Science et TechnologieS


Snowflake

Un énorme réservoir d'eau découvert sur Mars

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La sonde Mars Express envoyée par l'Agence Spatiale Européenne a découvert « d'importants volumes d'eau glacée » a seulement 20 mètres sous la surface de la planète rouge, dans les environs des monts Phelgra. Et cette eau pourrait être utilisée par les futurs explorateurs humains.

L'ESA affirme que les images montrent des petites stries concentriques qui témoignent selon les géologues de la présence de glace en sous-sol. Selon l'ESA, ces données sont également confirmées par les données radar de Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA.

Les Monts Phelgra sont une chaîne de montagnes aux reliefs doux. Ils se trouvent dans l'hémisphère Nord de Mars et selon les géologues, ils ne sont pas d'origine volcanique, mais auraient été formés par des forces tectoniques. Certaines formes de ces stries ont été créées par la compression de neige déposée dans d'anciens cratères. L'ESA pense que « avec le temps, la neige s'est compactée pour former des glaciers qui ont ensuite sculpté les sols des cratères. »

Satellite

Découverte de deux trous noirs, les plus massifs jamais observés

PARIS - Deux trous noirs ayant une masse correspondant à près de dix milliards de fois celle du Soleil, un record absolu, ont été découverts au coeur de deux galaxies géantes situées à plusieurs centaines de millions d'années-lumière de la Terre, selon une étude publiée lundi.

Jusqu'alors, le record était détenu par le trou noir de 6,3 milliards de masses solaires situé au centre de la galaxie spirale M 87, l'une des plus grandes au voisinage de la nôtre, la Voie Lactée. M 87 se trouve tout de même à plus de 53 millions d'années-lumière (une année-lumière = 9.460 milliards de km) de la Terre.

L'équipe de Nicholas McConnell et Chung-Pei Ma (Université de Californie, Berkeley) rapporte dans la revue scientifique Nature la découverte d'un trou noir de 9,7 millions de masses solaires au coeur d'une brillante galaxie, NGC 3842, située à plus de 310 millions d'années-lumière.

Un trou noir de "masse comparable ou plus grande" se trouve dans la plus brillante galaxie de l'amas de Coma, NGC 4889, à une distance de quelque 330 millions d'années-lumière, selon l'étude.

Ces deux trous noirs sont "nettement plus massifs" que le supposaient les prédictions tenant compte du rapport entre masse du trou noir, vitesse de dispersion des étoiles et luminosité du coeur des galaxies hôtes, relèvent les auteurs.

Attention

ITER : une machine dangereusement instable

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© inconnu
Certains experts doutent de la faisabilité technique, à coût raisonnable, du projet ITER. Michèle Rivasi, député européenne, veut lancer un débat à l'Assemblée nationale et dans les médias. Elle a commandé un rapport à Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au CNRS.

Le projet ITER, mené par un conglomérat international rassemblant les pays développés (Europe, Russie, Etats-Unis, Japon, Corée) et les grands pays émergents (Chine et Inde), vise à démontrer la faisabilité d'une fusion thermonucléaire maîtrisée. Les tests sont menés au centre de Cadarache, près de Marseille.

Le principe d'ITER est de générer de l'énergie issue de fusion thermonucléaire en maintenant à très haute température un plasma de basse densité, confiné dans un vaste chaudron, appelé « tokamak ».

Commentaire: Voici un extrait du document "ITER Chronique d'une faillite annoncée" expliquant quelles seraient les conséquence d'une disruption.

"La couche de béryllium, d'un centimètre d'épaisseur, constituant la première paroi, celle qui est « face au plasma » sera volatilisée et dispersera le matériau dont elle est constituée, un polluant hautement toxique et cancérigène, en même temps que le tritium, radiotoxique, contenu dans la chambre.

Si les modules tritigènes (régénérateurs de tritium), situés immédiatement derrière la première paroi en béryllium, sont conçus sur la base d'une circulation d'un mélange lithium-plomb à l'état liquide, refroidi par eau (solution CEA), il y aura émission de vapeurs de plomb et de lithium, toxiques. Le lithium étant inflammable, explosif si mis au contact d'eau, ces substances pourront s'ajouter aux dispersions de polluants précités, et la combustion du lithium, impossible à éteindre, pourra entrainer la destruction pure et simple de la machine."


Einstein

Des physiciens créent de la lumière à partir du vide

A sa manière, Raymond Devos avait eu l'intuition de la nature ambiguë du vide, en expliquant dans un sketch que "rien ... ce n'est pas rien. La preuve c'est qu'on peut le soustraire. Exemple : Rien moins rien = moins que rien ! Si l'on peut trouver moins que rien c'est que rien vaut déjà quelque chose ! On peut acheter quelque chose avec rien ! En le multipliant. Une fois rien ... c'est rien. Deux fois rien... c'est pas beaucoup ! Mais trois fois rien ! ... Pour trois fois rien on peut déjà acheter quelque chose !" Le vide est comme le rien de Devos, pas si vide que cela en réalité, car de ce néant peut surgir quelque chose. En effet, la physique quantique décrit le vide comme un espace à énergie non nulle, où surgissent constamment des paires particules/antiparticules qui s'annihilent à peine apparues, restituant ainsi au vide l'énergie qu'elles lui avaient brièvement empruntée pour naître.

On pourrait considérer ce bestiaire subatomique comme virtuel s'il n'avait pas des conséquences observables sur les objets réels du monde. Ainsi, en 1948, le physicien néerlandais Hendrik Casimir prédit que deux plaques métalliques placées très près l'une de l'autre (un écart de l'ordre du millième de millimètre) s'attireraient sous l'effet des fluctuations quantiques du vide. Comme les plaques sont extrêmement rapprochées, entre elles, les particules associées à une certaine longueur d'onde ne peuvent apparaître et il y a donc un déséquilibre entre l'énergie du vide à l'extérieur des plaques et celle présente à l'intérieur. D'où une pression qui pousse les plaques à se rapprocher, un phénomène vérifié expérimentalement pour la première fois en 1958 et qui porte désormais le nom d'effet Casimir.

Eye 1

Un logiciel-espion installé sur plusieurs millions de téléphones américains


Un développeur spécialisé dans Android, le système d'exploitation de Google pour téléphones mobiles, a révélé l'existence d'un programme installé par des fournisseurs d'accès américains sur des millions de portables, qui enregistre de très nombreuses informations sur l'activité des utilisateurs et les transmet au fournisseur d'accès.

CarrierIQ, édité par la société du même nom, enregistre une très grande quantité d'informations, allant des touches activées aux messages envoyés, en passant par les recherches effectuées via le navigateur Internet. Selon CarrierIQ, ce logiciel est déployé sur plus de 140 millions de terminaux, des téléphones Android comme des BlackBerry ou des téléphones Nokia. Le logiciel est présenté comme un outil permettant aux opérateurs d'établir des statistiques sur l'utilisation des téléphones ; il n'est a priori pas utilisé par les opérateurs européens.

Pour Trevor Eckhart, le développeur bien connu dans la communauté Android qui a révélé l'existence de CarrierIQ, ce logiciel est un véritable service d'espionnage. Après avoir publié un long article sur son blog, le jeune homme, âgé de 25 ans, a reçu une lettre de menaces des avocats de CarrierIQ. Après avoir reçu le soutien de plusieurs organisations, dont la puissante Electronic Frontier Foundation, M. Eckhart a reçu une lettre d'excuses (pdf) de la part de CarrierIQ.

Telescope

La source des rayons cosmiques enfin élucidée ?

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Selon de récentes études, les rayons cosmiques qui traversent le système solaire à la vitesse de la lumière (ou presque) naîtraient des "superbulles" soufflées par des étoiles massives.

Les rayons cosmiques sont constitués de particules subatomiques qui se déplacent à une vitesse proche de celle de la lumière car accélérées quelque part dans la Voie lactée. En effet, les régions où naissent et meurent des étoiles massives sont suspectées, depuis quelques années, d'accélérer les particules et donc de donner naissance aux rayons cosmiques. Ces rayons bombardent en permanence l'ensemble du système solaire et donc, par extension, la Terre.

Bien que découverts en 1912, ces rayons ont une origine relativement mystérieuse. Il semblerait toutefois, selon une étude publiée dans la revue Science du 25 novembre, que des astrophysiciens aient réussi à découvrir la provenance de ces phénomènes. Ils seraient probablement issus de "cocons", ou superbulles, selon les observations réalisées avec le télescope spatial Fermi de la NASA.
Il est très difficile de tracer l'origine de ces particules relativistes (voyageant presque aussi vite que la lumière), car les champs magnétiques perturbent leur trajectoire, indique Sciences et Avenir. Les physiciens se penchent donc davantage vers la détection des rayons gamma, car ceux-ci résultent des interactions entre les particules des rayons cosmiques et la matière (ou la lumière) de la galaxie.

Arrow Down

Une étude américaine minimise l'impact du CO2 sur le réchauffement global

Selon une recherche financée par l'Académie américaine des sciences publiées hier dans l'édition en ligne de la revue américaine Science, le réchauffement de la planète résultant d'un doublement des quantités de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère pourrait être moins important que les estimations des précédentes études.

L'impact sur le climat terrestre d'un tel accroissement du CO2, le principal gaz à effet de serre, serait moins sévère que ne le prévoient les projections les plus sombres du Groupe intergouvernemental d'experts de l'ONU sur l'évolution du climat (Giec) publiées en 2007, soulignent les auteurs de ces travaux.

Ces climatologues de l'Université d'Oregon (nord-ouest), assurent cependant que le réchauffement climatique est bien réel et que les augmentations de CO2 dans l'atmosphère auront de graves conséquences. Mais insistent-ils, les projections extrêmes d'augmentation de température résultant d'un doublement du CO2 atmosphérique "sont improbables".

Heart

Les premières images d'un « doigt de glace de la mort » dans les eaux de l'Antarctique


Des caméramans de la BBC sont parvenus à enregistrer des séquences d'un phénomène inhabituel désigné par les scientifiques sous le nom anglophone de "Brinicle". Les images présentent une effrayante colonne d'eau salée en dérive sous les eaux de l'Antarctique, gelant tout ce qui croise son parcours.

Pour la toute première fois, Hugh Miller et Doug Anderson, caméramans de la BBC, ont filmé sous la surface de l'océan australe, l'évolution d'un processus hors du commun. Baptisé "brinicle" par les scientifiques, le phénomène désigne une colonne d'eau fortement salée, plus dense que le reste de l'océan qui l'entoure, et plus froide que la glace.

La formation en question diffère notablement de la glace solide et dense observable en surface, plutôt assimilable à une éponge imbibée d'eau de mer. Sa structure extrêmement redoutable pour l'environnement sous-marin lui vaut son surnom de "doigt de glace de la mort". A la dérive sous la surface de l'océan austral, le "brinicle" évolue comme une rivière, gelant tout ce qui se trouve sur son passage. Etoiles de mer, oursins, et tout organisme du plancher océanique se retrouvent petit à petit pris au piège sous une toile de glace meurtrière.

Telescope

La dernière éclipse solaire de l'année se produira vendredi

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La dernière éclipse solaire de l'année 2011 se produira demain, le vendredi 25 novembre, en début de matinée. Partielle, elle sera visible depuis le Sud de l'Afrique, la Nouvelle-Zélande, la Tasmanie et l'Antarctique.

La quatrième éclipse de soleil, et la dernière, de l'année 2011, se produira demain, le vendredi 25 novembre, annonce la Chaîne Météo sur son site. C'est en début de matinée qu'elle sera visible, mais ce, que depuis le Sud de l'Afrique, la Nouvelle-Zélande, la Tasmanie et l'Antarctique. Elle atteindra son maximum à 6H20 du matin (heure française).
Cette éclipse ne sera toutefois que partielle. Le phénomène se produit lorsque la lune passe entre le Soleil et la Terre. Il est dit total quand observé depuis la Terre, l'ensemble du disque solaire est occulté. Une telle éclipse s'est produite en France en 1999. Mais vendredi, seule une partie du disque solaire sera cachée.

Le dernier alignement Soleil-Lune-Terre de cette année pourra être observé le 10 décembre avec une éclipse totale de Lune visible en Europe, en Afrique de l'Est, en Asie, en Australie, dans le Pacifique et en Amérique du Nord, d'après Fred Espenak, expert en éclipses de la NASA cité par l'AFP.

Binoculars

25/11/11 : Éclipse partielle de Soleil visible en Antarctique

Au cours de sa révolution autour de la Terre, il arrive que la Lune s'intercale entre le Soleil et la Terre, projetant son ombre sur le Globe. Les observateurs se trouvant parfaitement dans l'alignement Soleil-Lune ont le privilège d'assister à une éclipse de Soleil. Il fait très sombre et les étoiles les plus brillantes apparaissent.

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