Commentaire : Dorénavant, on pourra parler de bière au plastique, aromatisée glyphosate. Pas bien grave, que nous disent les normes et les seuils gouvernementaux. Et puis quand les normes sont dépassées dans l'eau du robinet, par exemple, c'est toujours pas bien grave, puisqu'à en croire certaines personnes pro-Monsanto, « Vous pouvez en boire un grand verre et ça ne vous fait aucun mal »... N'oublions pas enfin que nous avons eu droit récemment aux tampons et aux serviettes hygiéniques avec option herbicide obligatoire.
Plusieurs études de Gilles-Eric Séralini ont montré qu'il était toxique sur des cultures de cellules humaines, notamment sur des cellules du placenta et de l'embryon. D'autres études sur les rats ont montré que les niveaux de testostérone de la progéniture mâle étaient anormaux. D'autres encore sur des cultures de cellules ont montré que le glyphosate bloquait les récepteurs des hormones mâles et inhibait la production d'œstrogènes. Il existe donc de nombreuses raisons de limiter son exposition à ce produit, d'autant plus qu'on ne connaît pas les conséquences du cocktail de produits chimiques auquel nous sommes exposés quotidiennement ! Source.
L'herbicide glyphosate, soupçonné d'être cancérigène, a été trouvé dans les 14 bières allemandes les plus populaires. L'Institut de l'environnement à Munich a testé les 14 bières les plus vendues en Allemagne et a constaté que chacune d'entre elles contenaient des traces du pesticide glyphosate, rapporte le Spiegel.
Les résultats ont montré que Hasseröder, une brasserie en Saxe-Anhalt, avait la plus forte concentration en pesticide avec 29,74 microgrammes de la substance chimique par litre de bière. La quantité de pesticide la plus basse se trouve dans les bières de Bavière Augustiner, qui avait un indice relativement faible de 0,46 microgramme de pesticide dans chaque litre de sa bière ambrée.
Pourtant, cette quantité est plus de quatre fois plus importante que la limite légale pour l'eau potable qui est fixée à 0,1 microgramme par litre, souligne le Spiegel.
Commentaire: Espérons que ce type d'étude mène à la remise question du dogme "tabac = cancer du poumon" :