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© AFP PHOTO / REMY GABALDAUn militant écologiste faisant face à un gendarme sur le site de Sivens le 9 septembre 2014.
Les écologistes ont déjà été, par le passé, comparés à des Khmers (sous-entendus rouges) ou à des ayatollahs.

Le président de la FNSEA, Xavier Beulin, a estimé mercredi que l'opposition au barrage de Sivens (Tarn) avait généré "des djihadistes verts" et que ce qui était "présenté comme un mouvement pacifique est extrêmement bien organisé".

Ce n'est pas la première fois que les écologistes sont comparés à des intégristes. En novembre 2011, le maire PS de Lyon Gérard Collomb avait réagi ainsi à un accord conclu entre EELV et le Pari socialiste : "Je me suis toujours battu contre les Khmers rouges, je ne plierai pas aujourd'hui devant les Khmers verts!" Et de dénoncer une "forme de terrorisme intellectuel" chez les écologistes.


Commentaire : On atteint ici des sommets dans l'ignorance crasse de l'Histoire pour oser faire ce genre de comparaison.


"Ayatollah vert", presque un compliment pour Denis Baupin

L'ancien adjoint au maire (EELV) de Paris Denis Baupin est régulièrement traité de "khmer vert" ou d' "ayatollah vert". Un motif de fierté pour lui car cela prouve que les Verts "ont assumé le risque d'impopularité quand il a fallu faire preuve de volonté politique" écologiste.

En 2009, c'est l'ancien ministre de l'Education nationale Claude Allègre qui se disait "contre l'intégrisme vert" tout en reconnaissant que "les Verts ont un idéal qui n'est pas mauvais".

Réagissant aux propos de la FNSEA, une conseillère municipale d'opposition écologiste de Thonon a écrit sur Twitter que c'est la FNSEA qui "en djihad contre la nature".