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Saturn

Des planètes ultra rapides dans la galaxie

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Des chercheurs ont montré que des planètes ultra rapides existent dans la Voie Lactée. crédit : CfA
Tout une armada de planète voyagerait dans l'espace à 50 millions de km/h. Ces planètes, dites hypervéloces, compteraient parmi les objets les plus rapides de la Voie lactée.

Un trou noir pour lance-pierre

On connaissait déjà les étoiles « en fuite », ces astres qui s'échappent de la galaxie à plus de 2 millions de km/h. Elles proviennent de couples stellaires dont l'un des éléments a explosé en supernova, ou de couples ayant navigué trop près du trou noir central de la Voie Lactée. L'intense force de gravité de ce dernier a pour effet de séparer violemment les deux étoiles du couple. L'une se retrouve capturée en orbite autour du monstre tandis que l'autre est éjectée au loin, à très grande vitesse.

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Des nanodiamants renforcent la thèse de l'astéroïde tueur de mammouths

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Une vue au microscope électronique à balayage de sphérules d'impacts coalescées, signatures de la production d'astroblèmes, trouvés dans les sédiments du lac Cuitzeo. © The Regents of the University of California
Un groupe de chercheurs a publié récemment un article annonçant la découverte dans les sédiments d'un lac mexicain, de traces d'impact d'un petit corps céleste. Déjà retrouvées en Amérique du Nord, ces traces seraient celles d'un impact, survenu il a presque 13.000 ans, qui aurait contribué à de nombreuses extinctions d'espèces, dont les mammouths.

Il y a 12.900 ans en Amérique du Nord, l'écosystème a brutalement changé, entraînant plusieurs extinctions. La plus célèbre est probablement celle des mammouths. Les causes de ces disparitions ne sont pas très claires mais il est tentant de les relier à un changement de climat global en liaison avec l'impact d'un astéroïde ou d'une comète. Bien moins spectaculaire que celui ayant causé la fameuse crise K-T, cet événement et ses conséquences auraient aussi accéléré la sédentarisation de l'Homme et la découverte de l'agriculture au Moyen-Orient, en réponse à un refroidissement du climat au Dryas récent.

Cette thèse est soutenue par plusieurs chercheurs depuis quelques années, appuyée par la découverte dans différents sites d'Amérique du Nord de couches géologiques contenant des nanodiamants et autres matériaux exotiques qu'il est difficile d'expliquer autrement que par un impact de corps célestes, bien que l'hypothèse d'une éruption volcanique n'ait pas été écartée.

Satellite

Découverte d'une nouvelle galaxie en forme... de rectangle

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Une équipe internationale d'astronomes a récemment découvert la première galaxie en forme de rectangle. L'insolite nébuleuse, baptisée LEDA 074886 ressemble étonnamment à une émeraude taillée.

Voilà une découverte pour le moins surprenante ! En scrutant la constellation de l'Eridan située à 700 millions d'années-lumière de la Terre, des chercheurs en astronomie ont identifié une galaxie très particulière puisqu'il s'agit de la première à être de forme rectangulaire. Baptisée LEDA 074886, la petite nébuleuse se situe aux abords d'une galaxie massive plus connue sous le nom de NGC1407. Elle a été identifiée à l'aide du télescope japonais Subaru situé à Hawaï.

La découverte est le fruit d'un programme de recherche indépendant mené au sein de l'Université de technologie Swinburne à Melbourne, en Australie. Alister Graham, principal auteur de l'étude, souligne dans un communiqué : "Cette galaxie fait partie de ces objets qui vous donne le sourire, car elle ne devrait pas exister, ou plutôt, on ne pensait même pas qu'elle puisse réellement exister. C'est un peu comme la précarité de la Tour de Pise ou la découverte de certaines nouvelles espèces exotiques qui, à première vue, semblent défier les lois de la nature".

Telescope

Meilleur du Web: Virus extraterrestres ? La menace invisible

Un micro-organisme pathogène de l'espace extra-atmosphérique qui tue en quelques heures 46 des 48 personnes à Piémont, une petite bourgade des États-Unis. C'est l'argument du grand film de science-fiction « The Andromeda Strain » 1971, basé sur le roman homonyme de Michael Crichton. Alors que beaucoup peuvent penser que ce scénario est choquant, que c'est une exagération pour donner du drame à une trame fictionnelle. il y a quelques astrobiologistes qui pense que cela s'est déjà produit dans notre histoire récente, et qui pis est, pense que cela se reproduira. Comme indiqué ci-dessous, une fois de plus, la réalité pourrait dépasser la fiction ...

En cinq jours seulement, Teller Mission, un petit village isolé dans la péninsule de Seward, en Alaska, a vu mourir 72 de ses 80 habitants à cause d'un virus et, malheureusement, ces faits ne font pas partie de la fiction dramatique d'un roman, mais ils se sont réellement produits entre le 15 et le 20 Novembre 1918. Lorsque plus tard des missionnaires luthériens y arrivèrent, ils découvrirent des scènes terribles : certains corps étaient encore à la table à la maison et d'autres dans leurs lieux de travail, ce qui donne une idée de la vitesse et de la létalité de l'organisme qui a provoqué la maladie. Les missionnaires ont dû demander l'aide de l'Armée de terre pour enterrer les corps qui ont finalement été déposé dans une fosse commune. Le village de Teller était pratiquement rayé de la carte et à sa place fut fondé Brevig Mission. Beaucoup ne le savent pas, mais cette année, en seulement 25 semaines, sont mortes dans le monde 25 millions de personnes. Eh bien, certains astrobiologistes disent qu'il y a des raisons de croire que cet organisme aurait pu venir de l'extérieur de la Terre.

Bien que pour de nombreux scientifiques cette hypothèse manque de preuves fortes pour l'appuyer, l'astrobiologiste réputé Chandra Wickramasinghe, professeur de mathématiques appliquées et d'astronomie à l'Université de Cardiff et directeur du Centre d'astrobiologie de Cardiff soutient qu'un virus mortel nous est venu de l'espace extra-atmosphérique.

Est-il possible qu'un organisme étranger atteigne la Terre et provoque une pandémie qui mettrait fin à l'espèce humaine?

Est-ce notre planète est frappée régulièrement par des microbes étrangers?

Ensuite nous trouvons les faits et les arguments du différend.

Question

Le mammouth pourrait-il ressusciter ?

10 000 ans après sa disparition, des chercheurs russes et sud-coréens ont signé un accord de recherches conjointes en vue de cloner un mammouth.

Le rêve de faire revivre un mammouth pourrait devenir réalité. Des scientifiques russes et sud-coréens ont signé un accord ce mardi pour des recherches conjointes en vue de créer un mammouth. L'espèce a disparu de la Terre il y a quelque 10 000 ans. Cet accord a été signé par Vasily Vasiliev, vice-recteur de l'Université fédérale du nord-est de la République de Sakha, et par un des pionniers du clonage, le Sud-Coréen Hwang Woo-Suk, une personnalité controversée, de la Fondation pour recherche en biotechnologie Sooam.

Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux "premières mondiales" en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005. Ces "percées" avaient été jugées capitales car elles permettaient l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement révélé que le chercheur avait falsifié ses résultats et obtenu accidentellement ces cellules par parthénogenèse et non par clonage.

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On commence à manipuler l'antimatière

L'antimatière fascine tant les scientifiques que les auteurs de SF ou de fantastique mystique. Des chercheurs du CERN en Suisse viennent d'annoncer que, pour la première fois, on a réussi à manipuler de l'antimatière : un atome d'antihydrogène, pour être exact.

La manoeuvre est forcément délicate, car l'antimatière que l'on arrive à former réagit de manière explosive avec la matière. Ces scientifiques ont donc réussi à « piéger » des antiatomes, un par un et les ont étudié à l'aide de la spectrographie à micro-ondes. Ces ondes ont interagi avec cette antimatière.

Pirates

Des Humains Génétiquement Modifiés pour lutter contre le réchauffement climatique

Vous n'avez pas voulu des OGM ?... Vous prendrez bien un peu d'HGM (Humain Génétiquement Modifié) !

Allez, un petit effort... puisqu'on vous dit que c'est pour « sauver la planète »... enfin, ce n'est pas moi qui le dit, ce sont des « scientifiques », garantis pur sucre, et estampillés. Vous avez déjà avalé tellement d'âneries, certains pensent que vous êtes assez conditionnés pour avaler celle-ci. Entraînez vous, ce ne sera certainement pas la dernière !

On aurait pu croire que toutes les limites de l'ânerie avaient déjà été franchies depuis belle lurette par les Torquemada de la lutte contre le réchauffement climatique prétendument anthropique. Il y avait ainsi eu, sans prétendre à l'exhaustivité :

Meteor

Découverte des premiers éléments de vie dans une comète artificielle

Afin d'anticiper les résultats que livrera la sonde Rosetta qui doit atterrir en 2015 sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko, des chercheurs ont fabriqué artificiellement une comète dans leur laboratoire. L'étude révèle que les premiers éléments de vie sur Terre auraient bien une origine interstellaire.

Une équipe de chercheurs franco-allemands dirigée par Louis Le Sergeant d'Hendecourt s'est chargée de fabriquer une micro-comète à l'Institut d'astrophysique spatiale (CNRS/Université Paris-Sud). Ils ont pour cela reproduit des conditions extrêmes semblables à celles de l'espace (-200°C et sous vide) et ont utilisé des éléments existant dans le milieu interstellaire (fluorure de magnésium solide, eau, ammoniac et méthanol). Le tout a été irradié d'ultraviolets, comme ceux émis par le soleil.

Grâce à la micro-comète ainsi recréée (une "glace interstellaire/cométaire simulée"), les scientifiques ont pu anticiper les résultats que livrera en 2015 la sonde Rosetta qui atterrira sur la comète Tchourioumov-Guerassimenko pour en étudier la composition. Ainsi, même de nombreuses études complémentaires restent nécessaires pour s'en assurer, les résultats suggèrent "que les premières structures moléculaires de la vie auraient pu se former dans le milieu interstellaire et cométaire, avant d'atterrir sur la Terre primitive lors de la chute de météorites et de comètes", écrit le CNRS dans un communiqué.

Meteor

Les champs magnétiques de la lune seraient dus à une collision

Une ancienne collision pourrait expliquer des champs magnétiques bizarres de la Lune. Une météorite qui a frappé la Lune il y a longtemps et créé le plus gros cratère d'impact du système solaire pourrait être à l'origine des champs magnétiques étonnamment forts qui émanent de la croûte lunaire selon des chercheurs. Ces anomalies magnétiques lunaires ont d'abord été découvertes dans les années 1960 par les missions Apollo mais les scientifiques ont eu du mal à les expliquer car les roches lunaires ne contiennent pas en général beaucoup d'ions métalliques, ce qui en fait de pauvres supports de signatures magnétiques.

Dans leur étude, Mark Wieczorek et ses collègues ont effectué des simulations informatiques détaillées des principales collisions lunaires comme celle qui a causé le plus grand et le plus vieux cratère du système solaire connu sous le nom de bassin Aitken du pôle Sud. Ils suggèrent que des morceaux d'un astéroïde géant qui ont créé ce bassin sont devenus très magnétisés au cours de son violent impact sur la croûte lunaire.

Satellite

Un tourbillon de poussière observé sur Mars

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Le 16 février dernier, un tourbillon a créé sur Mars une colonne de poussière de plus de 800 mètres de haut.

Grâce à la caméra High Resolution Imaging Science Experiment (HiRISE) de la NASA, les scientifiques ont pu observer, le 16 février dernier, un tourbillon de 800 mètres de haut sur la planète Mars. Repéré alors que la sonde Mars Reconnaissance Orbiter survolait la région Amazonis Planitia située au nord de la planète, ce tourbillon a produit un panache de fumée de pratiquement 30 mètres de diamètre.

Tout comme sur Terre, les "diables de poussière" sont augmentés par la chaleur solaire. En effet, cette colonne tourbillonnante, différente d'une tornade, apparaît par temps clair lorsque l'air situé au-dessus du sol se réchauffe. En s'élevant brusquement dans une poche d'air plus froid, l'air et la poussière qu'il soulève se mettent à tournoyer. Mais ce tourbillon martien est survenu alors même que la planète rouge se situait à sa plus grande distance possible du Soleil. Ainsi, même avec un faible rayonnement, les tourbillons continuent à apparaître là-bas pour nettoyer la surface de la poussière fraichement déposée