En Europe, un jeune sur 5 est sans-emploi. En Grèce et en Espagne, c'est un sur 2.

La jeunesse européenne est la première victime de la crise. Selon Eurostat, le chomage des moins de 25 ans est passé en moyenne de 15% en février 2008 à 23,4% aujourd'hui.

Pour tenter de faire face à cette progression de l'exclusion, la Commission européenne fait de nouvelles propositions aux Etats membres.

EURES, le réseau des services européens de l'emploi, va permettre aux jeunes d'être plus mobiles au sein de l'Union.

"Notre moteur de recherche d'offres d'emploi EURES va être amélioré", explique László Andor, commissaire en charge de l'emploi, des affaires sociales et de l'insertion. "Il proposera des opportunités ciblées de mobilités pour les jeunes mais aussi des contrats d'apprentissage et des stages. La Commission souhaite ainsi donner davantage la possibilité aux jeunes Européens de travailler et d'étudier dans les autres Etats membres afin de maximiser leurs opportunités d'emploi"

Le taux de chômage des 15-25 ans dépasse désormais 35% au Portugal, en Espagne, en Italie et en Grèce.

Dans 11 Etats membres, dont la France, ce taux se situe entre 25 et 35%.

Entre 15 et 25%, on trouve 8 pays dont le Royaume-Uni, la Suède et la Finlande.

Les bons élèves de l'Europe ne sont que 4 : Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Danemark. Moins de 15% des jeunes y sont sans-emploi.

Pour faire baisser ces chiffres alarmants, Bruxelles adresse une recommandation aux 27 Etats-membres : la création d'une "garantie pour la jeunesse". Avec ce dispositif, les moins de 26 ans recevraient une offre d'emploi de qualité ou une formation professionnelle dans un délai de 4 mois après la fin de leurs études.

Une mesure intéressante mais qui semble impossible à appliquer par les 27. D'autant plus que cette proposition de la Commission n'est qu'une simple recommandation.