Santé et Bien-êtreS


Syringe

New-York : vacciner les mineurs sans la permission des parents

Image
Il est illégal que des enfants puissent voter ; il est illégal que des enfants puissent choisir de boire de l'alcool ; il est illégal que des enfants puissent conduire des voitures ; il est illégal que des enfants puissent donner leur consentement à des procédures médicales. Et cependant New York se propose de permettre aux enfants de donner leur consentement pour recevoir des vaccins, un acte médical qui peut bouleverser, voire même détruire une vie, et tout ceci sans le consentement des parents !

Big Pharma essaie de mettre fin à l'autorisation parentale pour la vaccination des enfants.

Le lundi 6 mai, un nouveau projet de loi doit être présenté à l'Assemblée de New York. Il devrait permettre aux médecins d'administrer des soins préventifs pour les maladies sexuellement transmissibles et de vacciner les mineurs sans l'autorisation des parents.

Ce projet de loi concernerait aussi les vaccinations contre l'hépatite B et le HPV (Cancer du col de l'utérus).

Cow

Vous reprendrez bien un peu de clone ?

Depuis la naissance de la brebis Dolly, premier animal cloné en 1997, la duplication à l'identique des animaux n'est plus de la science-fiction. Chaque année, à travers le monde, des milliers de bovins ou de cochons sont fabriqués en laboratoire, à partir de simples cellules. Pouvoir reproduire à l'infini des animaux de bonne qualité offre des perspectives fascinantes, surtout pour l'agriculture. Depuis 2008, les autorités américaines de la Food and Drug Administration, la FDA, autorisent la consommation de viande ou de produits dérivés (lait, fromages, bacon...) issus d'animaux clonés. Toute une industrie, qui exporte son savoir-faire dans le monde entier, s'est constituée.

Face à cette révolution industrielle invisible (nous mangeons tous déjà peut-être des clones sans le savoir), certains spécialistes tirent la sonnette d'alarme. Ils estiment que cette technologie pourrait engendrer des effets secondaires, aujourd'hui imprévisibles. Surtout, ils dénoncent le manque de transparence de l'industrie. Des députés européens réclament davantage de traçabilité et de contrôle et une nouvelle loi devrait être discutée au Parlement de Strasbourg début 2013. Ecolos contre géants de l'agro-business, le combat s'annonce rude.

D'autant qu'une nouvelle révolution technologique se profile déjà : celles des AGM (les « animaux génétiquement modifiés ») sur le modèle des OGM végétaux. Il ne s'agit plus seulement de cloner une bête sélectionnée, mais de créer un nouvel animal, en modifiant ses caractéristiques génétiques. Une société américaine a mis au point un saumon de laboratoire, dix fois plus gros que l'animal naturel. Ses détracteurs crient aux apprentis-sorciers et ont rebaptisé le super saumon : « poisson Frankenstein »...

Beer

Y a-t-il trop de 4-méthylimidazole dans le Coca ?

Coca Cola
© Bloomberg
L'Etat de Californie menaçait Coca-Cola d'imposer une mention sur la présence d'un produit cancérogène dans son soda. La firme a décidé de changer sa recette dans le monde entier.

Ce n'est pas la première fois que cela arrive, mais l'événement demeure relativement rare. Coca-Cola modifie la recette de son soda. Pourquoi un tel changement ? A cause du 4-méthylimidazole, ou 4-MEI pour faire court. Il s'agit d'un sous-produit de la fabrication du colorant caramel E150d, utilisé jusqu'ici dans le Coca-Cola. Or ce 4-MEI a été déclaré comme cancérogène par l'Etat de Californie, qui en a abaissé le taux maximum autorisé dans les aliments.

De plus, la Californie impose depuis 2012 un étiquetage spécifique concernant cette molécule. Pour se mettre en accord avec la législation - et pour éviter d'avoir à inscrire sur ses bouteilles la mention : «Attention, ce produit contient des produits chimiques connus par l'Etat de Californie pour causer le cancer, des malformations fœtales ou d'autres troubles de la reproduction» - Coca-cola avait décidé, en mars 2012, de diminuer le taux de colorant dans ses boissons.

Health

Santé : Le rouge à lèvres serait toxique

Image
Une information inquiétante pour celles qui ne se séparent pas de leur rouge à lèvres ! Une récente étude américaine a prouvé que ces cosmétiques contenaient souvent des métaux toxiques. On vous explique...

Si l'on savait que certains rouges à lèvres contenaient des substances dangereuses pour la santé, l'affaire a été confirmée. Des chercheurs de l'Université Berkeley ont mené à bien une étude très particulière. En effet, ces scientifiques ont décidé de tester 32 gloss et rouges à lèvres afin d'analyser ce qu'ils contenaient. Ces cosmétiques auraient tous été achetés aux Etats-Unis en grandes surfaces ou salons de beauté. En bref, des marques connues du public et utilisées par de nombreuses femmes. Le résultat de cette expérience est alors des plus inquiétants : près de neuf métaux toxiques sont détectés dans 60% des gloss. Le maquillage contiendrait des quantités importantes de ces substances telles que l'aluminium ou le chrome.

Ambulance

Le ministère de la Santé confirme un premier cas d'infection par un nouveau virus proche du SRAS

Un premier cas d'infection respiratoire aiguë par le nouveau virus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) a été confirmé en France, a annoncé mercredi 8 mai le ministère de la Santé. « C'est le premier et seul cas confirmé en France à ce jour » de ce nouveau virus de la famille des coronavirus, a indiqué le ministère, en précisant qu'il concernait « une personne de retour d'un séjour aux Émirats arabes unis ».

Ce cas d'infection respiratoire aiguë liée au nouveau coronavirus « vient d'être signalé à l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) par le Centre national de référence (CNR) de l'Institut Pasteur qui a procédé aux analyses virologiques », a détaillé le ministère de la Santé.

X

Une entreprise française a importé de Suède du saumon aux dioxines

salmon
© Joel SagetUn documentaire de la télévision publique suédoise SVT a mis en cause mercredi l'importateur français Pêcheries nordiques, qui a reconnu avoir fait entrer en France du saumon suédois pêché en mer Baltique, interdit à cause de niveaux de dioxines supérieurs aux limites autorisées
Un documentaire de la télévision publique suédoise SVT a mis en cause mercredi l'importateur français Pêcheries nordiques, qui a reconnu avoir fait entrer en France du saumon suédois pêché en mer Baltique, interdit à cause de niveaux de dioxines supérieurs aux limites autorisées.
Interrogée par l'AFP, l'entreprise, implantée à Echinghen (Pas-de-Calais, nord) près du port de Boulogne-sur-Mer, a confirmé avoir importé 103 tonnes en 2011 et 2012, puis avoir arrêté.

Le directeur général de cette société de six personnes, François Agussol, a plaidé sa bonne foi. "Personne n'est venu nous dire que c'était illégal", a-t-il souligné. Des analyses n'ont pas permis de détecter de problème, a-t-il ajouté. Dans le documentaire de SVT, M. Agussol dit que le saumon suédois s'est retrouvé dans les rayons d'enseignes comme Carrefour. SVT cite Intermarché comme autre acheteur.

D'après des témoins interrogés par la chaîne, ce saumon suédois s'est retrouvé illégalement dans d'autres pays de l'UE en moindre quantité, comme le Danemark, l'Allemagne ou la Grande-Bretagne

Depuis 2002, la Suède n'est plus autorisée à exporter de poisson pêché dans la Baltique, l'Union européenne l'estimant dangereux pour la santé.

Clipboard

Virus de la grippe A(H7N9) : il a fallu au moins quatre modifications

Le virus de la grippe A(H7N9) serait le fruit de quatre modifications génétiques qui se sont produites successivement dans au moins deux canards différents et deux poulets.
© Sanofi Pasteur, Flickr, cc by nc nd 2.0Le virus de la grippe A(H7N9) serait le fruit de quatre modifications génétiques qui se sont produites successivement dans au moins deux canards différents et deux poulets.

Une analyse génétique révèle que le virus de la grippe A(H7N9), qui sévit actuellement en Chine, serait le fruit de réassortiments génétiques qui se seraient produits au moins dans quatre oiseaux différents. Dans sa version qui infecte les Hommes, il existerait même deux variants. Jour après jour, on en découvre un peu plus sur cette grippe, qui continue à progresser.

L'épidémie de grippe A(H7N9) continue sa progression. Au 29 avril, l'OMS comptabilisait 126 personnes tombées malades, parmi lesquelles 24 morts. Toutes les provinces du pays sont désormais touchées, et on signale un cas à Taïwan. Les autres pays voisins de l'empire du Milieu pourraient bientôt être touchés à leur tour.

Pendant ce temps, les autorités sanitaires chinoises travaillent au plus vite pour tenter de décrypter au mieux le virus. Une équipe de chercheurs du Centre de contrôle et de prévention des maladies chinois (China CDC) vient de percer à jour l'un des mystères du virus en retraçant son origine. Ils ont réussi à montrer qu'il était le fruit d'au moins quatre réassortiments génétiques, et qu'il a fallu au moins autant d'oiseaux pour créer ce pathogène. Ils livrent leur analyse dans la revue spécialisée The Lancet.

Bizarro Earth

Arabie saoudite : un nouveau virus mystérieux proche du SRAS fait cinq morts

Un nouveau coronavirus proche du SRAS a provoqué la mort de cinq personnes en Arabie saoudite. L'infection, qui a fait seize morts au total, reste en bonne partie mystérieuse.

Virus arabia
© Inconnu
Cinq personnes ayant contracté le coronavirus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) sont décédées en Arabie saoudite, a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi le ministère de la Santé.

Ces décès portent à seize le nombre de personnes qui ont succombé dans le monde après avoir contracté ce virus, détecté pour la première fois à la mi-2012, dont neuf en Arabie saoudite.

Le ministère de la Santé a précisé que deux personnes également atteintes par cette infection respiratoire se trouvaient à l'unité de soins intensifs dans un hôpital du royaume. Le ministère a assuré que « les autorités ont pris toutes les mesures préventives nécessaires » pour empêcher la propagation du virus.

Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l'homme, depuis le rhume banal jusqu'au SRAS, indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son site. Le nouveau coronavirus est une souche particulière jamais encore identifiée chez l'homme.

Health

Le thymus apprend aux bébés à reconnaître les bonnes bactéries

Les lymphocytes T constituent une population de globules blancs qui naissent dans le thymus. Ils inhibent l'action des lymphocytes tueurs, afin de maintenir l'homéostasie immunitaire et de protéger les bactéries intestinales.
© NIAID/Wikipédia/DPLes lymphocytes T constituent une population de globules blancs qui naissent dans le thymus. Ils inhibent l'action des lymphocytes tueurs, afin de maintenir l'homéostasie immunitaire et de protéger les bactéries intestinales.
Comment le système immunitaire apprend-il à distinguer les bonnes bactéries parmi les hordes de micro-organismes lorsqu'elles colonisent l'appareil digestif du nouveau-né ? Une étude montre que les lymphocytes T effectuent cet apprentissage dans le thymus, là où ils terminent leur éducation. De quoi, peut-être, trouver de nouvelles armes contre les inflammations gastriques chroniques, comme la maladie de Crohn.

Le jour de sa naissance, chaque être humain est subitement confronté aux micro-organismes qui foisonnent dans l'environnement. Bactéries, virus et champignons vont alors coloniser le système digestif pour former le microbiote. Cet écosystème participe à la digestion et aide à lutter plus efficacement contre les infections alimentaires.

Bien que favorable à la santé, cette flore microbienne n'en est pas moins étrangère. Depuis de nombreuses années, les scientifiques se demandent comment le système immunitaire différencie les bonnes bactéries des mauvaises. En l'absence d'un tel mécanisme, des inflammations chroniques de l'intestin, comme la maladie de Crohn, pourraient se développer.

Family

Les Etats-Unis s'inquiètent de l'ajout de caféine dans les aliments

Résumé
Image
Le régulateur états-unien des médicaments et des aliments (FDA) s'est inquiété, vendredi 3 mai, de l'addition de caféine dans des bonbons ou des chewing-gums, après l'annonce du lancement par le groupe Mars d'une version caféiné de ses chewing-gums Wrigley. Le directeur adjoint de la Food and Drug Administration, Michael Taylor, a jugé l'accroissement du nombre des aliments dans lesquels de la caféine était ajoutée - en dehors des boissons - "dangereux" et "très dérangeant".

Au cours des dernières semaines, les étals américains ont vu arriver plusieurs nouveaux produits dans lesquels de la caféiné était ajoutée, comme du sirop pour pancakes, des flocons d'avoine, des gaufres, des chips ou des graines de tournesol.

"QUATRE TASSES DE CAFÉ DANS VOTRE POCHE"

"Nous avons l'impression que certains groupes dans le secteur de l'alimentation suivent une voie potentiellement dangereuse", a jugé Michael Taylor sur le site de la FDA. "Ce chewing-gum est juste le dernier exemple en date de cette mode". "Un paquet de ces chewing-gums revient à avoir quatre tasses de café dans votre poche", a-t-il souligné.