Dès le déclenchement de l'opération militaire russe sur le territoire de l'Ukraine, le 24 février 2022, parallèlement à la mise en place d'une série de sanctions contre la Russie, les décideurs du bloc « atlantiste » ont promptement trouvé le consensus sur le gel des actifs financiers que la banque centrale de la Fédération de Russie a confiés auparavant à leur institutions financières en investissant dans des produits financiers, dont les titres de dettes gouvernementales des pays qu'ils représentent.
De la certitude revanchiste vers la frénésie des sanctionsDans la nuit du 27 février 2022, Ursula van der Layen, la patronne de la Commission européenne, a annoncé que l'Union Européenne et ses partenaires ont pris la décision de «
paralyser » les actifs de la banque centrale russe, « pour ne pas permettre à la banque de Russie d'utiliser ses propres réserves internationales, afin d'affaiblir l'effet des sanctions occidentales ».
Le 1
er mars 2022, M. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie français dans une interview à France Info a fait le résumé précis des projets et certitudes du camp Occidental vis-à-vis de Moscou : « Oui, les sanctions sont efficaces. Les sanctions économiques et financières sont même d'une efficacité redoutable. Et je ne veux laisser planer aucune ambiguïté sur la détermination européenne sur ce sujet. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie [...] Nous allons donc provoquer l'effondrement de l'économie russe ».
Commentaire: L'auteur de cet article, à travers le prisme de lecture des faits qui se sont déroulés en Suède pendant la « crise » du Covid-19, fait montre d'une ouverture d'esprit intéressante sur l'Histoire en général, notamment les grands événements qui parcourent aujourd'hui les livres de nos bibliothèques. En effet, que sait-on réellement de notre passé ? Jusqu'à quel point pouvons-nous être sûrs et certains de ce qui est advenu ici ou là il y a des siècles alors que des personnes osent actuellement réécrire des faits qui ont eu lieu il y a moins de 4 ans et ce, malgré un accès aisé à la connaissance ? A n'en point douter « L'Histoire est écrite par les vainqueurs » ( Les frères ennemis, Brasillach, 1946).
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