Commentaire : Retrouvez les parties précédentes : Partie I et Partie 2
Rappelons-nous, en 2014, dans les médias :
- ♪ ♫ L'année 2014 est la plus chaude jamais enregistrée ♪ ♫ ; sauf que depuis 18 ans, le GIEC reconnaît lui-même qu'il n'y a pas de réchauffement... pas grave hein. ♫
- ♪ ♫ L'Arctique menace de disparaître ♪ ♫, et si l'Arctique connaît présentement sa superficie la plus étendue depuis une décennie, c'est que... ben ça signifie autre chose, un point c'est tout. ♫
- ♪ ♫ Les ours polaires sont en danger ♪ ♫ et si la population de ces plantigrades a quintuplé en 40 ans, c'est qu'on les confond sans doute avec des peluches laissées par les esquimaux.
- ♪ ♫ Une augmentation du CO2 amènera famine et misère ♪ ♫ ; le CO2 expiré par les psychopathes qui s'y entendent pour affamer et appauvrir, on est d'accord. Pour le reste, il paraîtrait que ce vilain gaz augmente en réalité le rendement de cultures.
- ♪ ♫ La sécheresse en Californie est sans précédent ♪ ♫, eh bien... non.
Contrairement aux affirmations des médias et à la croyance populaire, non seulement l'Antarctique ne fond pas mais sa masse totale de glace augmente... ce qui fait baisser le niveau des océans
Tout les lecteurs de PU se souviennent que la glace de mer antarctique (la banquise) loin de diminuer est, au contraire, en pleine croissance. Et ceci, au moins, depuis le début de l'êre des observations satellites. Ceci n'est guère contesté. Pourtant, certains (dont le GIEC) ont affirmé que les masses de glace continentale, elles, diminuaient, ce qui contribuait à la hausse du niveau des océans, disait-on.
C'est ainsi que l'on pouvait lire à la page 4 du récent "Résumé Pour les Politiques" (SPM AR5) du GIEC (2013) la phrase suivante :
"Durant la période 1991 à 2011, le Groenland et la calotte de glace antarctique ont perdu de leur masse (indice de confiance élevé), probablement avec un taux accru de 2002 à 2011."qui est répétée à plusieurs reprises dans la synthèse du rapport complet publié en 2013.
Les mesures plus approfondies publiées tout récemment contredisent ces affirmations du rapport SPM du GIEC. Elles démontrent qu'il n'en est rien pour ce qui concerne l'Antarctique et que c'est même exactement le contraire qui se produit, comme vient de le montrer un article publié au mois de Décembre dernier par des glaciologues réputés de la NASA dans le "Journal of Glaciology" dont voici le fac-simile de l'en-tête intitulée :
La NASA a publié un communiqué de presse le 30 Oct. 2015 à ce sujet qui a été repris au mois de Novembre. La carte de l'Antarctique ci-dessous accompagnée de son code des couleurs, met en évidence la complexité du comportement de ce continent pour ce qui concerne le comportement des masses de glaces vis à vis de la fonte ou de l'accroissement. Il était indispensable d'étudier en détail cette cartographie pour réaliser un bilan complet des pertes et des gains localisés et c'est tout le mérite des glaciologues de la NASA que de l'avoir réalisé.
On pourrait penser que le bilan positif de la glace résulte du fait que les chutes de neige sont devenues de plus en plus abondantes. Il n'en est rien. Les chutes de neige n'ont pas augmenté. Elles ont plutôt diminué. En réalité, la neige stockée sur l'énorme continent antarctique s'accumule plus rapidement que les pertes observées dans les glaciers de l'Ouest et de la péninsule, dont le sous-sol est réputé volcanique.
Voici ce que dit le rapport de la NASA à ce sujet :
"Zwally a déclaré qu'alors que les autres scientifiques avaient postulé que les gains en élévation de la zone Est Antarctique étaient dus au récent accroissement de l'accumulation de neige, son équipe avait pris en compte les données météorologiques remontant jusqu'en 1979, pour montrer que les chutes de neige dans la zone Est Antarctique ont, en réalité, diminué de quelques 11 milliards de tonnes par an durant la période ERS comme durant la période ICESat. Ils ont aussi pris en compte les informations sur l'accumulation de neige durant des dizaines de milliers d'années calculées par d'autres scientifiques à partir de carottages glaciaires. Ceci les amené à conclure que la zone Est Antarctique s'épaissit depuis très longtemps."[...]L'Antarctique gagne en glace et ce n'est pas d'aujourd'hui. Ainsi, toujours tiré du communiqué de presse de la NASA :
"Le supplément de chute de neige qui a commencé il y a 10000 ans, s'est lentement accumulé sur la calotte glaciaire et s'est compacté en glace durant des millénaires, ce qui a épaissi la glace de la zone Est Antarctique et de l'intérieur de la zone Ouest Antarctique d'une moyenne d'environ 0.7 pouces (1.7 centimètres) par an. Ce faible épaississement, soutenu pendant des milliers d'années et répandu sur les vastes espaces de ces zones de l'Antarctique, correspondent à un gain de glace très important - suffisant pour surpasser les pertes dues au glaciers à écoulement rapide dans d'autres parties du continent et ainsi réduire la hausse du niveau marin du globe.Ce qui n'empêche pas la plupart des médias francophones de continuer à propager le mythe de la fonte inquiétante de l'Antarctique telle la journaliste qui tient la rubrique environnementale "ma planète" du journal Sud-Ouest, qui nous affirmait doctement, en Juin 2015, que " la fonte de l'Antarctique s'accélère" (et, sans doute pour faire bonne mesure) "elle devient irréversible" ajoutait-t-elle. De fait, ce qui semble irréversible c'est plutôt l'augmentation de la masse glaciaire de l'Antarctique, laquelle se poursuit depuis près de 10000 ans.
L'équipe de Zwally a calculé que le gain en masse résultant de l'épaississement de la zone Est Antarctique est resté constant de 1992 à 2008 avec +200 milliards de tonnes par an tandis que les pertes en glace dues aux régions côtières de la zone de l'Ouest Antarctique et de la péninsule Antarctique ont augmenté de 65 milliards de tonnes par an.
"La bonne nouvelle c'est que l'Antarctique ne contribue pas actuellement à la hausse du niveau des océans. Au contraire, il prélève 0,23mm par an", a dit Zwally."
Les lecteurs(trices) avisé(e)s auront probablement remarqué que la baisse du niveau de -23mm/siècle résultant de l'épaississement de l'Antarctique annule presque exactement la hausse des océans due aux pertes du Groenland mentionnées précédemment (environ +25mm/siècle) . En bref, selon les deux article cités ci-dessus, les deux se compensent et le bilan pour la hausse des océans est nul.
Commentaires des Lecteurs
Lettre d'Information