Comète & Earth
© Inconnu
Il existe des preuves scientifiques solides que la vie sur terre a été, au moins en partie, le résultat d'organismes déposés par des comètes.

Il existe aussi une preuve scientifique plausible que quelques-unes parmi les nombreuses catastrophes et épidémies (y compris les relativement récentes) infligées à notre planète et à ses habitants furent le résultat du passage de comètes porteuses de maladies, qui se sont approchées et/ou ont impacté la terre. Celle que l'on a appelée la « Mort Noire » (peste noire, il y a 660 ans) est très probablement une telle épidémie, mais ce n'en est qu'une parmi d'autres au cours de l'histoire humaine. La « Mort Noire » a été vraiment le point de départ d'une pandémie de 400 ans d'épidémies intermittentes qui ont balayé l'Europe et qui ne se sont achevées qu'en 1750, juste au démarrage de la révolution industrielle.

Ces dernières années, mon attention s'est portée sur le grand nombre de films qui ont été tournés (principalement par Hollywood) avec pour thème le déclenchement de maladies. Je ne vais pas vous présenter de théorie conspirationniste élaborée sur la façon dont les films hollywoodiens sur le déclenchement de maladies et les épidémies apportées par des comètes sont reliés, parce que je ne pense pas qu'ils le soient, sauf pour l'importance que les films hollywoodiens peuvent ou non refléter (ou être informés par) les capacités prédictives hypothétiques de la conscience humaine.

Autre chose d'intéressant est le fait que la NASA et l'Agence Spatiale Européenne semblent vouloir s'intéresser (avec retard) aux comètes et astéroïdes, à la menace potentielle qu'ils représentent et aux chances de pouvoir les détruire ou de les faire changer de direction. L'astéroïde 2012 DA 14 en est un bon exemple. Ce gros rocher de 44 mètres qui a été découvert en 2012 devrait passer au large de la terre à un peu plus de 27 000 km de distance le 15 février 2013 (voir vidéo plus bas). La NASA a suggéré que l'astéroïde pourrait être « peint » dans le but d'influencer sa capacité à réfléchir la lumière solaire et par là de changer sa température et sa rotation et, en théorie, faire changer sa course. Le problème cependant est qu'il faudrait 2 ans pour construire un vaisseau qui puisse faire le travail...

Pendant la « Grande Peste de Londres », qui faisait partie de la même pandémie qui avait commencé avec la « Mort Noire » 400 ans plus tôt, 100 000 personnes ou 20 % de la population de Londres sont mortes. Les autorités auraient dit étrangement qu'il fallait faire du feu en permanence, nuit et jour, dans l'espoir que l'air soit nettoyé. Cette tactique habituelle a pu être inspirée par une croyance très courante parmi les gens ordinaires de l'époque. Selon un livre de A. J. Bell des environs de 1700 :
« Pour les désinfections personnelles, rien n'est plus apprécié que le tabac ; cette croyance s'est répandue largement et on faisait même allumer les pipes par les enfants. Thomas Hearnes se souvient d'un Tom Rogers lui disant que lorsqu'il était étudiant à Eton l'année où la grande peste sévissait, tous les gars avaient ordre de fumer dans l'école, et qu'il n'a jamais été autant fouetté de sa vie que lorsqu'un matin il n'avait pas fumé. C'était longtemps après la tradition qui racontait qu'aucun marchand de tabac à Londres n'avait attrapé la peste. »
Cela ne semble pas être une idée folle, étant donné qu'une protection contre la peste a récemment été découverte dans le tabac, et que ce dernier est connu et utilisé depuis des siècles pour une grande variété de problèmes médicaux.

En l'an 1500, par exemple, un explorateur portugais au Brésil, Pedro Alvarez Cabral, a rapporté l'utilisation de la plante aromatique betum [le tabac] pour le traitement des abcès ulcéreux, des fistules, des gonflements, des polypes chroniques et de nombreux autres maux. En 1529, un prêtre missionnaire espagnol, Bernardino de Sahagun, a réuni des informations auprès de quatre médecins mexicains sur l'usage du tabac pour des buts médicaux. Il a rapporté que respirer l'odeur de feuilles de tabac fraîches soulageait les maux de tête. Pour les rhumes et la catarrhe, il fallait mastiquer des feuilles fraîches ou en poudre. Les maladies des glandes dans le cou pouvaient être soignées en découpant à la base de la lésion et en mettant au même endroit du tabac écrasé chaud mélangé à du sel.

En 1934, Fernando Ocaranza fit un résumé des usages médicinaux du tabac au Mexique avant 1519 : antidiarrhéique, narcotique et émollient ; il disait qu'on appliquait des feuilles de tabac pour les séquelles douloureuses, qu'on l'utilisait en poudre pour des restes de catarrhe et qu'on l'appliquait localement pour guérir les blessures et les brûlures.

Le fait que le tabac, avec aussi l'inhalation de la fumée des feuilles du tabac, est connu et utilisé depuis des siècles pour guérir de nombreuses maladies, y compris la peste, fait se demander comment nous en sommes arrivés là aujourd'hui où fumer est tellement diabolisé, en particulier par les gouvernements. Avec la NASA et ses collègues qui semble si profondément concernés (et même inquiets) par les comètes et astéroïdes qui s'approchent de la terre, la preuve que des comètes et astéroïdes ont dévasté l'humanité dans le passé et la possibilité que le tabac contiennent des substances pour guérir la peste, il semble un peu déloyal (pour ne pas dire suspect) que fumer des cigarettes soit présenté comme le moyen le plus rapide pour une mort prématurée, malgré la preuve du contraire.
Notes

1. Dickson SA. Panacea or Precious Bane. Tobacco in 16th Century Literature. New York: New York Public Library, 1954
2. Brookes JE. The Mighty Leaf: Tobacco Through the Centuries. Boston: Little, Brown, 1952
Source de l'article publié initialement en anglais le 9 octobre 2012 : JoeQuinn.net
Traduction : Helios pour BBB
Corrections : Sott.net