Science et TechnologieS


Magnify

Des virus ancestraux dans les ADN de mammifères

Des chercheurs ont réussi à découvrir des virus communs dans l'ADN de nombreux mammifères et qui se seraient installés dans le génome d'ancêtres parents.

L'ADN reste un véritable mystère pour les scientifiques, puisque seulement 1,5 % de notre matériel génétique code véritablement pour la vie humaine. Le reste, qualifié "d'ADN poubelle", n'a en effet pas de fonction connue. Mais une étude publiée dans le Journal de l'Académie des Sciences américaine va, peut-être, apporter un début de réponse à cette question sur "l'ADN Poubelle". Les scientifiques se sont ainsi penchés sur les génomes de plusieurs mammifères, dont des humains, des souris, des rats, des éléphants ou encore des dauphins. Ils y ont découvert des virus communs à toutes ces espèces.

Un ancêtre commun a ainsi été contaminé, il y a 100 millions d'années par un virus, alors qu'un autre a affecté un ancêtre de la branche des humanoïdes, puisqu'il a été repéré à la fois chez l'humain et chez les primates. Surtout, cette étude a aussi montré que ces virus ont perdu, au fur et à mesure du temps, leur capacité à se transmettre d'une espèce à l'autre et ont fini par préférer réaliser leur cycle de vie dans une seule et même cellule. "Nous pensons que ces virus ont été forcés de faire un choix, explique Robert Belshaw, qui a participé à l'étude. Soit garder leur essence 'virale' et se propager, soit s'engager dans un génome et proliférer en son sein".

Satellite

La matière noire pose une nouvelle énigme

Image
UGC 9618, également connu sous le nom VV 340 ou 302 Arp, se compose d'une paire de galaxies spirales très riches en gaz dans leurs premiers stades d'interaction : VV 340A est vue par la tranche à gauche, et VV 340B de face à la droite. UGC 9618 est à 450 millions d'années-lumière de la Terre. © Nasa, Esa, the Hubble Heritage (STScI/AURA)-Esa/Hubble Collaboration, A. Evans (University of Virginia, Charlottesville/NRAO/Stony Brook University)
Un groupe d'astronomes avance des arguments qui, selon eux, posent un grave problème au modèle de la matière noire froide, par ailleurs solidement soutenu par d'autres observations. Trop de galaxies naines et d'amas globulaires se rassembleraient selon une structure plane perpendiculaire au plan de la Voie lactée. Ce qui, toujours selon eux, n'est pas possible dans le cadre du modèle cosmologique standard.

On pourrait croire que le temps se gâte pour la matière noire, à moins qu'il ne s'agisse que de problèmes temporaires qui disparaîtront avec une meilleure compréhension (en général plus fine) du modèle cosmologique standard basé sur la matière noire froide. Cela s'est déjà produit pour de nombreuses théories astrophysiques qui ont semblé temporairement réfutées.

Toujours est-il que ce sont les faits qui commandent en science et qu'il faut savoir abandonner ses préjugés. Or, déjà il y a quelque temps, une équipe d'astronomes de l'ESO annonçait que selon ses mesures des caractéristiques de 400 étoiles de la Voie lactée, la matière noire ne semblait pas donner de signes de sa présence dans l'environnement proche du Soleil. Selon eux, il fallait au minimum revoir l'hypothèse d'un halo sphérique de matière noire dans la Voie lactée.

Star

Les supernovae pourraient avoir influencé l'évolution sur Terre

Image
En bleu, le nombre de genres d'invertébrés marins sur Terre pendant les périodes géologiques comme le Permien (P), le Trias (Tr) et le Crétacé (K). En noir le taux de supernovae dans l'environnement proche du Soleil au cours de son périple galactique. La corrélation semble forte. © H. Svensmark/DTU Space
Les supernovae auraient influencé la diversité des formes vivantes sur Terre au cours des derniers 510 millions d'années, via des changements climatiques. C'est la thèse soutenue par le physicien Henrik Svensmark dans un article récemment publié montrant ce qui semble bel et bien être une corrélation nette entre l'évolution du taux de supernovae proches du Soleil et la diversité des invertébrés marins.

Si vous demandez à Wolfram Alpha en combien de temps le Soleil boucle sa « Grande Année » autour du centre de la Voie lactée, il vous répondra que sa période orbitale est d'environ 230 millions d'années. Grâce à la fameuse raie à 21 cm de l'hydrogène, il nous a été possible de cartographier la structure de la Voie lactée et de découvrir qu'elle était une galaxie spirale avec des bras. Or, comme le montrent les observations des autres galaxies spirales, et comme le confirment celles dans notre propre galaxie, c'est dans ces bras que naissent préférentiellement les jeunes étoiles.

Saturn

Batailles de boules de neige dans les anneaux de Saturne

Image
Des observations réalisées par la sonde spatiale Cassini-Huygens, qui tourne autour de Saturne depuis 2004, ont permis de découvrir de drôles d'activités dans l'anneau F de la planète géante.

C'est une vrai bataille de boules de neige, à l'échelle spatiale bien entendu, qui se joue autour de Saturne, et plus exactement au niveau de ses anneaux F. Bien connu des scientifiques, ceux-ci sont en effet l'objet d'une particularité due à la présence en leur sein d'un satellite de la planète, Prométhée. Régulièrement, il s'approche du bord de ces anneaux F et attire à lui des particules de glace, ce qui crée des distorsions dans cette zone, qui ont été obervées par Cassini-Huygens. Pourtant, l'équipe du Professeur Murray de l'Université Queen Mary de Londres, qui a présenté ses travaux au Congrès de l'European Geosciences Union (EGU) de Vienne, a fait une étonnante découverte.

Il a en effet observé d'autres mouvements de distorsion de ces anneaux, sans que Prométhée ne se trouve pourtant dans la zone. Des distorsions, sous forme de jets de glaces, moins importantes que celles provoquées par le satellite mais bien observées par la sonde spatiale. En fait, ce sont les éléments de glace soulevés par Prométhée lors de son passage qui finissent, sous l'effet de l'attraction de ce dernier, par former des boules de matière glacée. Celles-ci finissent par revenir dans les anneaux à une vitesse de rotation bien moins importante que celle des blocs qui les composent, provoquant ainsi de nouveaux jets.

Bulb

Chez les suricates, les moins gradés sont les plus malins !

Image
© Unknown
Des chercheurs ont trouvé un comportement très intéressant chez les suricates : les mâles les plus subalternes d'un groupe font preuve de plus d'ingéniosité que les dominants pour trouver la nourriture.

Gear

L'illogisme de l'hystérie climatique

Traduction copyleft de Pétrus Lombard
« Mais il y a un consensus ! » hurla l'écologiste autoritaire aux cheveux blonds en désordre.
« Cela, madame, c'est du babillage intellectuel », répondis-je.
Image
Erin Delman, présidente de l'Environnemental Club, bataillant avec Monckton.
Photo de Charlotte Lehman.
J'allais donner une conférence mettant en cause l'hystérie du « réchauffement mondial » à l'Union College de Schenectady. Dirigés par mon interlocuteur, des enragés de la fausse climatologie du College ont dressé une table contre la porte de l'amphithéâtre pour dissuader les étudiants d'aller écouter le côté sceptique de l'intrigue.

Il y a 2300 ans, dans son ouvrage Réfutations des sophistiques, le philosophe grec Aristote cita la douzaine d'erreurs de logique les plus courantes dans le parler de l'Homme. Non des moindres de ces arguments aberrants sont ce que les scolastiques médiévaux appelèrent plus tard l'argumentum ad populum, le consensus ou sophisme du grand nombre.

Un sophisme est un argument trompeur paraissant fondé dans sa logique, mais qui est nul en réalité. Sa conclusion sera au mieux douteuse, carrément fausse au pire.

Il ne faut pas faire l'erreur de penser que les sophismes d'Aristote sont des archaïsmes hors de propos. Ils sont aussi essentiels aujourd'hui qu'à l'époque où il les rédigea pour la première fois. Tout argument reposant sur l'un de ses sophismes est douteux et branlant, et c'est tout.

Magnify

L'électron dans tous ses états...

Image
La désintégration d'un électron en deux quasi-particules : le spinon et l'orbiton. © David Hilf
En désintégrant la particule élémentaire, des physiciens sont enfin parvenus à mettre la main sur l'insaisissable orbiton.

Ça y est ! Après spinon et holon, orbiton s'est enfin décidé à montrer le bout de son nez ! Personne ne vous l'a présenté ? Orbiton n'est autre qu'un tout petit petit éclat d'électron. Vous croyiez cette particule élémentaire indivisible ? Eh bien, non ! S'il est insécable isolé, un électron peut-être cassé en plusieurs éléments lorsqu'il est confiné dans un matériau et interagit avec son environnement.

La théorie voulait que celui-ci puisse être divisé en trois quasi-particules ("quasi" parce que réputées incapables d'exister hors d'un matériau), chacune d'elle détenant l'une des caractéristiques de l'électron. Sauf que, jusqu'ici, on n'avait pu en observer empiriquement que deux : le spinon associé au spin, que l'on peut se représenter comme un minuscule aimant porté par la particule, et le holon, véhiculant la charge électrique de l'électron. L'orbiton, lui, codant pour le mouvement de l'électron autour du noyau de l'atome, jouait à cache-cache avec les scientifiques.

Che Guevara

Dénonçant les outrances réchauffistes, les rebelles de la NASA participeront à l'ICCC du Heartland

Plusieurs scientifiques et astronautes de la NASA feront partie des orateurs de l'ICCC 2012. Ceci est un nouvel épisode de la rébellion à présent ouverte qui se développe à la NASA face aux fautes réchauffistes.

Mickael Griffin, le patron de la NASA, avait failli perdre son poste à l'été 2007 après avoir osé dire que le réchauffement climatique ne constituait peut être pas une crise de première priorité. L'Ayatollah James Hansen, qui dirige le département GISS de la NASA, avait en rétorsion effectué des déclarations médiatiques ad hominem virulentes, demandant la démission et impulsant une campagne médiatique contre ce scientifique et haut fonctionnaire qui avait osé lever le voile.

John S. Theon fut durant une décennie le superviseur scientifique des projets de James Hansen, contrôlant régulièrement leur bon déroulement et leur pertinence. Juste après avoir pris sa retraite John S. Theon a effectué une longue déclaration publique spécialement à l'encontre de James Hansen, expliquant que son ancien supervisé ridiculisait l'agence spatiale et en violait gravement la déontologie en se médiatisant personnellement, en annonçant des résultats beaucoup trop incertains et en intervenant dans le débat politique. Ce même superviseur soulignait le fait que les très couteux modèles d'Hansen étaient encore inutiles faute d'avoir atteint de réel pouvoir prédictif concernant le réchauffement global et de rôle du CO2.

Satellite

Une atteinte sérieuse à la théorie de la matière noire ?

Image
Cette vue d'artiste montre la Voie Lactée. Le halo bleu de matière entourant la galaxie indique la distribution
que nous imaginons de la mystérieuse matière noire, qui a été dans un premier temps introduite
par les astronomes pour expliquer les caractéristiques de la rotation de la Galaxie.
Aujourd'hui, cette mystérieuse matière noire est également considérée comme un composant essentiel
de la théorie en vigueur sur la formation et l'évolution des galaxies. Les nouvelles mesures montrent
que la quantité de matière contenue dans une grande région autour du Soleil est bien plus petite
que ce que les modèles prédisent et indiquent qu'il n'y a pas de matière noire en quantité significative
dans notre voisinage. Crédit: ESO/L. Calçada.
Cliquer pour agrandir
L'étude la plus précise jamais réalisée sur les mouvements des étoiles dans la Voie Lactée n'a trouvé aucune preuve de la présence de matière noire dans une zone relativement grande autour du Soleil. Selon la théorie largement acceptée, le voisinage du Soleil était supposé être rempli de matière noire, une mystérieuse substance invisible que l'on ne peut détecter que de manière indirecte, grâce à la force gravitationnelle qu'elle exerce. Mais, une nouvelle étude menée par une équipe d'astronomes au Chili a trouvé que cette théorie ne concordait pas avec les faits observationnels. On peut donc supposer que les tentatives de détection de manière directe des particules de matière noire sur Terre risquent très probablement de n'apporter aucun résultat.

Saturn

Une tempête se déclenche sur Saturne

Saturne se trouve actuellement au plus proche de la Terre, c'est une aubaine pour observer une nouvelle tempête qui vient de se déclarer dans son hémisphère nord.
Image
Cette vue très détaillée montre la nouvelle tempète. Juste en dessous la bande turquoise est le reste de la tempète qui s'est globalisée aux latitudes tempérées. Crédit : Christopher Go.
Une météo mouvementée

Le 12 avril, le Planetary Virtual Observatory & Laboratory lançait une alerte pour appeler les astronomes amateurs à observer la planète géante. Trois d'entre eux : Christopher GO, Anthony Wesley et Trevor Barry ont détecté l'apparition d'une tache claire au nord de la planète. Dans le même temps, la sonde Cassini, actuellement en orbite autour de la planète, a détecté une activité magnétique supérieure à la normale. C'est une première à une latitude boréale aussi élevée (59° N).

Cette actualité météo vient s'ajouter à la tempête qui s'est globalisée aux latitudes tempérées nord de la planète, évoquée à plusieurs reprises ici même. Elle est visible depuis le 5 décembre 2010 !