Une vingtaine de suspects accusés de terrorisme seraient encore détenus dans les prisons secrètes de la CIA. Et ce malgré les déclarations de John Brennan, le nouveau chef de l'agence, qui a assuré que ces lieux avaient été fermés. Le problème, c'est qu'il manque vingt prisonniers sur la trentaine de personnes listées par les journalistes de Pro Publica en 2009, et qui étaient encore détenues dans ces prisons secrètes. Où sont-ils et que sont-ils devenus ? C'est l'ONG Open Society Foundations qui donne les dernières nouvelles disponibles sur ces détenus, dans un rapport publié la semaine dernière.

Quelques prisonniers ont pu s'échapper de prisons situées à l'étranger après les troubles du "printemps arabe". C'est le cas d'Ayoub Al-Libi, détenu au Pakistan et en Afghanistan jusqu'en 2005, d'où il a été transféré en Libye et condamné à mort. Il a été libéré lors du soulèvement contre Kadhafi. Même histoire pour Hassan Rabai, Khaled Al-Sharif... rapportée par l'ONG Human Rights Watch. Certains transférés en Syrie ont été libérés par Bachar Al-Assad. D'autres ont été retrouvés morts dans leur cellule. Mais de nombreux cas n'ont pas été recensés.