Dans cet entretien, Marc Menant commence par dénoncer cette « médecine qui, dans sa toute-puissance, estime que le savoir qui est le sien est une vérité indubitable, une parole magistère », avant de s'attaquer au cursus universitaire des étudiants en médecine, dont il pointe les lacunes. D'une part, le journaliste regrette l'absence de réflexion critique sur les enseignements :
« Quand on est étudiant en médecine, il y a tellement à apprendre qu'on n'a pas l'opportunité de s'interroger sur ce qui vous est proposé comme enseignement. Vous êtes obligés de l'imbiber et puis de recracher ce qu'on vous a demandé. Donc on a éteint le libre arbitre. »D'autre part, il s'étonne du contenu des programmes. L'exemple le plus patent qu'il reprend : la quasi-absence de formation en nutrition :
« Or, vous ne connaissez pas un membre médical sérieux qui vous ne vous dira pas : "Ce que vous mangez pourra éventuellement vous conduire à la maladie". »
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