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Les incendies se sont multipliés au Québec la semaine dernière, en fin de semaine notamment. Le plus gros incendie de forêt de l'histoire de la province a forcé l'évacuation de centaines de résidants des communautés riveraines de la baie James (carte). Plus de 500 000 hectares sont partis en fumées, donc nettement plus qu'en 1989 (377 000 hectares). Le feu a pris autant d'ampleur car la société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) n'intervient pas au nord du 51ème parallèle où la petite taille des arbres fait que la forêt n'est pas considérée comme primordiale (article - vidéo 1 - vidéo 2).

Une cinquantaine d'incendies de forêt étaient toujours actifs, dimanche, sur le territoire du Québec, au nord du 49e parallèle. Samedi, des pluies avaient toutefois permis de ralentir leur progression (article).

La chaleur et les fumées ont provoqué des pannes de courant en déclenchant des systèmes de protection. Ces pannes ont affecté le secteur de Montréal en milieu de semaine. Le métro a été complètement paralysé en pleine heure de pointe.

Chaque année, les feux de forêt brûlent des centaines de milliers d'hectares à travers le Québec. La foudre, les vents et la chaleur peuvent devenir les pires ennemis de la forêt, mais il y a également les citoyens qui négligent de s'informer du danger d'incendie. La météo joue un rôle primordial dans la propagation des flammes sur le territoire québécois. Les températures, les vents et les heures d'ensoleillement sont des facteurs à surveiller tout au long de la période estivale. En 2011, le nombre de feux a été inférieur aux statistiques en raison de l'absence de longues périodes de sécheresse. Par contre, en 2007, 892 incendies ont brûlés plus de 275 000 hectares. Cette année-là, on a enregistré une hausse de 40 % des feux de foudre.