Science et TechnologieS


Magnify

Bactéries pathogènes : le cas des Indiens Yanomami

Image
C'est une très intéressante découverte, qui plus est inattendue, qui a été réalisée par une large collaboration entre diverses universités et institutions de recherche américaines et l'Université Centrale du Venezuela à Caracas

. Les Indiens Yanomami vivent dans les régions montagneuses de la forêt amazonienne du Vénézuela et n'ont que très peu de contacts avec le monde que nous qualifions de civilisé. Ce sont des chasseurs-cueilleurs comme nos très lointains ancêtres l'étaient encore il y a plus de 6000 ans, avant l'apparition des premières tentative d'agriculture qui bouleversèrent les modes de vie. Les Yanomami sont en effet des nomades car leur mode de vie les y obligent dans la mesure où il ne leur est pas permis d'épuiser le gibier ou de sur-exploiter les plantes et racines comestibles dans un endroit donné. Les écologistes diraient qu'ils pratiquent une économie cent pour cent renouvelable, mais ce n'est pas le sujet de ce billet. L'occidentalisation du monde dans lequel nous vivons a progressivement modifié notre relation, disons intime, avec les bactéries qui vivent sur nous et à l'intérieur de notre corps. Non seulement l'alimentation a déséquilibré ce qu'on a coutume d'appeler maintenant notre microbiome et l'utilisation relativement récente d'antibiotiques a contribué à ce déséquilibre. Or une interaction équilibrée entre notre organisme, du moins la peau, les orifices naturels et leurs muqueuses et les intestins, est importante pour préserver l'ensemble de notre physiologie y compris nos réponses immunitaires, notre homéostase métabolique et même notre comportement. On pratique ainsi depuis peu des transplantations de « microbiote » pour rééquilibrer l'état physiologique de certaines personnes. Ce qui a été découvert chez ces Indiens est tout à fait surprenant et mérite qu'on s'y attarde tant les développements envisageables sont porteurs d'une multitude d'espoirs pour la médecine.

Airplane

Des centaines d'avions pourraient être piratés par wi-fi

Image
Des centaines d'avions actuellement en service pourraient être piratées par wi-fi, selon l'organisme d'audit, d'évaluation et d'investigation du Congrès des Etats-Unis, qui a publié mardi un rapport concernant les failles de sécurité des systèmes informatiques embarqués à bord.

Un piratage à distance par wifi

Selon le Government Accountability Office (GAO), ces ordinateurs pourraient être facilement piratés par un passager, voire par une personne au sol. Les modèles d'avions récents disposent de cockpits sophistiqués, connectés au même réseau wifi que les passagers. Il est donc possible qu'un «individu non autorisé accède au système avionique embarqué et le mette en danger», selon le GAO, qui a consulté plusieurs experts en cybersécurité et des spécialistes de l'aviation.

Un constat préoccupant car, une fois introduit dans le système avionique, un individu peut piloter l'appareil, transmettre un virus aux ordinateurs de contrôle de vol, commander les systèmes d'alerte ou de navigation et mettre en péril la sécurité du vol. Les experts en cybersécurité prennent ce scénario très au sérieux. Le rapport ne précise toutefois pas si ces projections reposent sur des tests ou des théories.

Commentaire: L'écrasement de la Germanwings : pas toute l'histoire ?


Snowflake

Le ralentissement du Gulf stream refroidira l'Europe

Gulf Stream
© eWorldPost
Une étude parue dans la revue scientifique « Nature » fait état d'un ralentissement du Gulf Stream, ce courant chaud qui traverse l'Atlantique et qui vaut un climat tempéré en Europe de l'ouest. Ce ralentissement, lié en partie à l'apport des eaux de fonte des glaces arctiques, pourrait refroidir considérablement l'Europe dans les décennies à venir.

Le Gufl Stream est l'un des courants marins les plus puissants de la planète : prenant naissance vers les Bahamas, il draine des eaux tièdes le long de la côte Est des Etats-Unis puis se dirige vers l'Europe de l'ouest en traversant l'océan Atlantique. Grâce à lui, la douceur règne sur l'ouest de la France, les îles britanniques et même, de façon plus relative, l'Islande et la Norvège.

Les eaux se refroidissent

La problématique n'est pas nouvelle : dès les années 1970, des climatologues mettent en évidence des arrêts du Gulf Stream dans les temps géologiques, ayant plongé à plusieurs reprises l'hémisphère nord dans un climat arctique : la dernière fois remonte à 8000 ans. Plusieurs théories sont avancées pour expliquer des ralentissements du Gulf Stream, la principale étant l'apport des eaux froides et non salées issues de la fonte des glaciers du Groënland et de la banquise arctique. Cette fonte étant liée au réchauffement climatique contemporain, on peut dire qu'il s'agit donc d'un effet secondaire du changement climatique mondial. Dans ce cas, le réchauffement entraînerait donc un refroidissement.

Cow Skull

OGM : quand les conditions environnementales modifient les gènes déjà modifiés...

Image
© GreenpeaceIl est impossible de prévoir avec certitude la réponse du maïs Bt face aux agressions de l’environnement
L'activité génétique du maïs BT et sa teneur en toxines insecticides échappent à toute prévision fiable. C'est ce qui ressort de la nouvelle étude menée par des scientifiques suisses et norvégiens sur le maïs MON810 génétiquement modifié pour produire une toxine insecticide Bt. Les plants étudiés ont été cultivés dans des chambres climatiques et soumis à différents facteurs de stress comme la chaleur, la sécheresse, le froid ou l'humidité.

Ces tests ont permis pour la première fois de mesurer l'impact des conditions environnementales sur l'activité biologique du gène inséré et sur la teneur en nouvelles protéines. Les résultats obtenus sont surprenants. Ainsi, la teneur moyenne en toxine Bt était plus élevée chez une variété GM que chez l'autre. L'une des variétés a multiplié sa teneur en toxines insecticides face au froid et à l'humidité, l'autre pas. Chez une variété, l'activité du gène inséré a considérablement diminué dans des conditions de forte chaleur et de sécheresse, alors que la teneur en toxine Bt n'a pas bougé.

Commentaire: Ceci est bien sûr à l'opposé des discours prOGM rassurants. En réalité, on ne maitrise absolument rien. Une fois les modifications génétiques effectuées, on ne peut que constater... passivement. Comment croire aux paroles lénifiantes des grandes firmes agro-chimiques ? Un simple changement de température, d'hygrometrie, altère le comportement d'une plante et crée la surprise dans le monde scientifique...


Attention

Faut-il excommunier les climato-sceptiques ?

Image
Les récentes déclarations de John Kerry et Al Gore sonnent comme une déclaration de guerre aux climato-sceptiques, une guerre contre le manque de foi en la doxa officielle.

L'excommunication de ceux qui doutent du réchauffement climatique d'origine humaine est en bonne voie. Ceux-là sont appelés « climato-sceptiques », et parfois même « négationnistes » s'ils n'y croient pas du tout, avec une référence douteuse à l'histoire. Les déclarations du secrétaire d'État américain John Kerry, et de l'ex candidat à la Maison Blanche, Al Gore1, le 12 mars 2015 sont effrayantes. Le délit d'opinion refait surface...

Le premier, enfilant sa robe de prêcheur devant le Conseil atlantique en vue du sommet sur le climat à Paris en décembre 2015, a dénoncé l'immoralité des « négationnistes », annoncé une pluie de catastrophes, et rien moins que la fin de l'humanité si nous ignorons les signes du malheur. En mêlant science et vocabulaire religieux, il en a déduit que la menace du réchauffement climatique est d'origine humaine. « De quels droits ces personnes nient-elles le rôle de l'homme dans le réchauffement climatique ? »

Ce sermon pour condamner les non-croyants n'a certainement rien à voir avec les activités de son épouse (Teresa Heinz Kerry), une des principales instigatrices de la fondation Heinz qui contrôle le mouvement alarmiste américain AGW (« anthropogenic global warming », ie réchauffement climatique anthropique).

Cow Skull

Ces OGM qui jouent à cache-cache

Image
© DRAprès le tournesol, le colza VrTH
Des crypto-OGM dans nos champs? Fin mars, neuf associations ont déposé un recours devant le Conseil d'Etat afin d'obtenir un moratoire sur les variétés rendues tolérants aux herbicides (VrTH). Problème, elles ne sont pas considérées comme des OGM, du fait qu'elles sont obtenues par mutagénèse, et non par transgénèse.

« Nous sommes dans la même situation qu'en 1998 », haute époque de la lutte contre les OGM, estime Patrick Rivolet, porte-parole de l'Appel de Poitiers [1]. Cette fois-ci, il ne s'agit pas de plantes transgéniques, mais de variétés obtenues par mutagénèse, les VrTH.

En bref, les mutations sont provoquées non pas de manière ciblée comme avec les OGM «classiques», mais de manière aléatoire par un traitement physique ou chimique. Le caractère d'intérêt, en l'occurrence une tolérance à un herbicide, est ensuite sélectionné parmi les divers mutants obtenus au hasard.

Or dans la législation européenne sur les OGM, la mutagénèse fait l'objet d'une exemption - avec une autre technique, celle de la fusion cellulaire. Dès lors, elle n'est pas concernée par la directive n°2001/18 relative à la dissémination volontaire d'organismes génétiquement modifiés dans l'environnement.

Galaxy

Thunderbolts of the gods ou l'univers électrique

Le documentaire Thunderbolt of the Gods, réalisé par David Talbott et Wallace Thornhill, remet en question la cosmologie officielle et présente de manière concise et simple la nouvelle théorie de l'univers électrique.



Light Sabers

Boeing brevette un champ de force façon Star Wars

Résumé
force field
L'explication en vidéo

Blue Planet

Une nouvelle couche de roches inconnue vient d'être découverte dans le manteau terrestre

Image
© Inconnu
Une nouvelle couche de roches inconnue jusqu'ici vient d'être découverte dans le manteau terrestre. Elle a la particularité d'être incroyablement rigide. D'après les chercheurs, cette caractéristique pourrait expliquer des phénomènes géologiques encore mystérieux.

"Nous en savons beaucoup plus sur la surface de Mars que sur l'intérieur de la Terre," explique Lowell Miyagi de l'université de l'Utah. Lui et son équipe viennent en effet de découvrir ce qu'ils pensent être une couche de roches encore inconnue à l'intérieur de notre planète. Située à quelque 1.500 kilomètres sous la surface de la Terre, il s'agirait d'une strate de ce que l'on nomme le manteau. Mais à la différence d'autres couches, celle-ci ne se caractérise pas par sa teneur en certains minéraux. Plutôt par son incroyable rigidité puisqu'elle présente une viscosité dynamique de 1.000 milliards de pascals-secondes ! À titre de comparaison, l'eau se situe à 0,001 et le beurre de cacahuète à 200, ont expliqué les chercheurs dans un communiqué. La présence d'une couche aussi rigide à cette profondeur pourrait faire la lumière sur certains phénomènes géologiques encore mystérieux.

Info

Les volcans sous-marins finalement pris en compte dans les changements climatiques de la Terre

Traduit de l'anglais par Michelle Vuillerot pour notre-planete.info

Des massifs volcaniques entiers, enfouis sous les océans sont sensés être des géants pacifiques, produisant des coulées de lave à un débit lent et régulier le long des failles océaniques. Une récente étude bouleverse cette vision, révélant des éruptions selon des cycles étonnamment réguliers, de deux semaines à 100 000 ans. Plus surprenant encore : les éruptions se produisent presque exclusivement pendant les six premiers mois de l'année. Les pulsations, qui semblent liées aux changements de court et de long terme de l'orbite terrestre mais aussi du niveau de la mer, pourraient contribuer au déclenchement des cycles climatiques naturels. Les scientifiques estiment que les cycles volcaniques terrestres produisent des quantités énormes de dioxyde de carbone qui pourraient influer sur le climat ; mais il n'y avait encore aucune preuve de cette hypothèse.

Eruption volcan sous-marin Tonga 2009
© ReutersÉruption du volcan sous-marin de l'île des Tonga Hunga Ha'apai, le 18 mars 2009 dans l'océan Pacifique. Le plus grand volcan du monde, lui, serait tapi au cœur de la chaîne de montagnes sous-marine Shatsky Rise.
« Les scientifiques ne se sont pas intéressés aux volcans sous-marins au motif que leur influence est négligeable. mais cela part du principe qu'ils sont dans un état stable. Or, l'étude ne montre rien de tel », explique son auteur, le géophysicien Maya Tolstoy du Lamont-Doherty Earth Observatory de l'Université de Columbia. « Ils réagissent à des forces majeures mais aussi à d'autres de faible amplitude. Nous en concluons que nous devons y regarder de beaucoup plus près. ». Une étude connexe menée par une autre équipe et publiée en février 2015 dans le journal Science confirme la thèse de Maya Tolstoy et fait ressortir des périodicités similaires de long terme au niveau des volcans sous-marins de l'Antarctique que Maya Tolstoy n'a pas étudié.

Commentaire: voir aussi « Les volcans marins produisent aussi des éruptions explosives », ainsi que « Les créatures des profondeurs indiquent des changements terrestres majeurs : quelqu'un y prête-t-il attention ? ».

Pour aller plus loin dans la compréhension de cette interaction très directe entre les volcans sous-marins - nombreux - et les changements climatiques cycliques, voir l'ouvrage Earth Changes and the Human Cosmic Connection, bientôt disponible en français.
Les scientifiques de la NASA estiment que les volcans sous-marins sont près d'1,5 million, soit mille fois plus que les 1 500 volcans terrestres actifs [et qu'ils] produisent environ 75 % de la quantité totale de magma produite chaque année.

Source : Wikipédia