Commentaire : traitements retardés de 18 mois, retards de diagnostic, baisse des consultations et de l'immunité, excès de mortalité : les dégâts « collatéraux » du covidisme en Grande-Bretagne (et ailleurs).


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Alors que l'attention reste fermement fixée sur le Covid-19, une deuxième crise sanitaire se dessine silencieusement en Grande-Bretagne. Depuis début juillet, le pays connaît des milliers de décès en excès qui n'ont pas été causés par le coronavirus.

Selon les experts de la santé, c'est très inhabituel pour l'été. Bien qu'on s'attende à une surmortalité en période hivernale, lorsque le froid et les infections saisonnières se combinent pour exercer une pression sur le NHS (National Health Service), l'été connaît généralement une accalmie.

Or selon l'Office for National Statistics (ONS), depuis le 2 juillet, il y a eu 9 619 décès supplémentaires (par rapport à « d'habitude ») en Angleterre et au Pays de Galles, dont 48% (4 635) n'ont pas été causés par le Covid-19.

Donc, si tous ces décès supplémentaires n'ont pas été causés par le coronavirus, à quoi sont-ils dus ?

Les données de Public Health England (PHE) montrent qu'au cours de cette période, il y a eu 2 103 décès supplémentaires causés par des cardiopathies ischémiques, 1 552 par des insuffisances cardiaques, 760 par des maladies cérébrovasculaires telles que les accidents vasculaires cérébraux et les ruptures d'anévrisme et 3 915 par d'autres pathologies du système circulatoire.


Commentaire : Une partie de ces décès supplémentaires pourrait-elle avoir été causée par l'injection expérimentale de ces produits délétères nommés « vaccins » ?


Les infections respiratoires aiguës et chroniques étaient également en hausse avec 3 416 mentions de plus que d'habitude sur les certificats de décès depuis début juillet, tandis qu'il y a eu 1 234 décès supplémentaires par maladies du système urinaire, 324 par cirrhose et maladies du foie et 1 905 par diabète .

De manière alarmante, bon nombre de ces conditions ont connu les plus fortes baisses de diagnostic en 2020, alors que le NHS luttait pour faire face à la pandémie.

Un rapport publié la semaine dernière par le gouvernement et détaillant les impacts directs et indirects de la pandémie sur la santé indique une baisse approximative de 23 millions des consultations de médecins généralistes - à la fois en cabinet et à distance - en 2020 par rapport à 2019.

Les diagnostics de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ont diminué de 51% ; de fibrillation auriculaire : 26% ; d'insuffisance cardiaque : 20% ; de diabète : 19 % ; de maladies coronariennes : 17% ; et d'accidents vasculaires cérébraux et accidents ischémiques transitoires : 16%.

Depuis le début de la pandémie, les organisations caritatives et les organismes de santé ont averti que les gens avaient du mal à accéder aux soins alors que le NHS se focalisait sur la lutte contre la pandémie.

Aujourd'hui, il semble que ces retards de traitement - 18 mois - commencent à faire des ravages.

Le Dr Charlotte Summers, consultante en soins intensifs de l'hôpital Addenbrookes de Cambridge, a déclaré cette semaine lors d'une conférence de la Royal Society of Medicine (RSM) que des patients arrivaient aux urgences avec des pathologies sévères qui s'étaient aggravées pendant la pandémie.
« Il y a une augmentation des urgences non-Covid dans les hôpitaux en raison de tous les retards que la pandémie a déjà créés. Des personnes se présentent avec des tumeurs tardives - et donc des perforations intestinales et des anévrismes - et avec beaucoup d'autres conditions détectées trop tard », a-t-elle déclaré.

« Nous avons accumulé énormément de retard dans les opérations non vitales, et la grippe risque d'atteindre des niveaux élevés cette année, parce que l'immunité grippale aura diminué.

« L'hiver dernier, il n'y avait presque pas de VRS (virus respiratoire syncytial), et les soins intensifs pédiatriques étaient quasiment vides et pouvaient faire face. Aujourd'hui, ils sont pleins à craquer, tout comme nos services d'urgence pour adultes et enfants infectés par le VRS.

« Ce n'est pas que l'hiver arrive, mais qu'il est déjà là - c'est l'impression qu'on a. Cette année représente le pire de ce qu'ai pu voir, par rapport à ces 20 dernières années.
Traduction : Sott.net
Source de l'article original en anglais :
The Telegraph