Science et TechnologieS


Magnify

Le réchauffement climatique au Moyen-Âge a été mondial

Traduit par Chantalouette et Hélios

Image
Cristaux d'ikaïte
Une nouvelle étude scientifique autorisée contredisant le ''consensus scientifique'' semeur d'alarme est sortie hier, qui montre que la période de réchauffement bien documentée ayant eu lieu au Moyen -Âge ne s'est pas limitée à l'Europe, ou même à l'hémisphère nord : elle est allée jusqu'à l'Antarctique.

La recherche s'est servie du développement de nouvelles méthodes d'estimation des températures passées, qui s'ajoutent aux méthodes déjà existantes, telles que l'analyse du cercle des arbres et du coeur de glace. Dans cette étude, les scientifiques ont analysé des échantillons d'un cristal nommé ikaïte, qui se forme dans les eaux froides.

''L'ikaïte est une forme congelée de carbonate de calcium'', explique le professeur des science de la terre, Zunli Lu. ''Les cristaux ne sont stables que dans des conditions de froid et fondent à température ambiante.''

Dans la péninsule Antarctique, pas de problème, et Lu et ses collègues ont pu prélever des échantillons présents depuis des centaines d'années et dater leur formation. La structure de l'ikaïte , en fait, varie sensiblement en fonction de la température au moment de sa formation, permettant aux chercheurs de construire une courbe cohérente des données de température du passé.

Satellite

Messenger renforce les soupçons de glace sur Mercure

Image
Carte en fausses couleurs du pôle sud de Mercure en fonction de la durée de l’exposition au rayonnement solaire (les zones noires restent toujours dans l’ombre). Crédit : Nasa/JHUAPL/Carnegie Institution
En dépit d'écarts extrêmes de température, la surface de Mercure pourrait, outre de l'hydrogène, abriter de l'eau.

Déjà en 2001, l'imagerie radar du radiotélescope Arecibo avait révélé sur le pôle nord des dépôts brillants susceptibles d'être composés de glace d'eau.

Arrivée en orbite autour de Mercure en mars 2011, la sonde Messenger apporte à présent des détails inédits grâce à une double caméra embarquée: le MDIS. Une fois croisée avec les données radar, l'image montre que les dépôts se situent dans des zones d'ombre permanente aux pôles, confortant ainsi l'hypothèse de l'eau glacée.

Saturn

Saturne : Encelade pourrait abriter des formes de vie

Image
La navette Cassini de la NASA a déjà pris de nombreuses photos de Encelade, une des lunes de Saturne. Selon la NASA, elle pourrait abriter des formes de vie similaires à celles découvertes sur Terre.

En utilisant le spectromètre de la sonde Cassini, les scientifiques ont pu déterminer que les 90 jets de vapeur d'eau s'échappant des "rayures de tigres", situées au pôle sud, contiennent également des matériaux organiques, du sel et des particules gelées. En effet, Encelade est une lune où il neige. Et la composition de la neige est un environnement favorable au développement des microbes. La lune entre ainsi dans le peloton de tête des planètes pouvant abriter des formes de vie.

Carolyn Porco, directrice de l'équipe Imaging Science pour la mission de la navette Cassini, précise que "nous sommes capables de nous déplacer à travers les volutes et de prélever des échantillons. Nous pouvons également nous poser à la surface de la lune, jeter un coup d'oeil et repartir avec ce dont nous avions besoin", rapporte le Smithonian Mag.

Saturn

Des milliards de planètes peut-être habitables dans notre galaxie

Image
Notre galaxie, la Voie lactée, regorge de planètes rocheuses un peu plus grosses que la Terre, où la vie ne serait pas forcément impossible. | GAMMA/ROBERT LLEWELLYN
Notre galaxie, la Voie lactée, regorge de planètes rocheuses un peu plus grosses que la Terre, où la vie ne serait pas forcément impossible. Elles gravitent autour de petites étoiles de faible luminosité, aux colères redoutables, les naines rouges.

"Nos observations signifient qu'environ 40 % de toutes ces naines rouges ont une super-Terre en orbite dans leur zone habitable, là où l'eau liquide peut exister à la surface de la planète", indique Xavier Bonfils (Observatoire des sciences de l'Univers de Grenoble). Sachant qu'on compte environ 160 milliards de naines rouges dans la Voie lactée, il y aurait des dizaines de milliards de planètes dans leur banlieue habitable.

"Il y a dix ans, on n'aurait sans doute pas prédit un tel chiffre", ajoute Xavier Bonfils, premier auteur d'un article publié mercredi 28 mars dans la revue Astronomy & Astrophysics, et signé par une équipe internationale, qui présente cette estimation. Il admet que la marge d'erreur reste "conséquente", puisqu'elle va de 28 % à 95 % des naines rouges dotées de super-Terres dans leur zone habitable.

Telescope

Un mystérieux nuage sur Mars

Image
La planète rouge photographiée par l'astronome amateur Don Parker le 21 mars 2012. On distingue une étrange formation sur le limbe en haut à droite. ©Don Parker
Une étrange formation atmosphérique est apparue le 20 mars 2012 dans l'hémisphère Sud de la planète rouge. Nuage de haute altitude, tempête de poussières, voire panache volcanique ou impact d'un astéroïde : toutes les hypothèses ont été envisagées. Mais pour l'instant le mystère demeure.

Un nuage repéré par un amateur

Selon notre confrère américain Sky & Telescope, c'est l'astronome amateur Wayne Jaeschke qui a repéré cette structure le premier, sur le limbe de la planète, juste avant qu'elle ne bascule dans la lumière du Soleil.

La formation paraît se déployer à haute altitude et sa couleur ocre, proche de celle du sol de Mars, se distingue des nuages de glace d'eau blanchâtres que l'on observe ailleurs sur le globe de la planète.

Saturn

La pleine Lune agirait aussi sur les volcans

Selon une étude italienne réalisée sur le volcan Stromboli, la pleine Lune pourrait avoir une influence sur les éruptions volcaniques.

Si l'on prête à la pleine Lune certains effets notamment sur les marées, le disque pourrait aussi agir sur l'activité les volcans. C'est du moins ce que suggère une étude italienne menée sur le Stromboli situé au nord-est de l'Italie. Repris en ligne sur le site internet Geopersdienst.nl, ces travaux tendraient à prouver que les volcans sont plus actifs lors de la pleine Lune. Pour arriver à cette conclusion, Gianluca Sottili et Danilo Palladino ont en fait étudié les éruptions qui se sont produites dans le cratère du Stromboli entre juin 2010 et octobre 2011.

Or, selon les résultats dévoilés, celles-ci se sont révélées sensiblement plus élevées lors de la pleine Lune ou d'une nouvelle Lune que le reste du temps. A côté de cela, les marées n'ont pas du tout le même effet. Certains mois, c'est même à ces moments-là que l'activité volcanique est la plus basse. Néanmoins, ces résultats ne sont pas fondamentalement nouveaux puisque de précédentes études menées sur d'autres volcans avaient déjà mis en évidence ce phénomène. Mais le mécanisme précis n'a pas été plus compris cette fois-ci.

Eye 1

Un oeil qui voit 36 millions de visages...En une seconde !

Hitachi Kokusai Electric a développé une caméra qui analyse les visages sur ses bandes de vidéosurveillance et compare chacun à 36 millions de références en une seconde.

Les bases de donnée de photos en France, excluant la plupart des citoyens non-fichés, pourraient être parcourues instantanément. Pour identifier un visage, le système a besoin qu'il soit tourné à plus ou moins 30 degrés de la caméra, que ce soit autour de l'axe vertical ou horizontal, et qu'il fasse au moins 40×40 pixels sur l'image. Des spécifications plutôt aisées à atteindre.

Les résultats sont affichés sous forme de vignettes des candidats potentiels, permettant aux opérateurs de parcourir rapidement de larges masses de visages.

Telescope

La Lune, Vénus, Jupiter, un rendez-vous exceptionnel

Image
La Lune, Vénus et Jupiter. Photo Serge Brunier.
Trois nuits durant, la Lune Vénus et Jupiter vont offrir un ballet somptueux dans le ciel du soir. Un spectacle astronomique à ne manquer sous aucun prétexte.

Vénus et Jupiter, les deux planètes les plus brillantes du ciel, sont actuellement rassemblées, par un heureux effet de perspective, dans le ciel du soir.

Cette conjonction magnifique a lieu au dessus de l'horizon ouest, dès le crépuscule et en début de nuit. Vénus et Jupiter, éclatantes, sont visibles ensemble, même en pleine ville, où la pollution lumineuse éclipse les étoiles.

Proches en apparence - les deux astres se trouvent à quelques degrés l'un de l'autre - Vénus et Jupiter sont en réalité très éloignées... Vénus, le 26 mars, se trouve à 106 millions de kilomètres de la Terre, Jupiter, quant à elle, est éloignée de 860 millions de kilomètres !

Satellite

Espace : grosse frayeur à bord de l'ISS

Les scenarii catastrophe ne sont pas toujours imagés à Hollywood... Alors que l'Europe a les yeux rivés sur le voyage de l'ATV 'Edoardo Amaldi' à destination de la station spatiale internationale (ISS), la Nasa s'est fait quelques frayeurs. Un morceau de satellite russe dérivant dans l'espace est en effet passé à proximité de l'ISS, contraignant ses occupants à se réfugier "par mesure de précaution" dans ses deux capsules Soyouz d'évacuation.

Les débris, provenant du satellite russe Cosmos 2251 désintégré en février 2009 lors de sa collision avec le satellite de communication américain Iridium-33, sont finalement passés à une "distance raisonnable" de 23 km de l'ISS.

En juin dernier, l'ISS avait déjà été en alerte rouge, au passage de débris spatiaux à 250 m de la station de recherche internationale. C'est la troisième fois que l'équipage de l'ISS se réfugie à bord des capsules d'évacuation d'urgence.

Satellite

Découverte d'une supernova dans la galaxie M95

Image
La supernova 2012aw photographiée au sein de la galaxie M95 par Adam Block
Une supernova est observable depuis le 16 mars dans M95, galaxie remarquable dans le « triplet du Lion ».

C'est arrivé il y a environ 37 millions d'années - et nous ne le découvrons qu'aujourd'hui ! - , une supernova vraisemblablement de type II, a exposée dans l'un des bras spiraux de la galaxie M95. Des terriens passionnés d'astronomie ont enregistré le phénomène distant donc de 37 millions d'années-lumières, le 16 mars 2012. Confirmée puis nommée SN 2012aw, la magnitude de cette puissante supernova atteint à présent 13,3. L'énergie qu'elle répand rivalise avec celle émise par les milliards d'étoiles massées au centre de la galaxie-hôte ! Les chercheurs estiment que c'est une étoile massive qui n'aurait vécue que quelques millions d'années, qui est à l'origine.