Santé et Bien-êtreS


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L'étrange flore intestinale des chasseurs-cueilleurs met fin à des idées reçues

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Les Hadzas n’ont pas de bactéries du genre Bifidobacterium dans leurs intestins, alors qu’on en retrouve chez des peuples d’agriculteurs à travers le monde. © Julie3601, Wikipédia, cc by sa 3.0
Les bactéries de nos intestins jouent un rôle crucial dans notre santé et peu à peu, les scientifiques établissent la liste des bonnes et des mauvaises. Mais celle-ci doit être remise à plat, puisque le peuple Hadza, des chasseurs-cueilleurs africains, ne porte pas certains des probiotiques jugés importants, mais ne déclare pourtant pas les nombreuses maladies métaboliques ou intestinales rencontrées dans le monde occidental...

Nos entrailles constituent un terrain de jeu privilégié pour de nombreux micro-organismes. Il faut dire que nos intestins sont une aubaine pour de nombreuses espèces bactériennes, qui profitent de la nourriture qui passe dans ce long tuyau pour trouver de l'énergie. En retour, elles nous aident à la digestion, et interviennent en réalité à de nombreux niveaux, facilitant certaines fonctions et nous protégeant de maladies.

Elles sont si importantes qu'il est souvent préconisé de reconstituer les populations disparues après une prise d'antibiotiques ou des diarrhées, à l'aide d'une alimentation saine et équilibrée, ou avec des probiotiques, des compléments alimentaires contenant des bactéries. Les spécialistes savent quelles espèces nous sont les plus utiles, tandis que d'autres sont associées à des maladies.

Cell Phone

Augmentation du niveau d'exposition électromagnétique avec la 4G

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© Focusur
Dans la quasi-indifférence, la technologie 4 G de téléphonie mobile se répand dans le pays. Mais elle est encore plus problématique pour la santé que les systèmes antérieurs.

A peine la génération technique 3 G de téléphonie mobile s'est-elle généralisée que la 4 G est répandue par les opérateurs et l'Etat. Justification : pouvoir recevoir toujours plus de données sur les appareils mobiles. Conséquence : un niveau d'exposition accru de la population aux ondes électromagnétiques.

Pour y voir plus clair, Silence a interrogé Janine Le Calvez, présidente de l'association Priartem (Pour une réglémentation des implantations d'antennes relais et de téléphonie mobile).

Question

La mystérieuse disparition de 2 349 tubes contenant du virus SRAS

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Deux mille trois cent quarante-neuf tubes contenant des fragments du virus SRAS ont disparu d'un laboratoire de l'Institut Pasteur. | AFP/PHILIPPE LOPEZ
Comment 2 349 tubes contenant des fragments du virus du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ont-ils pu disparaître d'un laboratoire de l'Institut Pasteur ? Et le coronavirus SRAS, potentiellement perdu dans la nature, pourrait-il faire de nouvelles victimes, onze ans après la pandémie qui avait infecté 8 000 personnes et causé la mort de plus de 800 malades ?

La réponse à la seconde question est claire : d'après le comité d'experts réuni à la demande du ministère de la santé, le risque infectieux est « nul » car les éprouvettes égarées ne contenaient qu'une partie du virus. Incomplet, celui-ci est inoffensif, y compris en cas de contact, de transmission aérienne ou d'ingestion.

Passée la question de la dangerosité, celle de savoir comment l'institution a pu perdre plusieurs milliers de tubes de SRAS demeure. Plus de deux mois après l'inquiétante découverte - et quelques jours après en avoir fait l'annonce officielle par communiqué de presse - , l'Institut Pasteur n'est toujours pas en mesure d'expliquer avec certitude ce qui a pu se produire.

Syringe

Vaccination : le discours simpliste des médias


Voir aussi cet article paru dans le Courrier d'ALIS de mars-avril-mai 2014 sur les anticorps.

Voir également, concernant la question de l'efficacité des vaccins, cette courte vidéo qui présente très brièvement le dernier livre du biologiste Michel Georget, auteur de « Vaccinations, les vérités indésirables » et de « L'apport des vaccinations à la santé publique » (chez Dangles):


Bacon n Eggs

Alimentation riche en graisse - Art et science de la cétose nutritionnelle

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© InconnuDr Stephen Phinney
- Phinney a définit le terme de « cétose nutritionnelle » il y a une trentaine d'années, car il y avait une grande confusion entre la cétose due à la restriction de glucides dans l'alimentation, et la cétose due à l'absence d'insuline dans un diabète de type 1 (acidocétose).

- On apprend en général que les cétones sont des « résidus toxiques du métabolisme des graisses ». Ils peuvent avoir cet effet dans des taux très élevés, mais ils sont également un substrat utile. Phinney souhaite donc détruire certains mythes à ce sujet.

- Phinney cite une étude menée dans les années 60, sur l'adaptation à la famine : l'insuline chute, permettant la libération d'acides gras par les adipocytes. Le foie augmente la production de cétones et équilibre la gluconéogénèse pour maintenir un taux de glucose dans le sang normal. La gluconéogénèse utilise les acides aminés de la décomposition des protéines, ainsi que le glycérol de la décomposition des triglycérides (lipolyse).

Commentaire: Pour une vue d'ensemble sur le régime cétogène, lire l'interview très intéressante de Stephen Phinney.

Dans cet article, nous pouvons comprendre comment le régime cétogène influe sur le fonctionnement de notre cerveau.


Megaphone

Gardasil : futur plus gros scandale médical de tous les temps ?

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© Flammarion
L'interview du Dr Dalbergue, ancien médecin dans l'industrie pharmaceutique (chez Merck, fabricant du Gardasil notamment) dans Principes de Santé n°66 d'avril 2014 vaut vraiment le détour. Vous pouvez la lire ici.

Extraits

« Prenez le Gardasil, il faut bien mesurer l'étendue du scandale : tout le monde savait au moment de l'obtention de l'autorisation américaine de mise sur le marché que ce vaccin n'apporterait strictement rien ! Diane Harper, qui était un leader d'opinion aux États-Unis, avait tiré très tôt la sonnette d'alarme en pointant du doigt la fumisterie et l'arnaque.

[ ...] Le Gardasil ne sert à rien et on le paye une fortune ! Et tous les échelons décisionnaires le savent !

Bacon

Les végétariens en moins bonne santé que les carnivores ?

Bien s'alimenter est une des clés d'une bonne santé. Souvent, le régime végétarien est jugé meilleur pour notre organisme. Néanmoins, une nouvelle étude semble indiquer que les amateurs de verdure ne se portent pas forcément mieux que les mangeurs de viande, et souffrent plus fréquemment de certains maux.

Fruite & Légumes
© Agricultural Research Service, Wikipédia, DPLes régimes alimentaires riches en fruits, céréales et légumes préservent-ils vraiment la santé ? Une étude relance le débat.
La société moderne souffre d'un mal nouveau depuis quelques décennies : une recrudescence des maladies métaboliques liées à notre mode de vie et à notre alimentation. La malbouffe s'accompagne d'un apport excédentaire en sucres et en graisses, au détriment des bienfaits des fruits et légumes. Cependant, les personnes végétariennes semblent mieux armées pour détenir les clés d'une plus grande longévité.

Ce régime alimentaire vert a été associé à de nombreux avantages d'un point de vue de la santé : IMC inférieur, meilleure espérance de vie, bénéfices sur le risque cardiaque, le diabète et l'hypertension ou limitation des risques d'occurrence de certains cancers associés à la viande rouge, entre autres. Néanmoins, de telles habitudes alimentaires se paient avec quelques conséquences, parfois l'apparition de quelques carences ou un taux plus important de troubles mentaux (comme l'anxiété ou la dépression), bien que les études ne soient pas unanimes sur cette question.

Nathalie Burkert et ses collègues de l'université de médecine de Graz (Autriche) ont voulu vérifier certaines de ces conclusions pour voir si un régime sans viande constitue réellement un avantage sanitaire. Et leurs résultats, accessibles dans Plos One, tranchent avec ceux avancés jusque-là.

Smoking

Le tabac contre le cancer

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Le titre est un peu provocateur, mais pas faux et pas dénué d'ironie. Il s'agit en réalité de la plante qui produit une de nos drogues favorites. La plante du tabac a pour mécanisme de défense quelque chose de puissant pour nous aider à lutter contre le cancer humain.

Il s'agit plus exactement d'une molécule qui se trouve dans la fleur et qui est là pour combattre les bactéries et les champignons. On l'a nommée NaD1. Sa structure en forme de pince s'agrippe aux lipides de la membrane des cellules cancéreuses et l'ouvre alors comme une boîte de conserve : la cellule perd son rempart, son intégrité et est donc détruite. Les autres cellules sont épargnées : c'est le gros avantage de la molécule.

On est persuadé qu'on pourra en faire un agent thérapeutique, mais d'autres études seront nécessaires pour le confirmer scientifiquement.

Megaphone

Vaccination : le scepticisme touche (enfin) le grand public

DD
Kathleen Wiederman, 42 ans, n'est pas une opposante farouche aux vaccins. Mais, à l'image d'un nombre croissant d'Américains, elle croit simplement aux vertus de la nature pour combattre les maladies et affiche son scepticisme.
« Les médecins ne savent pas tout », affirme cette diplômée de droit, qui préfère les médecines alternatives, naturelles, accoucher à la maison sans antidouleur et se dit réticente à faire vacciner sa fille âgée de 5 ans. Ce n'est qu'après l'insistance de son ex-mari qu'elle a accepté que sa fille soit vaccinée contre la varicelle et la rougeole, mais pas la polio, dit-elle.
« Le secteur médical est tellement tenu à la voie médicamenteuse », ajoute Mme Wiederman, qui travaille dans le recrutement et vit dans une banlieue aisée de Virginie (est).

Les Américains opposés à la vaccination ne forment plus une frange minoritaire radicale de la société mais sont au contraire de plus en plus nombreux, constatent les spécialistes.

Hésiter à se faire vacciner est devenu chose courante, et pas seulement quand il s'agit de s'immuniser contre des maladies de la petite enfance, selon eux.

Health

Ebola : l'OMS pense que la propagation est inquiétante


Et si le virus Ebola devait gagner d'autres continents ?

Apparue le 9 février dans le sud de la Guinée, l'épidémie s'est rapidement propagée en Afrique occidentale. En deux mois, elle est devenue la préoccupation première de l'Organisation mondiale de la santé. Son vice-directeur pour la sécurité sanitaire, Keiji Fukuda, s'en expliquait ce mardi. « C'est une des pires flambées d'Ebola auxquelles nous ayons jamais été confrontés. Et parmi les raisons qui la rendent plus difficile à gérer, il y a avant tout la très large dispersion géographique des cas. L'épidémie est venue d'un certain nombre de districts et aussi d'une grande ville de Guinée : Conakry, » a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

ebola
Une propagation inquiétante, aussi, par sa rapidité. 157 cas ont été répertoriés en Guinée dont 101 mortels. Apparue dans le sud, l'épidémie a gagné Conakry, la capitale portuaire, où 20 cas ont été recensés, puis, le Liberia voisin, avec 21 cas dont 10 mortels. Enfin 9 cas suspects ont été signalés au Mali.

Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 au Soudan et au Zaïre de l'époque. 280 des 318 cas recensés alors se sont avérés mortels.