Un habitant de Douma a découvert à la décharge publique des masques à gaz, dont ceux fabriqués dans les pays occidentaux, des vêtements et ... des casques blancs, symboles de l'organisation éponyme. Son témoignage a été diffusé par la chaîne russe Zvezda.
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Oumar, habitant de la ville syrienne de Douma où le 7 avril a été prétendument effectuée une attaque chimique, a raconté à des journalistes russes de la chaîne de télévision Zvezda qu'il avait découvert les accessoires de tournage dont se sont débarrassés les radicaux.

« Un camion des terroristes s'est arrêté à la décharge. Deux individus vêtus de l'uniforme de Jaych al-Islam en sont sortis et ont laissé plusieurs sacs. Après qu'ils sont partis, j'ai décidé d'y aller pour regarder qui ils ont exécuté cette fois et jeté à la décharge, ce qui s'était souvent passé pendant les dix jours avant leur départ de Douma. Lorsque j'ai ouvert ces sacs, j'ai vu des masques à gaz et une certaine poudre », a-t-il dit.


Selon la chaîne russe, il pourrait s'agir des accessoires utilisés par les Casques blancs lors du tournage de la vidéo de la présumée attaque chimique du 7 avril.

De nombreux habitants de Douma ont déclaré que l'attaque chimique ne pouvait pas avoir réellement eu lieu.

«Le lieu où, selon eux, a été perpétrée l'attaque chimique se trouve près de ma maison. Si cette attaque s'était vraiment produite, elle aurait eu des répercussions sur nous... Même si nous n'étions pas morts, nous aurions été intoxiqués ou nous aurions senti quelque odeur. Mais nous n'avons rien senti et nous sommes tous sains», a confié aux journalistes russes Abou Azzab qui habite à Douma avec sa femme et ses quatre enfants.

Auparavant, deux enfants avaient raconté avoir participé au tournage des scènes de la présumée attaque chimique. Selon eux, les hommes de Jaych al-Islam leur ont promis des dattes et des biscuits s'ils exécutaient leurs ordres.

Le ministère russe des Affaires étrangères a également fait savoir que des conteneurs avec du chlore en provenance d'Allemagne et des grenades fumigènes fabriquées à Salisbury avaient été découverts lors de la libération de Douma.

Dans la nuit du 13 au 14 avril, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France ont porté des frappes contre la Syrie. Sur 103 missiles tirés, 71 ont été interceptés par la DCA syrienne, a indiqué le ministre russe de la Défense. Le bombardement a été mené au prétexte d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques syriennes, suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.