Santé et Bien-êtreS


Bacon n Eggs

Pour les nutritionnistes, le régime Paléo, c'est « avec des céréales complètes »

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Pour le Dr Patrick Serog, le régime Paléo est dangereux pour les os et le coeur, et impossible à suivre. Mieux vaut continuer à manger des aliments industriels.

Le 28 février dernier, Télé-Matin a interrogé au sujet du régime Paléo un médecin présenté comme porte-parole du point de vue des "nutritionnistes français", le Dr Patrick Serog. Verdict de cet éminent spécialiste :

1. Le régime Paléo, c'est "avec des céréales complètes"

2. Cette alimentation sans laitages met la santé de l'os en danger

3. Avec ce régime, on mange beaucoup de viande, ce qui augmente cholestérol et acide urique

4. Le Paléo est impossible à suivre à long terme et quand on arrête, c'est pire qu'avant; mieux vaut continuer à manger des aliments industriels

Pourquoi c'est faux

Cookie

Cinq raisons d'arrêter le pain blanc

Le pain, « fruit de la terre et du travail des hommes », est l'aliment de base de notre civilisation. Mais le moment est venu d'arrêter de manger du pain blanc. Voici pourquoi :

Trop hybridé

Le blé ne peut plus être considéré comme un aliment sain pour qui que ce soit. Même bio, complet, le blé moderne est hautement hybridé. Il a une trop haute teneur en glutamine, une protéine qui a tendance à irriter la paroi intestinale, et contient beaucoup moins de minéraux et de vitamines qu'il y a cent ans.

Ceci est très regrettable parce que le blé était un aliment correct, et qu'il est aujourd'hui utilisé dans d'innombrables farines et aliments, notamment comme épaississant.

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Du cholestérol au cholester-gate : quand la médecine empoisonne les gens

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Ce devrait être le plus gros scandale de la santé publique, bien au-delà du médiator, de la pilule, du sang contaminé et même du vioxx, sans oublier la crise de nerf sur cette viande de cheval qui n'a aucun impact sur la santé et ne révèle que des pratiques commerciales suspectes. Ce scandale, c'est celui de la « chasse » au cholestérol avec à l'appui des molécules pharmaceutiques générant des milliards d'euros de chiffre d'affaire chaque année. Avec deux volets dans cette histoire.

En premier lieu, l'aspect thérapeutique qui à première vue repose sur des évidences factuelles et scientifiques. Le cholestérol est censé favoriser le dépôt de lipides sur les artères, phénomène désigné comme l'athérosclérose et responsable de bon nombre d'accidents vasculaires. Les cardiologues se sont dits alors qu'en utilisant des statines, molécules aux effets hypolipidémiants, il serait possible de faire baisser le taux de cholestérol et de ce fait, limiter les risques de refaire un accident vasculaire. Des tonnes d'études ont été menées mais les résultats sont controversés.

Quelques rares voix se sont élevées, dénonçant l'emprise des laboratoires pharmaceutiques avec des conflits d'intérêts impliquant une partie du corps médical si bien qu'au final, ces voix dissidentes n'hésitent pas à parler d'un mythe du cholestérol, surtout avec cette histoire du bon et du mauvais cholestérol, distinction qui n'est pas sans rappeler les vieilles histoires racontées à l'école primaire sur les animaux nuisibles et utiles. La science ne rend pas forcément intelligent.

Attention

Même en mangeant sain et bio, on s'empoisonne aux phtalates et au bisphénol

Une alimentation rigoureusement saine ne permet pas d'éviter des taux alarmants de composés chimiques.

Selon une étude publiée le 27 février dans Nature Journal of Exposure Science and Environmental Epidemiology, on avale des quantités inquiétantes de produits chimiques toxiques même si on mange bio et qu'on évite les contenants en matière plastique. Les enfants sont particulièrement exposés.

Le bisphénol A (BPA) et les phtalates sont des produits chimiques qui entrent notamment dans la fabrication des plastiques. Le BPA est présent dans les résines qui tapissent les boîtes de conserve. Les phtalates dans les déodorants et les produits cosmétiques. Il y en a donc partout. BPA et phtalates sont des perturbateurs endocriniens. Des études chez l'animal ont associé ces composés à des anomalies du système génital mâle. Epidémiologiquement, un lien est soupçonné avec l'obésité et le diabète. Le BPA est aussi accusé de favoriser l'hyperactivité, l'anxiété et la dépression chez les filles.

Bomb

Meilleur du Web: L'ADN « poubelle » viral, le régime cétogène qui améliore l'ADN et les effets cométaires

Traduction SOTT.

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© InconnuL'outil le plus important à votre disposition pour changer votre état de santé est la nourriture que vous mangez.
L'ADN « poubelle » comprend tout un sous-ensemble de noms tels que les introns, les éléments rétro-transposables et les ARN non-codants (ARNnc). En fait, les ARNnc sont souvent situés à proximité de gènes connus pour jouer un rôle important à la fois dans les cellules souches et le cancer, afin de servir d'éléments activateurs qui favorisent leur expression génétique.[1] Les cellules souches sont des cellules qui ont le potentiel de se transformer en beaucoup d'autres cellules. Donc, cet ADN poubelle peut influencer la façon dont les cellules souches se différencient spécifiquement en multiples types cellulaires.

En fait, on estime maintenant que 80 % de notre génome est biologiquement actif avec seulement 1 % de notre génome codant pour des protéines :
ADN « poubelle » : pas si indésirable après tout

« Un lot impressionnant de plus de trente articles publiés dans Nature, Science, et d'autres journaux ce mois-ci, rejette fermement l'idée selon laquelle - en dehors du 1 % du génome humain qui code pour des protéines - la plupart de notre ADN est un « dépotoir » qui s'est accumulé au fil du temps telles des épaves évolutionnaires refoulées par la mer. Les articles, représentant dix ans de travaux du projet ENCODE (« Encyclopedia of DNA Elements ») [Encyclopédie des éléments de l'ADN - NdT], accomplis par des centaines de scientifiques venus de dizaines de laboratoires à travers le monde, révèlent que 80 % du génome de l'être humain est utile à quelque chose et est biochimiquement actif, par exemple, dans la régulation de l'expression des gènes situés à proximité.
On le savait depuis un certain temps, mais c'est désormais officiel depuis septembre 2012. D'un point de vue évolutionnaire, cela a beaucoup de sens...

Stock Up

Revue de livre : « Le cancer, un fléau qui rapporte » de Nicole Delépine

Nicole Delépine explique que la convergence d'intérêts politiques et de lobbies médico-pharmaceutiques a conduit à une OPA sur le cancer : la transformation d'un fléau relatif en péril national.

Argent et médecine illustration
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Extraits de Le cancer, un fléau qui rapporte (1 et 2/2).

1re partie - Plan cancer : la fabrication d'un péril national, synonyme de budgets faramineux pour les laboratoires

Entre 1980 et 2005, la mortalité par cancer a diminué de 24 % chez l'homme, 22 % chez la femme. Contrairement aux assertions d'un certain nombre de négationnistes du traitement du cancer (2), la guerre contre le cancer n'a pas été perdue, même si de toute évidence elle n'est pas gagnée.

Selon l'InVS (3) et l'INCa, le nombre de nouveaux diagnostics de cancer en France métropolitaine a été en 2011 de l'ordre de 207 000 chez l'homme, 158 500 chez la femme, et celui des décès respectivement 84 500 et 63 000. [...]

Mais le cancer peut-il être vaincu ? Sûrement pas ! Ce sera de longs siècles de jeu du chat et de la souris. Quoiqu'il en soit le traitement du cancer sauve actuellement plus de 50 % des patients atteints (quitte à recevoir des traitements lourds et désagréables), et les guérit (4). Le nier relève de l'obscurantisme à moins que ce ne soit une volonté marketing pour promouvoir d'autres approches.

Syringe

Dr Saluzzo de Sanofi Pasteur : « On ne sait pas comment marchent les vaccins »

Bébé vaccins
© Inconnu

Pour être un scoop, ça en est un (du moins pour ceux qui ne savaient encore rien sur les vaccins). Le Dr Jean-François Saluzzo, Directeur de Production des vaccins viraux et chef de projet Recherche & Développement pour les vaccins anti-SIDA, anti-dengue et contre le SARS chez Sanofi Pasteur mais également consultant pour l'OMS, a notamment déclaré dans une vidéo sur la fabrication et le contrôle des vaccins qu'ils ne savaient pas comment marchent les vaccins. Ils ne savent pas comment ça fonctionne mais il faut cependant qu'on continue absolument à vacciner sans savoir, dogme et idéologie obligent !!

Et cette vidéo, qui fait partie des cours de vaccinologie aux médecins (sic !), comporte bien sûr encore plusieurs autres belles perles que nous tenions à vous faire partager ci-dessous, histoire de ne franchement plus se faire vacciner idiot, comme on dit.

Family

Se priver de sommeil pourrait déranger vos gènes

La privation de sommeil aurait un effet cellulaire et génétique.

Manquer d'un sommeil adéquat n'aurait pas que pour effet de vous fatiguer, mais pourrait aussi nuire et déranger vos gènes, lance une étude britannique sur le sujet.

Rapportées par The National Library of Medicine, ces conclusions sont pour l'instant primaires et ne répondent pas à toutes les interrogations.

Attention

Le scandale alimentaire qui s'annonce

Que se passe-t-il vraiment dans l'univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d'essayer de répondre, il est bon d'avoir en tête deux études récentes.

La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d'humain - d'anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d'hormones et bien sûr d'antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.

La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l'alimentation, en s'appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse.

Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ils y ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.

Hearts

Aider son prochain serait bénéfique pour la santé cardiovasculaire

Qui a dit que la gentillesse ne payait pas ? En effet, d'après une étude publiée récemment dans le JAMA-Pediatrics, faire du bénévolat serait bon pour le coeur, même à un jeune âge ! Une raison de plus d'aider son prochain !

Faire le bien autour de soi est avant tout un acte altruiste. Et si faire du bien pouvait également nous être bénéfique ? C'est un peu la question que se sont posée les chercheurs de la University of British Columbia (UBC) de Vancouver : est-ce que le bénévolat peut avoir un impact sur la santé physique des adolescents ?

En effet, des études précédentes avaient montré que des facteurs psychosociaux, comme le stress, la dépression et le bien-être personnel, jouaient un rôle dans les maladies cardiovasculaires, une cause importante de mortalité en Amérique du Nord. Or, les signes précurseurs de la maladie peuvent apparaître dès l'adolescence a souligné Hannah Schreier l'une des auteurs de l'étude.