Traduction copyleft de Pétrus Lombard pour Alter Info

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Selon un nouveau rapport publié dans le journal Health Affairs, la Zunie est tombée globalement au 49ème rang mondial pour l'espérance de vie. Le rapport attribue ça au système de soins défaillant du pays et à l'absence de couverture santé universelle. Mais les véritables causes de la mauvaise santé incluent des banalités comme les normes alimentaires abolies, l'usage excessif de pesticides chimiques, et la dépendance aux remèdes. Bref, tout ce qui empoisonne population et environnement, et diminue la durée de vie.

En 1999, l'Organisation mondiale de la Santé classait globalement la Zunie au 24ème rang mondial pour l'espérance de vie. Or, ces dix dernières années, elle est descendue de 25 crans, et les experts se bousculent pour trouver le pourquoi de la chose.

Les auteurs d'une étude récente affirment que le système de soins inefficace est l'unique responsable, et dans un sens ils n'ont pas tort. Ce système de soins favorise la maladie plutôt que la santé. Mais, d'un autre côté, les auteurs ont raté le coche car ils donnent l'impression de suggérer que l'accès à la couverture maladie universelle permettra de résoudre le problème, alors qu'en réalité ça ne fera qu'aggraver les choses.

Vérité sur un système de soins détruit

Le système de soins serait en réalité mieux qualifié de « système laisser-aller. » Le business pharmaceutique prospère sur la maladie plutôt que la bonne santé ; la maladie génère un flux constant de royalties. Et, omettant le rôle fonctionnel de la nutrition, il opère sur l'idée que remèdes et chirurgie sont l'ultime réponse à toute maladie et souffrance.

Prévenir la maladie est un concept étranger à de nombreux médecins et professionnels de santé, et la population en général n'a aucune idée de la manière correcte de se nourrir pour rester en bonne santé. C'est pourquoi, il en résulte une nation de gens perpétuellement mal nourris et en manque de nutriments essentiels. Beaucoup tombent dans un cycle infernal de prescriptions addictives, et la santé ne cesse de se détériorer.

Au lieu, par exemple, d'enseigner aux gens comment mieux s'alimenter, le système de soins attend qu'ils tombent malades et, pour les « guérir, » les bourre de drogues et les embringue dans des pratiques coûteuses. Grâce à cette approche, les compagnies pharmaceutiques gagnent beaucoup d'argent, mais la santé globale ne cesse de décliner en conséquence. Et les coûts hors contrôle du maintien de ce genre de système entraînent à eux seuls la nation dans la faillite.

Mais au lieu de se débarrasser de ce système délétère et de rendre au peuple la liberté de s'instruire sur l'hygiène naturelle et de prendre ses propres décisions de santé, la couverture maladie universelle s'efforce seulement d'étendre le champ d'application et la portée du « système laisser-aller. » Et elle centralise et renforce l'autorité médicale qui a déjà censuré les véritables informations de santé, persécute les affaires d'herboristerie et de compléments alimentaires, et perpétue la maladie.

L'analphabétisme nutritionnel et la désinformation généralisée détruisent la société

Les concepts de santé sont largement méconnus dans la société. Cela entraîne une confusion entre les aliments sains et ceux qui ne le sont pas. Les graisses saturées, par exemple, sont vilipendées par la médecine traditionnelle depuis des années, même si c'est une composante nécessaire à la bonne santé. Ce n'est que récemment que la vérité sur la valeur et l'importance de consommer des graisses saturées de qualité a commencé à attirer l'attention générale.

Ensuite, il y a tous les additifs alimentaires homologués par la FDA, les acides gras trans, et les produits chimiques qui empoisonnent l'apport nutritif excessivement transformé de la nation. Les huiles hydrogénées, les sucres transformés, les colorants alimentaires, et les autres ingrédients nuisibles sont les causes mêmes de la plupart des maladies dans le pays. Mais au lieu de dire aux gens la vérité à leur sujet, le gouvernement subventionne en réalité les cultures et industries qui rendent disponibles ces ingrédients alimentaires malsains et pas chers *.
[* Ndt : C'est en fait l'un des mécanismes de la pompe à phynances chère à Alfred Jarry. L'idée est de jeter l'argent public par les fenêtres par tous les moyens pour l'empocher plus tard en dessous-de-table. Exemples concrets : sans parler du tout dernier scandale, le Mediator, notre ministère de l'agriculture participe à la publicité de trucs vachement douteux, les produits laitiers ou encore, la Sécurité sociale creuse son trou en envoyant tous les ans aux vieux un bon de vaccination grippale gratuite (aurait-elle calculé que les vieux décérébrés meurent plus vite ?). En plus, tout se passe comme si, contre des pots-de-vin, des rétro-commissions ou même l'enrichissement d'individus bien placés non élus, les régimes occidentaux livraient aux diverses industries le vaste marché représenté par leur population. Comme aucune étude réaliste de leur impact n'est jamais faite, on se demande si remèdes, vaccinations, alimentation frelatée et impropre servent de moyen d'enrichissement indirect à certains politiciens ou à flétrir l'intelligence et la santé du dindon qui raque ou les deux à la fois. Par-dessus le marché, en démocratie, désinformation et pseudo-sciences sont promues vérités incontestables sous peine de châtiment par des pingouins instaurés en instances dictatoriales. Sommet de folie : la loi interdit d'interroger certains points de l'Histoire officielle. Observé objectivement, le grand trait de la démocratie occidentale est bien bétail ignare et patraque sous le joug de charognards opportunistes.]

Même les fruits et légumes sont contaminés, la plupart des variétés conventionnelles étant aspergées de pesticides et herbicides qui sont liés à toutes sortes de maladies et désordres. Sans un effort concerté des familles pour acheter seulement du bio ou faute de quoi des produits non contaminés, elles consomment régulièrement des doses inconnues de pesticides chimiques dangereux qui les rendent peu à peu malades.

Des organismes génétiquement monstrueux* (OGM) sont aussi présents dans tout l'approvisionnement alimentaire de Zunie. La majorité des ingrédients de maïs, soja et colza, par exemple, proviennent de variétés génétiquement monstrueuses. Les OGM sont liés, entre autres, à des dysfonctionnements intestinaux et du système immunitaire et à des mutations génétiques.
[* Ndt : Expression suggérée par le généticien Christian Vélot dans une conférence filmée. Ceci dit, ce n'est sans doute pas qu'en Zunie que l'on trouve des OGM dans les préparations alimentaires. En effet, de grandes compagnies de l'agro-alimentaire, comme Nestlé, ne garantissent absolument pas l'absence d'OGM dans leurs produits.]

La dépendance généralisée et la confiance en l'innocuité et efficacité des vaccins est un autre mythe populaire médical qui détruit la santé de la nation. Et dans une couverture santé universelle, les vaccins seront probablement mandatés dans le cadre de la santé aux exigences du gouvernement, même s'ils sont liés à des troubles auto-immunes, à l'infertilité, à des réactions inflammatoires, et même à la mort.

Étendre le champ d'application du système de soins tel qu'il existe actuellement ne fera qu'aggraver la situation. D'autre part, réformer totalement l'approche sanitaire de la nation aiderait en premier lieu des millions de gens à éviter de développer une maladie grave. Mais ça commence par des citoyens informés faisant des choix de santé conscients, disant aux autres la vérité sur la façon d'obtenir et garder une bonne constitution, et travaillant constamment à promouvoir l'autonomie dans le domaine de la santé, tant au niveau local que national.