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Médecines alternatives : les doyens des facultés de médecine des universités belges défendent leur pré carré

C'est avec consternation que nous avons pris connaissance de la volonté commune des doyens de mettre un terme au financement (déjà très maigre) des médecines non-conventionnelles comme l'ostéopathie, l'homéopathie ou l'acupuncture, pourtant de plus en plus prisées par les citoyens. Mais c'est sans doute précisément là que réside la menace aux yeux de ces doyens, apparemment très préoccupés d'éviter la moindre concurrence à la sacrosainte médecine allopathique.

Car, n'est-ce pas là le problème: la médecine chimique et agressive, sans cesse présentée comme « la seule efficace », est en fait en perte de vitesse. Le public, et à raison d'ailleurs, a perdu à ce sujet beaucoup de ses illusions d'antan et est dès lors désireux de revenir aux sources de la vraie médecine, celle d'Hippocrate, celle du « D'abord, ne pas nuire », et non pas celle d'aujourd'hui, largement dénaturée par le profit.

Les motifs évoqués par les doyens, autant d'ailleurs que leur arrogance affichée, ne peuvent, selon nous, laisser indifférent. En effet, prétexter, en se basant sur l'avis du Centre Fédéral d'Expertises des Soins de Santé (KCE), « l'absence de toute démonstration d'efficacité de ces pratiques à l'exception de quelques domaines particuliers du traitement des maux de dos pour l'ostéopathie. » ou encore affirmer comme ils le font que « la médecine qu'ils pratiquent est basée sur des preuves scientifiques », appelle selon nous un devoir d'analyse et d'esprit critique

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Les cancers chez l'enfant augmentent chaque année

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Les cancers des enfants et des adolescents sont en constante augmentation en Europe depuis les années 70, à hauteur de 1 à 3% par an, a fait savoir vendredi la Ligue des Droits de l'enfant en prévision de la journée mondiale contre le cancer, qui aura lieu le 4 février. Une accélération de cette tendance a même été constatée depuis 2010. En Belgique, quelque 480 nouveaux cas de cancers chez l'enfant sont décelés chaque année. Cela concerne principalement les leucémies et les tumeurs du cerveau.

"La croissance du nombre de cancers chez l'enfant ainsi que de nombreuses études viennent renforcer les hypothèses que la plupart de ces cancers sont d'origine environnementale et pourraient être aisément évités", souligne la ligue dans un communiqué. Selon l'asbl, il est urgent de bannir de l'environnement toutes les substances chimiques potentiellement dangereuses (pesticides, PCBs, additifs alimentaires...) pour l'enfant.

Entre 30.000 et 50.000 produits chimiques sont toujours utilisés en Europe, dans les foyers et dans l'industrie."Pour une grande majorité, les effets sur la santé humaine et sur l'environnement ne sont pas connus, mais nombre d'entre eux sont suspectés d'être à l'origine de maladies graves, dont le cancer", estime-t-elle encore.

Pills

La revue « Prescrire » dévoile sa liste des médicaments dangereux

La revue Prescrire demande le retrait de médicaments qu'elle juge plus dangereux qu'utiles.

Pilules-médicaments
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Alors que les Dr Even et Debré s'en prenaient à la prescription de médicaments inutiles dans un livre paru en septembre 2012 (Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, Le Cherche Midi), les scandales ne cessent pas de toucher l'autorité française du médicament. Après l'affaire du Médiator c'est maintenant celles des pilules contraceptives qui fait les gros titres de la presse.

Parallèlement à cela, la revue médicale Prescrire, connue pour son indépendance, s'est attaquée au dossier des médicaments dont le service médical rendu est insuffisant. La liste a été publiée dans le numéro de février dans un dossier spécial. Elle est basée sur l'ensemble des analyses publiées dans la revue entre 2010 et 2012. Les médicaments cités présenteraient des risques sanitaires disproportionnés par rapport aux bénéfices apportés mais leur travail ne s'arrête pas là puisque les auteurs proposent également des alternatives thérapeutiques.

Bacon

Les porcs brésiliens peuvent manger de la ractopamine

Porc de batterie
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En mangeant de la viande de cochon, on peut voir une image d'Épinal : un beau cochon se roulant dans sa boue au milieu des champs. Ce temps est révolu, la viande de porc étant une des plus consommées dans le monde, sa production est devenue industrielle. Les producteurs tentent toutes les pistes, tous les croisements. Des petits cochons, des gros, des améliorations par croisements, si l'on pouvait croiser un porc avec un mille-pattes, pour faire plus de côtelettes, on le ferait.

La ractopamine, illicite ou pas ?

Un des compléments alimentaires utilisés par les industriels est la ractopamine, elle est surtout utilisée aux États-Unis et au Brésil. Cette substance permet d'augmenter la masse musculaire des porcs pour un même apport nutritif. Les cochons deviennent plus gros juste en ajoutant un peu de cette molécule à leurs aliments. Si des pays ne se posent pas trop de questions sur cette molécule, d'autres, au contraire, voient dans ce médicament un produit illicite. Ainsi des pays aussi différents que la Russie, la Chine, Taiwan, mais aussi tous ceux de l'Union Européenne interdisent l'utilisation de cette molécule pour bonifier les porcs ou les bœufs.

Commentaire: Le choix du consommateur de viande de porc devrait s'orienter vers des élevages de cochons en plein air, de proximité lorsque c'est possible, et surtout, qui ne soient pas nourris exclusivement au grain ! Le cochon est omnivore et mange de tout ; il n'est pas voué - pas plus que les vaches, veaux, poulets, canards, moutons, agneaux, à être nourri exclusivement au grain, la plupart du temps de maïs et trop souvent de maïs transgénique. Le soin apporté à l'animal tout au long de sa vie et jusqu'à sa mort est aussi important que les conditions environnementales dans lesquelles il est élevé.


Stop

France : l'air est plus pollué dans le métro que sur le périphiréque parisien

Metro parisien
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En circulant, les trains libèrent des particules fines qui polluent l'air des sous-terrains. Le taux mesuré par la RATP ces trois dernières années est souvent entre deux et quatre fois plus élevé que le périphérique. A long terme, cette nuisance peut être nocive pour la santé.

« Un Parisien de 30 ans, vit 9 mois de moins qu'un autre Français », rapporte Thibault Vonthron, porte-parole de l'association nationale de prévention et d'amélioration de la qualité de l'air. Coupable souvent évoqué : le trafic routier et ses émanations en particules fines PM10 et PM2,5 issues principalement du diesel. Mais l'examen des données sur la qualité de l'air dans les stations Auber, Châtelet et Franklin Roosevelt, rendues publiques en août dernier par la RATP, permet de se rendre compte que l'immense réseau de sous-terrains parisiens n'est pas en reste. D'après plusieurs études réalisées par l'Observatoire régional de santé (ORS) et Airparif entre 2009 et 2012, les particules incriminées y seraient même jusqu'à quatre fois plus présentes que sur le périphérique parisien.

Book 2

La fabrique de malades : ces maladies qu'on nous invente

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Dans son dernier livre, La fabrique des malades : ces maladies qu'on nous invente, le Dr Sauveur Boukris, professeur à l'université Diderot (Paris VII), explique que l'industrie pharmaceutique participe à la création de nouvelles maladies, rapporte Le Point.

« Tout bien portant est quelqu'un qui n'a pas eu de dépistage », dit-il. « Certains secteurs médicaux, privés ou publics, jouent sur nos peurs, médicalisent nos vies pour pratiquer davantage d'examens biologiques, de radiographies et pour faire consommer toujours plus de médicaments », ajoute-t-il.

« Lorsque les firmes pharmaceutiques mettent au point et testent une molécule avec les cliniciens, elles en déterminent les applications thérapeutiques et vont jusqu'à redéfinir les pathologies visées. (...) En résumé, on construit des maladies pour vendre des médicaments », explique-t-il.

Evil Rays

Ondes des mobiles, WiFi : comment le gouvernement a censuré les écolos

Ondes, Wifi, cerveau illustration
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Une proposition de loi contre les nuisances électromagnétiques va être discutée cette semaine. Elle a été expurgée de tout ce qui aurait pu fâcher les opérateurs.

Y a-t-il, en germe dans les ondes électromagnétiques, un potentiel « scandale de l'amiante » ?

Au nom du principe de précaution, les écologistes ont déposé une proposition de loi, en décembre dernier, pour protéger le public des technologies sans fil. Le débat, qui démarre jeudi prochain au Parlement, est un pétard mouillé.

Il ne reste déjà presque plus rien du texte d'origine, après son passage mercredi en commission. Denis Baupin, vice-président Europe écologie - Les Verts de l'Assemblée nationale, résume :
« La logique du gouvernement est plus dictée par l'envie de développer les services en matière de nouvelles technologies que de protéger la population. Nous, on pense que ce ne sont pas les opérateurs qui décident des politiques publiques. »

Pills

Alarme ! L'ère post-antibiotique !

Bactérie illustration
© Inconnu

Bientôt, le slogan « Les antibiotiques, c'est pas automatique » deviendra « Les antibiotiques, oubliez, les microbes se douchent avec ! ».

Une éminence britannique dans le domaine médical vient de pousser un cri d'alarme. Il pense que le réchauffement climatique est une menace bien moins lourde pour nous que la résistance des bactéries aux antibiotiques classiques. Même une simple opération chirurgicale de routine représentera bientôt une menace mortelle pour tout un chacun en cas d'infection !

Il existe actuellement un scénario d'apocalypse à ce niveau d'ici une à deux décennies seulement. Des gens pourraient mourir d'infections, car aucun antibiotique ne pourra les sauver et qu'il n'y a malheureusement aucune alternative. C'est un problème global tandis que nous utilisons assez mal les antibiotiques pour l'instant. Le développement des antibiotiques dans les années 40 a représenté une des plus grandes avancées de la médecine, mais les bactéries ont développé depuis leurs défenses.

Attention

L'imposture de la chimiothérapie

patient hôpital, chimiothérapie
© Jim Bourg/Reuters

Michel Dogna, dans un article déjà ancien de sa précédente revue intitulé « Une chimio, sinon rien » disait qu'à l'époque, une séance de chimiothérapie coûtait 10 000 francs (1 500 €) et que les infirmières devaient porter un équipement extrêmement étanche, car une goutte du produit injecté qui tombait sur leur peau causait une brûlure.

Mais si ça ne rapporte rien au malade - et même empire son état, ce qu'explique l'article ci-dessous - ne pas oublier que les labos s'en mettent plein les poches et quand même, c'est le principal, n'est-ce pas !

Une étude révèle par hasard l'imposture de la chimiothérapie - les tumeurs grossissent plus vite après chimio !

Traduit de l'anglais par Helios pour BBB

Commentaire:

75% des médecins refusent la chimiothérapie pour eux-mêmes

La « chimiothérapie » favoriserait la relance du cancer, d'après des chercheurs américains


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Quatre décès liés à la pilule « Diane 35 », le laboratoire se défend

pilule contraceptive - Diane 35
© Jochen Eckel/DPA

L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) indique dimanche 27 janvier dans un communiqué que quatre patientes sont mortes en France d'"une thrombose veineuse liée à Diane® 35", un médicament contre l'acné du laboratoire Bayer largement utilisé comme contraceptif.

L'agence confirme ainsi une information du Figaro parue la veille. Le quotidien évoquait « sept cas de décès », mais selon l'ANSM, « pour les trois autres cas mentionnés, la cause du décès est liée à des pathologies sous-jacentes des patientes concernées ». « La prise de Diane® 35 ne semble pas incriminée. »