Le gluten est une protéine entrant dans la composition du blé, mêlée à de l'amidon. cf la définition dans wikipédia:

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Le gluten est une sorte de liant qui permet à la farine de s'agglomérer lors de la composition du pain. C'est la céréale par excellence pour faire du pain. Cela permet à nos boulangers de confectionner des pains qui ne vont pas s'émietter et qui vont rester compacts. Confectionner un pain avec seulement de la farine de riz sans liants, est difficile voire impossible car le pain se défait entièrement dès qu'on le sort du moule.

Mais le gluten est une colle. Et plus la protéine de blé s'est vue modifiée au cours des siècles, plus le gluten colle. L'agriculture intensive est la cause de ces problèmes. On fait tellement de pain, la pâte ne repose plus, c'est devenu un aliment qui ne convient plus du tout au tube digestif de l'humain. De plus, un occidental consomme du gluten toute la journée, du petit déjeuner en passant par le repas principal, le goûter, tous nos repas contiennent du gluten. En clair, notre organisme est sursaturé et ne sait plus que faire de cette colle qui entrave la bonne digestion de ce que nous mangeons. Cela ne convient de toute évidence plus à notre intestin et c'est ce qui explique une recrudescence de la constipation. Un Européen sur trois souffre de ce malaise. Pour certains, le gluten va plutôt provoquer des diarrhées. Pas étonnant qu'il y ait autant de maladies, nommées troubles de l'élimination. Notre corps tente d'extraire tout ce gluten et bien sûr n'y parvient pas, nos organes d'éliminations sont complètement encrassés. Seignalet nomme ces maladies, les maladies d'encrassage. (nez bouché le matin au réveil, douleurs, mauvaise haleine, ballonnements, infections, allergies etc).

Depuis quelques années, on constate une recrudescence sans précédent d'intolérance au gluten, ce qui signifie que nous n'avons plus suffisamment d'enzymes pour le digérer complètement ou pas d'enzymes du tout. Une grosse protéine qui n'est pas digérée intégralement dans notre intestin grêle par manque d'enzymes crée de très graves problèmes de santé. Actuellement, la médecine ne s'en occupe pas. L'intestin grêle est un organe ignoré par le corps médical. Il représente pourtant la centrale de l'organisme. Par la passé, il n'y avait que quelques personnes qui souffraient de maladie coeliaque, une maladie génétique rendant la digestion du gluten impossible. De constantes diarrhées handicapaient la vie de ceux qui en étaient atteints. Cette maladie était très grave surtout pour les petits enfants qui souffraient en conséquence d'une mal-absorption de ce qu'ils mangeaient. Elle pouvait même conduire jusqu'à la mort. Mais ces personnes représentaient une exception. Aujourd'hui, il semble que l'intolérance au gluten tende à se généraliser sans pour autant être une maladie coeliaque pour tout le monde. Les symptômes les plus souvent évoqués dans le cadre d'une incomplète digestion du gluten sont les ballonnements. Après un repas riche en pain ou en pâtes, il arrive à certaines personnes de se sentir si gonflées qu'il faut déserrer la ceinture. Il y a aussi les coups de pompe juste après les repas. Certains étudiants à l'université décrivent dormir systématiquement au cours de 14 heures, juste après avoir mangé un sandwiche. Un autre symptôme typique est une fatigue chronique. Tout cela s'explique par la présence de peptides opioïdes issus de la non digestion de la protéine de blé. Comme son nom l'indique, les peptides opioïdes sont des morphines et donc ont une action sur notre cerveau. Sur le cerveau des enfants souffrant d'autisme les peptides opioïdes saboteraient les neurotransmetteurs entrainant dans la foulée de graves troubles des apprentissages et des relations à l'autre. Les peptides opioïdes issus de la non digestion du gluten ou du lait de vache traversent facilement la paroi du grêle devenue chez beaucoup d'entre nous perméable. Dans le sang, ces morphines vont se localiser partout dans l'organisme entrainant un véritable sabotage de notre santé.

Mais encore plus inquiétant que de simples ballonnements, c'est l'augmentation sans précédent des maladies de type neurodégénératives ou rhumatismales. La sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ankylosante ont explosé. Il y a aussi de plus en plus de fibromyalgies. Sans oublier les problèmes psychiques en nette recrudescence.

Le témoignage d'une personne souffrant d'intolérance au gluten est poignant. Madame X avait depuis plusieurs mois une violente douleur à la nuque (vertèbre proéminente), provoquant des vertiges. Cette douleur était si violente que le médecin appelé à son chevet injectait une préparation contenant en plus des antidouleurs, du valium. C'était comme un point tenace qui résistait à tout traitement de physiothérapie, d'ostéopathie, d'injections à base de cortisone. Un enfer jour et nuit qui handicapait sérieusement la patiente. Sur les conseils de son naturopathe, elle fit l'expérience d'enlever pendant une quinzaine de jour toute préparation contenant du gluten et du lait de vache (il arrive qu'une intolérance à l'une des protéines entraine l'intolérance à l'autre). Très vite, les douleurs s'estompèrent pour réapparaître à la moindre exception. Aujourd'hui après 6 ans sans gluten, Madame X n'a plus jamais eu de douleur. Bien sûr, elle continue son régime sans gluten.

Hypothèses: Pour mieux comprendre tout ce qui est évoqué ici, le livre de référence est celui de Jean Seignalet, un médecin français qui a fait les hypothèses que dans un intestin grêle inflammé, ou perméable, les protéines telles que le lait de vache ou le gluten ne peuvent pas être digérées complètement. Nous manquons également beaucoup d'enzymes, puisque la plupart des aliments que nous mangeons sont modifiés. Seignalet n'hésite pas à qualifier le blé de monstre parmi les monstres, dans son livre très complet, l'alimentation ou la troisième médecine. Ce livre devrait être imposé aux étudiants de toutes les facultés de médecine. Il n'y a qu'à voir les résultats obtenus par certains malades dès modification de leur alimentation, surtout dès qu'on enlève deux protéines, le gluten et le lait de vache. Le livre de Marion Kaplan sur l'éradication du gluten et du lait de vache est très éloquent. Cette célèbre disciple de la doctoresse Kousmine souffrait dans sa jeunesse d'une multitude de symptômes qui ne cédaient à aucune traitement. Sa vie a changé complètement dès l'arrêt du gluten et du lait de vache et elle a aujourd'hui une santé florissante et continue à donner de très bons conseils sur la restauration de la santé par des modifications alimentaires.

Détail non négligeable, une intolérance au gluten ou au lait de vache crée un intestin grêle acide, alors que le pH de cet organe est alcalin. D'où l'émergence spectaculaire du candida albicans, qui devient notre hôte le plus célèbre, mais pas le plus anodin. Certains ont même évoqué que le candiada albicans aurait un rôle à jouer dans la genèse de certains cancers.

Je pose une question à qui veut bien me répondre: Expliquez-moi pourquoi, l'autisme de ma fille présentant un nombre incalculable de symptômes (régression, incapacité à apprendre, lenteur, incapacité à rentrer en contact avec les enfants de son âge, isolement psychique, retard dans les apprentissages de bases, troubles moteurs, toc, stéréotypies, asthme, infections fongiques et bactériennes, délabrement de la paroi du grêle, diarrhées, déformation des maxillaires, impossibilité à monter les escaliers comme un enfant en bonne santé, transpiration nocturne excessive, perte de repère dans l'espace, mouvements constants des mains et des bras, cris d'animaux sauvages en classe....) peuvent ils tous céder à l'arrêt du gluten et du lait de vache. Mais quel étudiant en médecine, même avec une totale vocation, peut-il croire qu'un enfant présentant tant de symptômes, n'a pas pris un seul médicament pour recouvrer la santé. Comment, cet étudiant, peut- il croire qu'en enlevant juste le pain, les pâtes et les gâteaux, un enfant aussi malade peut retrouver l'intégralité de ses capacités? C'est tellement simple, ça paraît trop beau pour être vrai et pourtant....

Pour avoir plus de précisions sur le comment et le pourquoi de ces intolérances alimentaires, je vous suggère de lire l'histoire complète d'Eléonore. Ce n'est qu'au moment où nous avons enlevé le gluten que la régression s'est transformée en progression.

Selon notre patrimoines génétique, nos antécédents, une intolérance donnera des symptômes divers:

-Si l'on est plutôt fragile sur le plan psychique, il semblerait qu'un intolérant au gluten fasse davantage de dépressions, souffre plus d'insomnies qu'une personne très stable psychiquement. Une femme me racontait récemmentq'elle avait systématiquement une sinusite dès qu'elle consommait du lait de vache, même en petite quantité et qu'un seul yoghurt lui créait une insomnie totale. Dès arrêt de la dite protéine, le sommeil se réinstallait.

-Si le terrain est allergiques, les intolérances favoriseront les allergies aux pollens, graminées et autres.

-Si le terrain est pulmonaire, comme le terrain tuberculinique cité par les homéopathes, les intolérances auront plutôt tendance à favoriser les bronchites, l'asthme, les sinusites, les cystites, brefs les infections.

-Si le terrain est plus "rhumatismal", on verra plutôt des douleurs de toutes sortes, jusqu'à la polyarthrite rhumatoïde.

-Si le cerveau est immature, on pourra assister à des traits autistiques.

Bref, posons nous la question de savoir pourquoi un aliment de base comme le pain devient-il depuis l'ère industrielle un véritable poison ? La réponse est difficile à entendre, mais certains parlent de véritable empoisonnement.
Qu'a-t-on mis dans ces aliments ? La question est vraiment d'actualité.

Il y a de plus en plus de boulangeries, on vend de plus en plus de pain, il y a trois boulangeries par rue, et l'utilisation des drogues sont en constante augmentation. Vu que le blé non digéré provoque la synthèse de morphines au niveau de l'intestin grêle, on peut se demander si la surconsommation de pain, n'entrainerait pas une addiction aux morphines. Dans les restaurants, les restaurateurs notent une très forte augmentation de la demande des paniers de pain sur les tables. Ce qui est frappant c'est que les gens qui arrêtent de consommer du gluten ont très vite une diminution importante de leurs fringales. On devient moins dépendant du sucre, des sucreries et des pâtisseries lorsque l'on ne mange pas de gluten.

Beaucoup de patients souffrants de graves intolérances ont noté une amélioration tellement spectaculaire de leur état en arrêtant le blé ou lait ou les deux à la fois, qu'il serait indispensable que la santé publique mette efficacement son nez dans cet épineux problème.

Pour ne pas se priver en vain, on peut faire des tests sanguins pour voir quelle protéine nous pose le problème, en effet, il y a des gens très intolérants au lait qui peuvent sans problème consommer du gluten et vis et versa.