Le sable est partout, et c'est l'élément le plus exploité autour de la planète, devant le pétrole et après l'air et l'eau. On le retrouve aussi bien dans l'industrie de la construction (béton armé, bitume, fenêtres...) que dans les moyens de transport (avions, trains, bateaux, voitures...). On le retrouve aussi dans les bouteilles en verre, dont il constitue l'ingrédient majeur de par la présence dans le sable d'oxyde de silicium (silice SiO2). Mais ce que l'on sait moins, c'est que le sable entre également dans la composition d'une quantité impressionnante de produits de grande consommation comme les produits alimentaires, les produits cosmétiques, les détergents, mais aussi dans les produits électroniques (et notamment les puces), comme les cartes bancaires, les ordinateurs et les appareils mobiles. Le sable se révèle donc indispensable à la croissance effrénée de notre « civilisation ». Selon Wikipédia :
« [s]a composition peut révéler jusqu'à cent quatre-vingts minéraux différents (quartz, micas, feldspaths) ainsi que des débris calcaires de coquillage et de corail ».Avec une telle richesse intrinsèque, nul doute que le sable fasse l'objet de toutes les tentations pour toute industrie qui doit se maintenir à niveau, voire augmenter ses productions. Mais surtout pour les entreprises spécialisées dans l'extraction de sable marin, à l'instar du Groupe Roullier en France.
Le sable, une nouvelle ruée vers l'or ?
Pendant des dizaines d'années, les extractions de sable se faisaient principalement dans les carrières et les lits des rivières. Le sable à maçonner provient du « [...] ruissellement des eaux, en ruisseaux, rivières et fleuves, [qui] arrache, à l'arène et aux roches, ce matériau granuleux inerte composé principalement de quartz. D'immenses amoncellements s'installent sur les rives, dans les méandres et les confluents. C'est le sable dit de rivière ou sable de ravinement, riche en grains ronds siliceux, pauvre en fines, dépourvu de colorant (argile). ». Les sables extraits des carrières sont des sables fossiles ou alluvionnaires : « ils ont été roulés ou transportés par les eaux mais ils ont été maintenus et conservés en profondeur dans les grands bassins sédimentaires de décantation par des cours d'eau ou des lacs. Débordements ou stagnation des eaux les ont établis en terrasses ou bien en strates de galets, graviers et sables. On exploite ces gisements en carrière à ciel ouvert ou en puits (sable de mine). ». Il existe une troisième catégorie de sable, les sables d'arène. Mais c'est sans compter sur le sable marin qui, pour certains, est une ressource « infinie ».
En quelques années, le sable est devenu un enjeu économique de premier plan. Selon l'édifiant documentaire de Denis Delestrac, Le sable, enquête sur une disparition[1], une bataille méconnue se livre entre entrepreneurs, contrebandiers, écologistes, politiques et populations locales dans l'exploitation du sable. Son exploitation est d'autant plus « aisée » que le sable est encore presque partout considéré comme une ressource « gratuite ». Infini et gratuit, le sable est une manne que les pilleurs de notre Planète Mère ne laisseront pas à d'autres. Une nouvelle « ruée vers l'or » ?
Mais quelles en sont les conséquences connues ?
Il semble bien que l'avancée effrénée de notre « civilisation » ne permet pas aux stocks de sable des fleuves et rivières de se reconstituer normalement ; il est en grande partie prélevé avant, un peu à l'image de certains stocks de poissons prélevés alors que les jeunes n'ont pas eu le temps de parvenir à maturité de reproduction.
Une autre raison pour laquelle le sable de rivière ne peut pas reconstituer ses stocks est la construction d'innombrables barrages construits sur les différents segments qui composent la rivière ou le fleuve. Un barrage est un « ouvrage qui retient ou détourne des ressources hydriques ». Aux États-Unis, par exemple, quatre-vingts mille barrages déploient leur masse de béton armé (et donc de sable) en travers des cours d'eau. Comme le précise le site Patagonia :
« L'Inventaire national des barrages du Service du génie de l'armée américaine (US Army Corps of Engineers) recense plus de quatre-vingts mille barrages ; il s'agit là de l'inventaire le plus complet au niveau national. Il ne couvre cependant que ceux qui satisfont à des exigences minimales en termes de hauteur et de quantité d'eau retenue et ne tient donc pas compte d'un nombre inconnu de plus petits ouvrages. L'on estime qu'en réalité les États-Unis comptent plus de deux millions de barrages. Sur ces quatre-vingts mille barrages recensés, environ soixante-six mille sont situés directement sur des cours d'eau, le restant concernant les eaux de ruissellement. »Le problème des barrages, c'est qu'ils ne retiennent pas que l'eau, le sable reste également de l'« autre côté », l'empêchant ainsi de parcourir son cycle jusqu'à la mer. La même chose se produit pour toutes les espèces animales et végétales. Les conséquences en amont sont réelles, mais elles sont dramatiques pour l'aval qui n'accède plus au même débit d'eau. Dans le cas des États-Unis, c'est le Mexique qui, fondamentalement, en fait les « frais », et toujours selon Patagonia, le Texas est l'État qui compte le plus de barrages (six mille sept cent quatre-vingt-dix-huit). Une telle quantité de ces ouvrages parfois gigantesques, a une énorme influence sur le système aquatique et semi-aquatique.
Le plus haut d'entre eux, le Barrage de Nourek, barre le fleuve Vakhch au Tadjikistan de son mur imposant de trois cent quatre mètres de haut. Le Barrage des Trois-Gorges, en Chine, est le plus grand barrage hydroélectrique du monde, avec une retenue d'eau de six cents kilomètres de long. Selon le rapport final de 2011 de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques, intitulé Barrages et seuils : principaux impacts environnementaux :
« Les barrages et les seuils en rivières sont des infrastructures qui, par construction, modifient les flux liquides, les flux solides, les flux de matières et d'organismes et le régime thermique des cours d'eau sur lesquels ils sont implantés. Il s'en suit des transformations des fonctions générales de ces cours d'eau ayant de nombreux liens avec les services écosystémiques qu'ils assurent (régulation des flux sédimentaires, hydriques, organiques, régulation thermique, dépollution, biodiversité, équilibres dynamiques des zones aval fluviales et côtières... »Depuis la Déclaration d'Indépendance de 1776, les États-Unis ont construit des barrages au rythme d'un par jour en moyenne. En Chine, les barrages prolifèrent à un point tel, que d'ici 2020, aucun cours d'eau n'atteindrait plus la mer. Pas moins de huit cent quarante cinq mille barrages sont dénombrés dans le monde.
Un quart du sable de la planète est l'otage de ces barrages. Le sable qui réussit à passer (pour une raison ou pour une autre), devient la proie de l'extraction en rivière, et cinquante pour cent du sable de rivière ne verra jamais la mer. C'est un problème, parce que prélever du sable en rivière entraîne l'érosion des côtes en les privant de cette nouvelle ressource de sable.
Mais, une fois les stocks de sable des rivières et carrières presque réduits à l'état d'inexistence, où vont donc bien pouvoir se fournir les industries et particulièrement l'industrie de la construction ?
Sable marin et Mafia — Du boom immobilier aux îles artificielles
Le sable marin est un des éléments les plus mobiles ; les plages s'adaptent pour survivre aux différents changements climatiques en se mouvant et c'est « cette mobilité qui donne aux plages une fonction géologique cruciale ». En géologie, les plages sont appelées des « barrières », et ces barrières protègent l'arrière-pays. Si ces barrières sont affaiblis, les conséquences pourraient bien devenir problématiques pour les infrastructures construites par l'homme — plus de cent millions de personnes vivraient entre zéro et un mètre au-dessus du niveau de la mer — mais aussi induire une modification des différents biotopes.
Le boom immobilier de ces dernières années, (Espagne, Maroc, Golfe persique, Chine, Singapour, etc.), a accéléré la demande en sable aux fins de constructions immobilières mégalomaniaques un peu partout dans le monde. Plusieurs se sont frotté les mains en vue du marché et des profits juteux qui s'ouvraient à eux. D'un point de vue technique et pour être utilisé en construction, le sable marin « doit être proprement rincé à l'eau claire avant d'être coulé dans le béton ». Le sable qui n'est pas rincé contient toujours de l'eau salée et est donc hautement corrosif. Certains intermédiaires fort peu scrupuleux n'hésitent pas à « brûler » cette étape pour des gains de temps et d'argent.
C'est le cas notamment au Maroc, (mais cet exemple est loin d'être unique), où il est à parier que trop de structures nouvellement construites - un boom immobilier s'y opère depuis plusieurs années, le pays attirant beaucoup d'européens, notamment des retraités - le sont dans des conditions qui ne laissent rien présager de bon dans un futur proche ou moyen. Elles peuvent s'écrouler d'un moment à l'autre ! Un risque qui s'ajoute à celui des changements climatiques et autres boules de feu dont l'ampleur et les graves conséquences en général ne cesse d'augmenter.
En Espagne, ce sable est maintenant érigé dans des constructions phares — comme des aéroports ou des complexes immobiliers — qui ne sont même pas achevées. Un véritable gaspillage général. Quant au sable de désert, il se révèle impropre à la construction, de par sa composition même, qui est totalement différente du sable marin ou de rivière. Le sable de désert, lui, ne s'agrège pas, et les promoteurs de Dubaï en ont fait les frais lorsqu'ils ont appris que leurs tonnes de sable étaient inutilisables pour la construction.
« Palm Islands » représente peut-être une des constructions les plus « folles » entre toutes. Pour que cette île entièrement artificielle - dont chaque archipel est formé de façon à ressembler à un palmier - puisse voir le jour, les entrepreneurs ont utilisé le sable marin dragué dans le Golfe persique, dès 2001, année du début des travaux de l'un des trois archipels. Poussent ensuite sur ces « îles », des hôtels de luxe, des villas de luxe, des clubs de vacances de luxe, des centres commerciaux de luxe. Pourtant, à ce jour, certains archipels ne sont toujours pas terminés, la crise financière de 2008 ayant mis un frein aux échéances.
Néanmoins, et avant que la crise de 2008 n'entre en jeu et ne brouille les cartes, la mégalomanie de Dubaï ne s'est pas arrêté à ces « îles palmiers ». Dès 2003, Dubaï a commencé la construction de ce qui est connu sous le nom de « The World » [Le monde], projet pharaonique consistant à recréer la planisphère terrestre avec des archipels artificiels, à partir de sable... dragué dans le Golfe persique. Mais les réserves en sable marin du Golfe persique ont été sérieusement laminés. Dubaï s'est alors tourné vers la possible utilisation du sable du désert. C'est ainsi qu'ils ont appris qu'il n'est pas possible d'utiliser le sable du désert pour la construction, il ne s'agrège pas, et rend toute construction très fragile. Aujourd'hui, Dubaï importe le sable marin de n'importe quel pays disposé à lui vendre. Et l'on vend du sable aux Arabes...
Chaque année dans le monde, « plus de quinze milliards de tonnes [de sable] sont utilisées et [cette ressource] représente un volume d'échange de soixante-dix milliards ». Des groupes industriels tentent même de s'approprier du sable marin dans des espaces protégés à l'instar de la baie de Lannion, où « Le peuple des Dunes mène le combat d'arrache-pied pour la protection de ses ressources sablières ». Les pêcheurs ont pu rallier la communauté et les politiques pour tenter de faire barrage aux pressions des lobbies qui n'hésitent pas à aller jusqu'à Bruxelles pour se plaindre qu'ils ne sont pas en mesure d'accéder à un espace (protégé !) afin d'extraire le sable en toute impunité en affirmant que l'extraction est sans conséquence sur l'environnement.
Pourtant, « Les conséquences environnementales se font déjà sentir : dans certains coins du globe, comme dans l'archipel des Maldives, les plages se réduisent à portion congrue, rendant les terres offertes à l'érosion et les populations installées sur la côte de plus en plus vulnérables ». Le sable devient la cible de toutes les malversations économiques.
Et Dubaï fait des émules avec Eko Atlantic au Nigéria :
« Au Nigéria, on voit les choses en grand, ébloui probablement par les projets pharaoniques de Dubaï. On est ainsi en train de construire au large de Lagos une presqu'île artificielle de dix kilomètres carrés d'où surgira une ville nouvelle, croisement étrange d'un Disneyland et d'une City. Appelé à devenir le nouveau centre financier de l'Afrique de l'ouest, ce projet fou, baptisé Eko Atlantic, accueillera également de nombreux appartements de luxe. « Le futur Hong-Kong de l'Afrique », selon le directeur de la banque mondiale du Nigeria, est présenté sous les traits d'une ville durable et économe en énergie. Ce qui est loin d'être un standard au Nigéria... [Alors qu'en] 2011, 63 % de la population nigériane vivait avec moins de un dollar par jour. »De l'autre côté de la planète, la croissance démographique à Singapour pousse les autorités et les entrepreneurs à utiliser le sable afin d'étendre la surface territoriale de l'ile - grâce à des canons géants de sable dans sa baie, mais aussi grâce à l'importation ou au « vol » de sable marin chez ses voisins, l'Indonésie, le Cambodge, le Vietnam et la Malaisie. Selon cet article, les gouvernements indonésien, cambodgien, vietnamien et malaisien,
« ont décidé de mettre un terme à leurs échanges sabliers avec Singapour car ils ont entrainé le développement d'un véritable trafic illégal de sable, qui représente un tel business en Asie que la mafia s'y est vite impliquée. Les trafiquants n'hésitent pas à sacrifier les populations locales pour répondre à la demande croissante. Si des conflits géopolitiques naissent ainsi de l'extraction intensive de sable, la raréfaction de la ressource sablière met particulièrement en péril la faune et flore océanique. »Tout comme l'extraction de sable dans le lit des rivières qui provoque crues, inondations et pollutions, l'extraction du sable marin menace toute la chaîne écologique marine. L'équilibre si précis de l'écosystème marin vacille, coraux et faune se retrouvent sans abri. En Indonésie, le nombre d'îles ayant « disparues » à cause de l'extraction sablière est estimé à environ une vingtaine et de nombreuses autres seraient sur le point de basculer dans la mer.
En effet, l'extraction de sable marin entraîne toute une série en chaîne de conséquences dévastatrices et... « inutiles ». Elle provoque de profonds trous dans les fonds océaniques et entraînent des glissements de sable. Le sable de nos belles plages se retrouve ainsi « avalé » par l'extraction au large. Donc, pour résumer, on extrait du sable dans les fonds marins - pour construire des immeubles, des routes, des ponts, des avions, des ordinateurs - action qui entraîne une « désablisation » des plages. Il faut donc « refaire » ces « belles » plages qui attirent le touriste et fait marcher l'économie locale, et pour ce faire, on extrait plus de sable des fonds marins. C'est l'Ouroboros.
Les îles qui disparaissent en Indonésie, ne sont pas les seules conséquences visibles de cette extraction du sable. En fait, c'est tout autour du monde, que les plages reculent. Denis Delestrac nous explique le phénomène :
« Sans trop être alarmiste, le sable est une ressource qui met des milliers et parfois des centaines de milliers d'années à se renouveler. C'est une ressource qui à l'échelle géologique est renouvelable - un peu comme le pétrole, mais à l'échelle humaine ne l'est pas car on la consomme dans des quantités très grandes et à un rythme soutenu.Le sable ne disparaît pas totalement. Dans le cas des îles artificielles et des plages rensablés chaque année, le sable reste au niveau marin (mais son biotope détruit). Mais pour la partie extraite et transformée en infrastructures et autres produits de grande consommation, le sable n'a que peu de chances de retrouver un jour la principale place qui est la sienne : au fond des mers et océans, dans le lit des rivières et au sein des carrières.
Le sable est disponible à la fois dans les rivières, les carrières et en mer. Dans le monde, beaucoup de carrières sont déjà épuisées. Dans les rivières on s'est rendu compte que cela causait plus de crues, des affaissements de berges, des inondations.
On se tourne vers la mer donc, bien que les quantités de sable au fond des mers ne soient pas illimitées : le fond des mers est recouvert d'une très mince couche de sable. Quand on prend du sable au fond des mers, par l'action des courants, des marées, le sable se retire des plages pour aller combler le trou fait en mer. On observe aujourd'hui des plages en voie de disparition, c'est-à-dire des plages qui reculent et qui ne réavancent plus. Entre soixante-quinze et quatre-vingt-dix pour cent des plages dans le monde reculent. Évidemment si l'on continue à utiliser le sable comme on le fait aujourd'hui, les plages, d'ici 2100 selon certains éminents géologues, seront de l'histoire ancienne. »
Il est par ailleurs bien possible que l'extraction du sable soit une des raisons de la « disparition » de certaines îles et de quantités de plage tout autour du monde — et certainement pas du tout à la montée des eaux due au « réchauffement climatique anthropique », qui est reconnu à ce jour par des scientifiques (même du Giec) comme étant un mensonge, un de plus. Les Pouvoirs en Place préfèrent jouer la carte du réchauffement climatique et des guerres impérialistes plutôt que de considérer que des événements bien plus graves sont à craindre dans un avenir proche comme une pandémie, des chutes cosmiques... Le sable est une partie du tout, il est, lui aussi et à l'image de notre Humanité, « comme désincarné » de ce qui fait son intégrité... par les actions versatiles, mafieuses, psychopathes et destructrices — en bref, entropiques, de ceux qui nous gouvernent comme de ceux qui sont dans leur ombre, les « mange-peuples » de La Boétie.
Notes
[1] Extrait du documentaire Le sable, enquête sur une disparition
Commentaires des Lecteurs
"Glass Beach est une plage située à Fort Bragg, en Californie, aux États-Unis. Cette plage est connue pour être abondante en verres de mer, créés par des années de déversement d'ordures dans la zone côtière située au nord de la ville, qui font désormais venir de nombreux touristes dans la région."
[Lien]
Je me souviens du verre consigné, qui induisait une co-responsabilité entre le client et le fournisseur... Ce temps me semble loin...
Même les collectes de verre finissent en partie dans des déchetteries. La totalité du verre récolté n'est pas recyclé.
dans le sang.. à ces vampires!
Merci Myriam.. pareil pour moi, je ne ne soupçonnais pas l'ampleur du phénomène.
On a vraiment du souci à se faire pour notre terre mère.. comme on va pas bien, ça fait peur.
Cet automne nous avons un peu voyagé, et nous nous sommes arrêté une semaine sur la côte équatorienne, à Monpiche exactement. Nous avons connu un "gringo-résident" qui nous à fait part de son inquiétude, concernant la "playa negra" ou il surf depuis des années. Apparemment se serait les chinois derrière le masque d'une entreprise "bi-nationale bolivarienne" qui ont commencer à exploiter cette plage assez unique dans le monde.
[Lien] traduction du dernier paragraphe, du point de vue d'un ingénieur:
"Les sables noirs ou titanifères sont riches en titanium, cobalte et fer En Equateur on les trouve sur les côtes entre Salinas et San Lorenzo. Il n'y a pas d'étude certaine sur sur les réserves existantes, mais l'on sait qu'elles sont minime. Dans le pays on ne peut pas parler d'extraction industrielle de sable noir. On dit que les plus grandes réserve sont a Monpiche, mais on ne connait pas sa viabilité technique, économique, environnementale et sociale."
Cet endroit est un petit paradis, encore.. pour le moment.. jusqu'a quand.. ça a déjà tellement changer..
Merci encore pour ce papier, dont les chiffres font peur, mais ceci confirme cela..
Sur le même sujet, voyez le documentaire "Le sable" ou la voracité faisant disparaître progressivement une ressource naturelle essentielle, une vidéo visible ici :
[Lien]