Le 5 juin 1967 éclatait la guerre des Six jours à l'issue de laquelle la Cisjordanie, la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza et le plateau du Golan sont passés sous contrôle israélien. L'ambassadeur palestinien en Uruguay, Walim Abdel Rahim, a parlé à Sputnik d'un règlement possible du conflit opposant Israël aux pays arabes.
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© Sputnik / Patricia Lee WynneL'ambassadeur palestinien en Uruguay, Walim Abdel Rahim
Israël a attaqué ses voisins arabes que sont l'Égypte, la Jordanie et la Syrie le 5 juin 1967, déclenchant la guerre des Six jours qui a ensuite engendré les conflits qui déchirent aujourd'hui le monde arabe, a déclaré à Sputnik Walim Abdel Rahim, ambassadeur de Palestine en Uruguay.

« En déclenchant cette guerre, Israël a perpétré un acte d'agression contre les États arabes et [...] occupé la Cisjordanie, Gaza, les hauteurs du Golan et le Sinaï », a souligné le diplomate.

Et d'ajouter que sous la pression de l'opinion internationale, les parlements mondiaux comprenaient de mieux en mieux la nécessité d'en finir avec l'occupation des territoires palestiniens par l'État hébreu et étaient de plus en plus nombreux à reconnaître l'État de Palestine, dont le peuple n'aspire qu'à vivre en paix et dans le calme.
« L'unique formule qui puisse permettre de résoudre la crise actuelle est la formule à « deux États » — État hébreu et État palestinien qui soit un État souverain et indépendant. Pas un seul soldat israélien n'est en droit de fouler le sol palestinien, s'agissant de deux États indépendants en vertu du droit international », a insisté l'interlocuteur de l'agence.
Selon ce dernier, Donald Trump semble vouloir faire quelque chose pour résoudre le problème palestinien, et le fait que le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a été reçu à la Maison-Blanche et le court déplacement du Président américain en Cisjordanie occupée pour rencontrer M. Abbas sont un bon signe.

« Le seul moyen d'en finir avec l'occupation consiste en la création d'un État palestinien, le respect de la formule à "deux États", de la liberté et de la sécurité des autres pays. Telles sont nos revendications. Il n'y aura pas de paix au Proche-Orient tant que le problème palestinien ne sera pas résolu », a conclu le diplomate à l'occasion du 50e anniversaire de la guerre des Six jours.