdussamatov, de la St Petersburg Pulkovo Astronomical Observatory,
publiait en 2005 une première étude sur la relation entre l'activité solaire et la température terrestre.