Commentaire : Déjà en 2009, un rapport du Pentagone sur le climat annonçait un refroidissement global. Les idées fausses ont la vie dure, y compris pour les scientifiques du GIEC, assermentés à proférer de sempiternelles messages d'alerte sur le réchauffement climatique, histoire de pouvoir taxer les populations encore un peu plus avec leur programme anti CO2.


D'après une nouvelle étude de la NASA, l'accumulation de neige en Antarctique suffit actuellement à compenser la fonte des glaces. Il est pourtant trop tôt pour fêter la fin du réchauffement climatique : la fonte continue aussi son accélération.
Le glacier de Thwaites
© NASA/ReutersLe glacier de Thwaites
D'après les nouvelles données révélées par les satellites, la calotte polaire antarctique a enregistré un gain net de 112 milliards de tonnes de glace par an de 1992 à 2001. Ces chiffres ont légèrement diminué par la suite pour atteindre 82 milliards de tonnes par an entre 2003 et 2008.

Les calculs des chercheurs sont fondés sur les changements dans le relief du continent glacial, qui sont mesurés par les altimètres du satellite ICESat.

La nouvelle étude entre en désaccord avec les recherches précédentes, y compris le rapport présenté en 2013 par Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui affirment que l'Antarctique perd globalement de la glace.

Carte montrant la dynamique des volumes de glace en Antarctique
© Jay Zwally / Journal of GlaciologyCarte montrant la dynamique des volumes de glace en Antarctique

« Nous sommes essentiellement en accord avec les autres études qui montrent la hausse de l'écoulement de glace dans la péninsule Antarctique, dans le glacier de Thwaites et l'île du Pin dans l'Antarctique de l'ouest », a raconté à Phys.org Jay Zwally, un glaciologue de la NASA et auteur principal de l'étude. « Notre désaccord principal concerne l'Antarctique de l'est et les partie intérieures de l'ouest, où on a observé que les gains de glace dépassent les pertes dans d'autres zones», a expliqué le chercheur.

Cependant, même si les nouvelles données peuvent paraître rassurantes, les scientifiques préviennent que ce modèle risque toutefois de s'inverser prochainement vers une perte nette de volume des glaces.

« Si les pertes dans la péninsule Antarctique et l'Antarctique de l'ouest continueront d'accroître à la même vitesse qu'actuellement, ils pourraient dépasser les gains dans les autres régions en 20-30 ans », a mis en garde Jay Zwally.

Pour améliorer la qualité de ses prochaines études, la NASA développe actuellement un nouveau satellite ICESat-2, qui sera lancé en 2018.