Santé et Bien-êtreS


Lemon

Nutrition : tous les fruits et légumes sont couverts de bactéries

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Les fruits et légumes sont tous recouverts de bactéries. Mais ces bactéries varient beaucoup selon le type de produit et leur mode de production.

On s'en serait quelque peu douté : les bactéries présentes sur la peau des fruits et légumes ne sont pas les mêmes selon qu'ils soient le produit d'une agriculture conventionnelle ou d'une agriculture biologique. Mais des chercheurs de l'Université de Boulder, au Colorado, ont voulu en avoir le cœur net et ont examiné les 11 fruits et légumes que nous consommons le plus souvent crus.

Tomates, poivrons, fraises : ils ont constaté que ces derniers partagent des bactéries de surface similaires qui appartiennent à la famille des Entérobactéries. En revanche, pommes, pêches et raisons présentent des bactéries de surface qui appartiennent à 3 ou 4 familles différentes.

Dans cette étude, les chercheurs américains montrent que toutes ces bactéries varient beauoup selon le mode de production, le mode de conservation, les conditions de transport...

Mais ils se veulent rassurant vis-à-vis du consommateur : les bactéries présentes sur la peau des fruits et légumes ne provoquent pas forcément d'intoxications alimentaires mais elles peuvent interagir avec d'autres bactéries présentes dans le corps et, éventuellement, nous rendre malades.

Water

Des traces de médicaments et de pesticides trouvées dans 10% des eaux en bouteille

Selon une étude menée par le magazine 60 millions de consommateurs et la Fondation France Libertés, environ 10% des eaux en bouteille contiendraient des traces de pesticides et de médicaments.

Alors que des médecins se sont interrogés sur les dangers pour la santé de l'eau du robinet à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau, c'est l'eau en bouteille qui vient de faire l'objet d'une nouvelle alerte. Selon une étude menée par le magazine 60 millions de consommateurs et la Fondation France Libertés, environ 10% des eaux en bouteille contiendraient des traces, parfois infimes mais belles et bien réelles, de pesticides et de médicaments.

Pour en arriver là, l'analyse a porté sur 47 bouteilles d'eau, trois bonbonnes d'eau, et une dizaine d'échantillons d'eau du robinet prélevés dans trois départements. Concernant les bouteilles d'eau, dix d'entre elles contenaient des résidus de médicaments et pesticides. Ainsi, les équipes de 60 millions de consommateurs indiquent avoir eu "la grande surprise" de retrouvé du tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée pour traiter les cancers du sein, dans la Mont Roucous, la Saint Yorre, la Salvetat, la Saint Armand (Du Clos de l'abbaye) et dans l'eau Carrefour Discount (Céline Cristaline).

Snakes in Suits

Le sénat passe la loi de protection de Monsanto donnant à Monsanto plus de pouvoir que le gouvernement des Etats-Unis

Traduit par Résistance 71

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Dans le plus pur style de la fourberie des actions légales de Monsanto, le géant de la biotechnologie est maintenant virtuellement garanti de pouvoir planter sans encombre ses cultures OGM sans avoir plus à s'occupper du gouvernement américain et de ses cours de justice. Le Monsanto Protection Act, profondément enfoui dans la résolution sur le budget, a passé le sénat et maintenant il n'y a plus qu'un veto présidentiel pour l'empêcher d'être mis en application.

Si vous n'êtes pas familier avec ceci, La loi de protection de Monsanto est le nom donné à cette pièce législative qui fut insérée dans la loi budgétaire du Senate Continuing Resolution. Utilisant la dénomination trompeuse de "Farmer Assurance Provision", la section 735 de cette loi donne en fait à Monsanto une immunité contre les cours fédérales de justice concernant toute révision de quelque culture génétiquement modifiée que ce soit étant pensée être dangereuse. Sous cette section, les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement, dangereux pour la santé ou l'environnement.

Cookies

Le sucre serait un véritable poison pour l'organisme

Le New York Time proclame que, selon des études menées par le renommé Dr Robert Lustig, le sucre serait très toxique.

Le journaliste conclut : « Ce n'est pas de trop manger qui vous rend malade; c'est de manger du sucre. Nous avons finalement la preuve qu'il nous fallait pour rendre un verdict ».

L'étude de l'endocrinologue nous démontre que la consommation de sucre est la seule à blâmer pour le diabète, indépendamment de tous les autres facteurs (obésité, urbanisation, activité physique, etc.).

Il rappelle d'ailleurs que « la toxicité des sucres est connue depuis très longtemps des biochimistes. Pour nos artères notamment, le sucre est un véritable poison ».

Health

Perturbateurs endocriniens : on en avale au quotidien

Des parabènes dans nos médicaments ou nos produits d'hygiène et de soin, des perfluorocarbones, des phtalates et des bisphénols dans les conditionnements alimentaires, les papiers et même dans les produits bio, des retardateurs de flamme dans nos canapés, des pesticides dans nos jardins, on ne compte plus les études qui alertent sur les dangers des perturbateurs, ni leurs effets néfastes sur la santé, obésité, fertilité, allergies...

Cette nouvelle enquête publiée par l'Association Générations futures frappe les esprits car elle traite dans ce premier volet, les expositions des enfants aux perturbateurs endocriniens au quotidien, en particulier via les produits alimentaires. Au même moment l'Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) appelle à de nouveaux tests pour pouvoir se déterminer.

L'Enquête EXPPERT 1 (EXposition aux Pesticides PERTurbateurs endocriniens) a analysé des études et enquêtes fouillées montrant l'omniprésence de très nombreux pesticides dans notre environnement et qui entraînent une exposition élevée. Il s'agit principalement de deux familles connues, les organophosphorés et les pyrèthrinoïdes auxquelles l'exposition peut être alimentaire. Selon le rapport, la majorité des produits alimentaires à base de céréales, soit 75% des échantillons analysés contiennent des résidus de ces pesticides et sur ces 75% produits « contaminés », tous contiennent une ou plusieurs substances, organophosphorées ou pyrethrinoides, suspectées d'être perturbatrices du système endocrinien. Céréales Spécial K3 ou encore biscuits BN blé complet fourrés à la fraise, céréales Chocapic, pain de mie Harris ou encore viennoiseries Pasquier ou Doowap, ces produits alimentaires contiennent des résidus de pesticides, informe le rapport. Pour les produits non alimentaires, sur les 181 produits commerciaux étudiés dans ce rapport, 108 contenaient - au moment des relevés - une ou plusieurs substances organophosphorées ou pyrethrinoides, suspectées d'être PE.

Flashlight

L'impact néfaste de la lumière sur le sommeil

Plus que le bruit, les lumières parasites et les températures trop élevées la nuit font partie des principaux perturbateurs du sommeil.

Et si le problème du sommeil n'était pas là où on pense? Quand on interroge les Français sur ce qui perturbe le plus leur sommeil, c'est le bruit qui est cité spontanément. Et pour cause, près d'une personne sur trois est gênée par le bruit en semaine ou le week-end. Il y a pourtant deux autres perturbateurs du sommeil qui mériteraient plus d'attention, d'autant qu'ils sont relativement plus faciles à contrôler: la lumière et la température ambiante.

Sans même que l'on en ait conscience, la lumière est un synchroniseur puissant qui recale en permanence notre horloge interne sur le cycle de 24 heures. Elle peut aussi maintenir en alerte notre cerveau, quoique cela devienne plus difficile lorsque l'on est éveillé depuis plus d'une quinzaine d'heures. La fatigue finit par l'emporter. En deçà, l'effet d'alerte est possible même avec de faibles intensités lumineuses, comme par exemple celle d'une pièce allumée la nuit.

Health

L'hypergravité et la microgravité affectent les processus sous-tendant la reproduction, les maladies cérébrales et le cancer

MONTRÉAL, le 13 mars 2013 - Des chercheurs de l'Université de Montréal ont découvert que les changements gravitationnels perturbent le processus de reproduction des plantes. Ils ont montré que la gravité module la circulation sur les « autoroutes » intracellulaires qui assurent la croissance et le fonctionnement de l'organe reproducteur mâle, le tube pollinique. « À l'instar de la reproduction humaine, les cellules spermatiques des plantes atteignent l'ovule par un conduit cylindrique. Contrairement aux animaux, ce conduit est formé par une seule cellule, et seulement deux gamètes mâles sont libérés à chaque fécondation, explique Mme Anja Geitmann, professeure au Département de sciences biologiques de l'Université. Nos découvertes apportent un éclairage nouveau sur l'évolution de la vie sur Terre et, comme ces autoroutes intracellulaires se retrouvent également dans les cellules humaines où des bouchons de circulation peuvent causer le cancer ou des maladies comme l'Alzheimer, nos recherches sont tout aussi profitables dans le domaine de la santé humaine. »

Les cellules animales et végétales s'apparentent à une ville où des usines, appelées organites, s'emploient à la fabrication, à la production d'énergie et au traitement des déchets. Un réseau d'autoroutes intracellulaires permet à ces usines de communiquer entre elles et d'échanger des composés, en plus de mettre la cellule en relation avec son environnement extérieur. La vitesse de transport du système autoroutier des cellules végétales est particulièrement élevée. « Les chercheurs savaient déjà que la gravité terrestre a influé sur l'évolution des cellules humaines, animales et végétales et que celles-ci y sont sensibles, précise Mme Geitmann. Nous commençons à entrevoir comment la gravité élevée, c'est-à-dire l'hypergravité, que l'on observe sur les planètes de grande taille, et la microgravité, qui ressemble aux conditions présentes sur un engin spatial, influencent les processus au sein des cellules humaines et végétales. Les processus de transport intracellulaire sont particulièrement sensibles aux perturbations, entraînant des conséquences considérables sur le fonctionnement de la cellule. Or, la façon dont ces processus sont affectés par les changements de gravité est peu documentée. »

Book

Virginie Belle en interview : alerte sur l'aluminium qui nous empoisonne

Quand l'aluminium nous empoisonne_Virginie-Belle, cover book
© Inconnu

Pour commencer cette année 2011, nous voulions absolument donner la parole à Virginie Belle, journaliste pour les quotidiens Le Parisien et France Soir qui fin 2010 a édité un essai stupéfiant sur les dangers de l'aluminium, alors qu'on en trouve dans nos vaccins, dans l'eau du robinet, dans nos rouges à lèvres, nos crèmes nourrissantes et même dans les déodorants.

Quand l'aluminium nous empoisonne aux éditions Max Milo est un bouquin nécessaire pour réveiller les consciences surtout à une époque où les scandales sanitaires émergent de toute part, avec le Médiator en tête.

Virginie Belle vous en parle dans cette interview, afin que plus tard on ne puisse plus dire : « ah bon, pourtant, je n'étais pas au courant ». Un essai édifiant et peu rassurant sur notre réalité.

Commentaire:
Voir aussi :
« Planète alu »

Virginie Belle interviewée :

Jean Pilette, Aluminium et vaccins, éd. à compte d'auteur - Fichier Pdf

Et :
« La quantité d'aluminium dans les vaccins injectés à nos enfants »


Syringe

Meilleur du Web: Les leçons à tirer du pari perdu du Pandemrix

En complément du post de Jean-Claude Grange sur la narcolepsie et le Pandemrix. (1)

 Tyché, la déesse de la chance
© Inconnu Tyché, la déesse de la chance

J'avais, pour ma part, expliqué que l'adjonction de squalène dans le vaccin n'avait eu finalement pour avantage que l'augmentation de la marge bénéficiaire de GSK, qui a ainsi pu vendre au prix du vaccin vendu unitairement sans adjuvant, un vaccin conditionné par dix doses et contenant quatre fois moins d'antigène que le vaccin standard, l'antigène étant de loin le composant le plus coûteux du vaccin. (2) Aucun avantage de l'ajout d'un adjuvant n'a pu être démontré pour les vaccinés ou pour la santé publique, bien au contraire.

Le squalène n'avait été utilisé auparavant en tant qu'adjuvant que pendant la guerre du Golfe, sur les soldats américains et dans certains vaccins contre la grippe destinés aux personnes âgées. Il s'agissait du vaccin Gripguard en France (ou Fluad) de Novartis, dont la commercialisation a été suspendue début 2011 sur le territoire français.

Les inquiétudes suscitées à l'époque par l'adjonction d'un adjuvant dans le vaccin contre la grippe non éprouvé sur les tranches d'âge concernées par la vaccination ont provoqué l'hilarité de journalistes en vogue (3). Et des interventions rassurantes de la part des membres d'Infovac (cf.vaccination contre la grippe A H1N1 2009, FAQ, Infovac en PDF) site d'information sur les vaccins, réputé indépendant malgré l'omniprésence de liens et conflits d'intérêts parmi ses membres (4). Ceux-ci seraient toutefois plus crédibles si, contrairement à Catherine Weil-Olivier, ils montraient autant d'empathie envers les victimes d'effets indésirables de vaccins qui doivent suivre un chemin de croix pour obtenir une simple reconnaissance du statut de victimes de la part des pouvoirs publics, que celle-ci manifeste de soutien spontané envers les laboratoires victimes des « entraves réglementaires » qui les empêchent de vendre à grande échelle les mêmes vaccins partout dans le monde (5).

Bacon n Eggs

Il y a 4000 ans, nos ancêtres avaient de l'athérosclérose

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Des plaques d'athérome ont été retrouvées dans les artères de momies datant de 4000 ans av J-C, jusqu'au dix-neuvième siècle. Thierry Souccar commente ces résultats.

Une équipe de chercheurs a examiné au scanner les artères de 137 momies couvrant 40 siècles. Ils ont découvert des signes «certains ou probables» d'athérosclérose - la présence de calcifications dans les artères - chez un tiers de ces momies. Les résultats ont été publiés dimanche 10 mars dans le Lancet. Pour les auteurs de cette étude, l'athérosclérose pourrait affecter l'humanité depuis au moins 4000 ans.

Une étude de 2011 avait déjà trouvé des signes d'athérosclérose chez de nombreuses momies égyptiennes. Mais les auteurs de ce travail avaient avancé l'idée que l'alimentation des élites dans l'Egypte ancienne avait pu être trop riche en graisses (ils se basaient sur l'idée hélas répandue, mais pourtant fausse, selon laquelle les graisses « bouchent » les artères).