Santé et Bien-êtreS


Evil Rays

La mammographie augmente l'incidence du cancer

Extrait de l'infolettre de Néosanté de Yves Razir du 27 mars 2013.
« Si le dépistage du cancer était un médicament, il aurait été retiré » ~ Peter Götzschze
Mammographie, dépistage du cancer dus ein
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Citations de Peter Götzsche, co-fondateur de Cochrane :
« Il ressort des deux grands essais inclus dans notre évaluation Cochrane que l'auto-examen régulier des seins n'a pas démontré d'efficacité sur la mortalité par cancer du sein, voire qu'il est dommageable, car il entraîne une augmentation du nombre de biopsies. Même l'American Cancer Society, pourtant très favorable au dépistage, ne le recommande plus.

En ce qui concerne le dépistage par mammographie, des études rigoureuses et récentes montrent qu'il ne réduit pas l'incidence des cancers avancés et n'a pas d'effet sur la mortalité par cancer du sein.

En revanche, le dépistage transforme des femmes en bonne santé en patientes cancéreuses, et entraîne une augmentation du nombre de mastectomies, parce qu'il détecte des tumeurs qui n'auraient pas mis la santé de ces femmes en danger, voire n'auraient jamais été détectées si ces femmes n'avaient pas participé au dépistage.

Dans les pays dotés de programmes, le taux de sur-diagnostic est d'environ 50 %. En évitant le dépistage, les femmes de la tranche d'âge concernée peuvent réduire d'un tiers leur risque de se faire diagnostiquer un cancer du sein. Le meilleur moyen de réduire l'incidence du cancer du sein, c'est donc de stopper le dépistage ».

« Les femmes ne devraient plus accepter la désinformation à laquelle on les expose. Le mépris du principe du consentement éclairé, le déni collectif, la manipulation des données concernant le sur-diagnostic et le faible bénéfice du dépistage, tout cela représente peut-être le plus grand scandale éthique qu'ait jamais connu la santé.

Des centaines de millions de femmes ont été séduites par l'idée du dépistage sans savoir qu'il pouvait leur porter préjudice. Il est temps que cela cesse ».

Ambulance

Les experts américains déconseillent le dépistage du cancer de la prostate par PSA

Les bénéfices du dépistage sont très minces par rapport aux inconvénients.

De très nombreux médecins prescrivent à leurs patients hommes, à partir de 40 ans, un dosage de l'antigène spécifique de la prostate ou PSA, dans le cadre du dépistage du cancer de la prostate - et ce, même en l'absence de symptômes.

Le groupe d'experts de l'United States Preventive Services Task Force, une organisation créée en 1984 sous l'égide du ministère de la santé, pour formuler des recommandations de santé publique aux Américains, vient dans un avis, de conseiller aux patients comme aux médecins de ne pas pratiquer ce dépistage, parce que les bénéfices potentiels de ce test ne sont pas supérieurs à ses inconvénients.

Ce point de vue était déjà celui de LaNutrition.fr en janvier 2012.

Lire : Non aux traitements inutiles et invalidants

Evil Rays

Nouveaux soupçons sur les ondes d'antennes-relais

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Les résultats de cette expérience « apportent un argument supplémentaire à la thèse selon laquelle les champs électromagnétiques peuvent avoir un effet chez l’homme, même à faible intensité. »
Dans une étude inédite rendue publique mercredi 3 avril, des chercheurs de l'Ineris et de l'université d'Amiens ont montré qu'une faible exposition aux ondes d'antennes-relais avait des effets sur l'équilibre énergétique de jeunes rats.

Qu'a mis en évidence le travail des chercheurs ?

Les chercheurs de l'Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) et de l'université d'Amiens ont cherché à savoir pourquoi certaines personnes dites électro-sensibles évoquaient des troubles du sommeil quand elles dormaient à proximité d'antennes-relais de téléphonie mobile.

Pour ce faire, ils ont étudié les effets d'une exposition aux ondes de deux groupes de jeunes rats sur l'ensemble de leur équilibre énergétique composé du sommeil, de la régulation thermique et de l'alimentation. Seule différence dans les « conditions de vie » des deux groupes d'animaux : un groupe seulement a été exposé pendant cinq semaines à des champs électromagnétiques similaires à ceux reçus à une centaine de mètres d'une antenne-relais, soit une intensité de 1 volt/m.

Syringe

Les chercheurs considèrent rarement que les vaccins puissent être la cause de la mort subite d'un nourrisson

enfant et vaccin
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Partout dans le monde les autorités médicales racontent aux parents qu'il a été démontré que la vaccination ne peut provoquer la mort subite d'un bébé, et parfois, ils vont jusqu'à dire que la vaccination empêche ces décès.

Cependant, les études auxquelles on a recours pour justifier ces revendications utilisent des méthodes de recherche qui ne tiennent pas suffisamment compte de la possibilité qu'une vaccination puisse augmenter le risque de mort subite chez les nourrissons plus sensibles.

La méthode des cas-contrôles

La méthode préférée des chercheurs qui se penchent sur ce problème est celle des cas-contrôles. Cette méthode compare les bébés décédés aux autres bébés.

Les chercheurs sélectionnent un groupe de bébés décédés (SMSN) dans une zone géographique particulière. Chaque cas de décès est comparé à deux ou trois cas de bébés vivants que l'on appelle les contrôles. Ensuite, on compare l'histoire de la vaccination du bébé décédé avec l'histoire de la vaccination des deux ou trois autres bébés qui ne sont pas morts. Les bébés qui n'ont reçu aucune vaccination sont exclus de l'étude.

Dans les études qui ont été publiées, les chercheurs ont constaté que lorsque les bébés vivants atteignaient l'âge où le bébé en question est décédé, les bébés vivants avaient reçu plus de doses de vaccin que le bébé décédé. Cette observation a conduit les chercheurs à conclure que la vaccination ne provoquait pas le SMSN. Il s'agit ici d'une conclusion heureuse pour ceux qui veulent promouvoir la vaccination ; mais cette conclusion est loin d'être scientifiquement valable.

Ambulance

Santé : des cosmétiques montrés du doigt

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© LP/Carol AMAR.L'association de consommateurs UFC-Que Choisir dénonce la présence, dans de nombreux produits de beauté, des substances chimiques connues comme perturbateurs endocriniens.
On savait que les perturbateurs endocriniens se logeaient un peu partout, dans les biberons, les jouets ou les emballages plastiques. On en découvre maintenant dans certains cosmétiques, comme le dentifrice Colgate Total ou le gel douche Nivea Water lily & oil, alors que l'OMS et l'ONU les considèrent comme une menace mondiale pour la santé.

Family

Les mammifères ont des oreilles plus fragiles

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De nouveaux éléments sur l'oreille des mammifères pourraient expliquer pourquoi nous sommes plus susceptibles aux infections des oreilles et aux pertes d'audition.

Selon des chercheurs, le développement de l'oreille chez les mammifères implique la rupture de l'épithélium et son remplacement par un type cellulaire complètement différent. Ces données laissent penser que ce développement serait unique aux mammifères.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs Hannah Thompson et Abigail Tucker ont utilisé des souris transgéniques pour suivre comment ces deux types cellulaires de l'oreille se développaient. Ils ont trouvé que lors de la formation de l'oreille, l'endoderme se disloque et une nouvelle couche de tissu issu de la crête neurale est ajoutée à la cavité de l'oreille moyenne. Pour que cela se produise, les cellules de la crête neurale doivent passer du type mésenchymateux au type épithélial. Ces deux types cellulaires distincts qui tapissent l'oreille moyenne pourraient être en lien avec l'évolution des os transmettant le son de l'oreille interne.

Candy Cane

Meilleur du Web: Cancer et Sucre - Stratégie pour affamer le cancer

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Selon des chercheurs de l'Université de Californie, San Francisco, le sucre pose un risque pour la santé - en contribuant à environ 35 millions de décès dans le monde chaque année. La toxicité du sucre est si forte, que le sucre doit être considéré comme une substance potentiellement toxique comme l'alcool et le tabac. Les chercheurs concluent que son lien avec l'apparition du diabète justifie une réglementation répressive, comme une taxe sur tous les aliments et les boissons qui contiennent du sucre ajouté. Ils recommandent aussi l'interdiction des ventes à l'intérieur ou à proximité des écoles, ainsi qu'une mise en place de limite d'âge sur la vente de tels produits.

Les effets néfastes du sucre ne s'arrêtent pas au diabète, syndrome métabolique, à l'hyper-ou hypoglycémie, au reflux gastrique et aux maladies cardiaques. Le sucre et le cancer forment une étreinte mortelle, et pourtant les oncologues ne parviennent pas souvent à faire le nécessaire pour empêcher les patients de nourrir leurs cancers par une alimentation sucrée.

Pendant ce temps, beaucoup de gens parmi la médecine conventionnelle propagent la croyance que le lien entre certains types de nourriture et l'augmentation de risque de cancer est « faible » ou seulement « d'une importance théorique. » Ils croient que les recherches « reliant le cancer aux aliments ne révèlent aucun schéma médical valable. On retrouve ces attitudes superficielles dans la presse médicale - le tout sans aucune sorte de recul médical.

Syringe

Le vaccin anti-polio obligatoire : des parents belges condamnés en appel

Un père et une mère, acquittés en 2011, ont été condamnés en appel pour avoir refusé de faire vacciner leur enfant contre la polio, peut-on lire samedi dans Le Soir.

Les parents de l'enfant doutent de l'efficacité du vaccin et estiment qu'il comporte des risques d'effets secondaires graves. Ils avaient été acquittés en 2011, leur avocat invoquant la loi sur les droits du patient qui lui garantit de pouvoir refuser tout traitement sur lequel il n'a pas été dûment informé et sur lequel il n'a pas marqué son accord.

Health

L'austérité de la Troïka, 1ère cause de mortalité en Europe ?

Une étude exhaustive des systèmes de santé en Europe, publiée le 27 mars dans la revue scientifique britannique The Lancet, révèle que l'austérité imposée aux peuples européens par la Troïka BCE-UE-FMI a des effets dévastateurs sur la santé publique. Maladies mentales, suicides et épidémies se multiplient tandis que l'accès aux soins médicaux se réduit.

Le cas de la Grèce est le plus avancé et permet de voir ce qui nous attend tous si on ne change rien. L'étude révèle dans la péninsule hellénique un taux de suicide en hausse de 40 % sur l'année 2011, ainsi que de plus en plus de cas de dépressions dus essentiellement au chômage, à la détérioration des niveaux de vie et à l'absence de perspective. Les chercheurs relèvent aussi une hausse exponentielle du nombre de malades atteints du HIV, entièrement due à la suppression des programmes d'échanges de seringues par la Troïka. La Grèce fait également face à des épidémies de malaria, de dengue et de virus du Nil occidental, des maladies tropicales inhabituelles en Europe ; mais la suppression des programmes d'épandages d'insecticides en est la cause première.

L'étude démontre aussi des phénomènes similaires au Portugal et en Espagne, où la baisse des budgets amenuise les moyens hospitaliers, et où la baisse des revenus amène les gens à ne plus se faire soigner. Ce qui d'ailleurs a pour effet d'aggraver les pathologies et donc d'accroître les dépenses de santé sur le long terme, expliquent les auteurs.

Health

Dictature médicale & pensée unique en médecine/ interview de Sylvie Simon sur Planète Homéo (19 mars 2013)

Excellente interview de Sylvie Simon par le Dr Edouard Broussalian sur Planète Home, sans langue de bois, et vraiment réaliste par rapport au degré actuel de dictature de la pensée unique en médecine... à diffuser largement ! Et merci aux auteurs de cette vidéo fort salutaire !