Les Maîtres du MondeS


Megaphone

Poutine en appelle au prix Nobel de la paix et non au président des États-Unis

Obama prix Nobel
© Inconnu

Avant de décider de frapper la Syrie, les Etats-Unis devraient se rappeler leurs opérations d'autrefois qui n'ont réglé aucun problème dans le monde, a estimé samedi devant les journalistes à Vladivostok (Extrême-Orient) le président russe Vladimir Poutine.

« On doit se souvenir des événements de ces dernières décennies, se rappeler combien de fois les Etats-Unis ont pris l'initiative de conflits armés dans différentes parties du monde », a déclaré M.Poutine vouloir dire, si possible, par téléphone à son homologue américain, en s'adressant à lui non comme au président des Etats-Unis, mais comme au prix Nobel de la paix. « Est-ce que cela a résolu au moins un seul problème ? En Afghanistan, en Irak, il n'y a pas d'apaisement, pas de démocratie tant recherchée par nos partenaires, il n'y a même pas la paix civile la plus élémentaire ni d'équilibre », a-t-il ajouté.

Le président russe a appelé les Etats-Unis à bien réfléchir avant de décider des frappes aériennes qui ne manqueraient certes pas de faire des victimes, notamment parmi la population civile.

Star of David

En échange d'armes israéliennes, l'Ouganda signe un pacte où il accepte les réfugiés africains dont Israël veut se débarrasser

Museveni et Netanyhau
© Avi Ohayon/GPODe l’homme africain fort (Museveni) à l’homme fort sioniste (Netanyahu)

La culpabilité juive est un phénomène de la diaspora. Elle ne semble pas être arrivée jusque dans le lexique sioniste.

C'est l'une des nombreuses et épouvantables ironies de l'histoire du sionisme moderne, où un pays que Theodor Herzl avait autrefois considéré comme un site pour sa patrie juive, l'Ouganda, a signé un accord secret pour accepter les milliers de réfugiés africains dont Israël veut se débarrasser. Les seuls à ne pas saisir l'ironie sont le Premier ministre d'Israël, Netanyahu, et la plupart de ses concitoyennes et concitoyens. Depuis longtemps, ils se souviennent de leur situation de sans-abri qui a amené l'État d'Israël à exister. Depuis longtemps ils se souviennent des préjugés et de la violence qui ont conduit les juifs à fonder une patrie où ils pourraient se sentir en sécurité et poursuivre une nouvelle vie (en volant la patrie d'un peuple - ndt).

Curieusement, les autorités ougandaises ne semblent pas au courant de l'accord et le nient dans cet article de Reuters.

Cet accord est véritablement un pacte signé avec le diable. L'un de ses partisans déterminants, et confident de l'homme fort de l'Ouganda, Museveni, est Rafi Eitan. C'est l'ancien espion du Mossad responsable de l'affaire Jonathan Pollard, qui a conduit Israël dans la situation la plus tendue qu'il n'a jamais connue avec les Renseignements américains.

Bad Guys

Syrie : le camouflet retentissant des pousse-au-crime et le journal

Courage fuyons !

Comme d'habitude, après avoir fabriqué des "preuves" pour accuser le Gouvernement syrien, les Américains sont nus. En réalité, ce que la presse mainstream refuse de dire, c'est que, poussé par le président russe Vladimir Poutine, qui leur demande de fournir des preuves, le président américain a préféré se retourner vers le Congrès, pour cacher son amertume.

Vladimir Poutine
© InconnuVladimir Poutine
En effet, sachant qu'au Congrès les Républicains sont majoritaires, le président Obama, qui sait que ces derniers lui sont hostiles, a donc préféré qu'il n'y ait pas capitulation de sa part. Ainsi, si le Congrès ne valide pas la guerre, il sortira grandi de cet épisode. Les frappes aériennes imminentes sont donc renvoyées à plus tard ou jamais.

USA

Obama va-t'il se condamner à être un criminel de guerre ?

Traduit de l'anglais par Resistance 71.

Le procès de Nuremberg
© InconnuLe procès de Nuremberg

Obama, poussé par ses maîtres néoconservateurs et israéliens, spécifiquement sa conseillère à la sécurité Susan Rice, qui de fait fonctionne comme une agent israélienne, a poussé le bouchon bien trop loin pour voir la ligne se faire couper par le parlement britannique.

En réponse, le président soi-disant "socialiste" français Hollande, qui lui, manque totalement de soutien pour une participation de la France à une attaque militaire sur la Syrie orchestrée par l'axe américano-israélien, a rampé hors du chaudron disant que bien que toute option soit toujours sur la table, il doit d'abord voir les preuves.

Comme Cameron et Obama l'ont rendu clair, il n'y a pas de preuve. Même le renseignement américain a déclaré qu'il n'y avait pas de preuve concluante qu'Assad avait utilisé des armes chimiques ou qu'il ait même contrôle de ces armes.

Wolf

Quand le député François Hollande réclamait un vote sur la position française sur l'Irak

Hollande
© REUTERS/Charles Platiau.François Hollande, le 26 février 2003, à l'Assemblée nationale
En tant que député et premier secrétaire du PS, François Hollande a eu à plusieurs reprises à s'exprimer dans l'enceinte de l'Assemblée nationale sur l'engagement des forces françaises à l'étranger. Le 27 avril 1999, il soutient ainsi la position du gouvernement de gauche plurielle sur l'intervention au Kosovo, tout en regrettant que les Nations unies n'aient pas formellement autorisé le recours à la force.

Mais c'est sans doute son discours du 26 février 2003 qui est le plus éclairant dans le contexte actuel, à l'approche de probables frappes en Syrie auxquelles la France s'associerait.

Intervenant après le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin lors d'un débat sur la guerre en Irak, le député de Corrèze soutient ce jour-là la menace de veto à l'Onu brandie par le gouvernement, mais estime que le Parlement doit lui être associé:
«Le recours éventuel au veto, comprenons-le tous, est la suite logique de la position de la France, dès lors qu'elle considère sincèrement que cette guerre est inutile et dangereuse. Certes, nous n'en sommes pas encore là. Mais le moment décisif approche, à mesure que la discussion de la résolution au Conseil de sécurité se précise. C'est pourquoi je demande, au nom des socialistes, qu'un autre débat, cette fois-ci avec vote, puisse être prévu au Parlement avant que la France n'ait à faire connaître sa décision.»
Trois semaines plus tard, les Etats-Unis renonceront à l'examen d'une résolution à l'Onu en raison du veto annoncé de Paris et Moscou, sans que l'Assemblée ait validé cette menace par un vote.

Dollars

Patricia Cahuzac mise en examen

L'épouse de l'ancien ministre du Budget est accusée de fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale.

L'épouse de l'ex-ministre du Budget Jérôme Cahuzac, Patricia Cahuzac, a été mise en examen jeudi pour «fraude fiscale» et «blanchiment de fraude fiscale» dans l'enquête sur le compte caché de son mari, a indiqué vendredi à l'AFP une source judiciaire, confirmant une information de Mediapart.

Bad Guys

Meilleur du Web: Les rebelles syriens admettent qu'ils ont reçu des armes chimiques via le chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan

Traduit par Conscience du peuple

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L'incident du 21 août dernier où des armes chimiques ont fait entre 355 et 1300 morts dans la banlieue Est de Damas aurait été produit par des rebelles syriens selon le très crédible journaliste Dale Gavlak, correspondant au Moyen-Orient pour l'Associated Press depuis deux décennies.


Les puissances occidentales ont blâmé les forces de Bachar al-Assad, mais selon les témoignages recueillis par Gavlak, cette attaque serait en fait le résultat d'une mauvaise manipulation d'armes chimiques fournies par l'Arabie Saoudite!

Selon le journaliste de l'Associated Press, de nombreux médecins, résidents de Ghouta, des combattants rebelles et leurs familles, prétendent que certains rebelles ont reçu des armes chimiques par l'intermédiaire du chef du renseignement saoudien, le prince Bandar bin Sultan, et que ce sont ces armes qui sont responsables de l'attentat chimique mortel.

Vader

Meilleur du Web: Les États-Unis totalement discrédités

Traduit de l'anglais Resistance 71

Un stupide président Obama et un ministre des affaires étrangères imbécile John Kerry ont fait gagner au gouvernement américain sa plus lourde défaite diplomatique de l'histoire et ont détruit la crédibilité de la fonction même du président, du ministère des affaires étrangères et de l'entière branche exécutive. Tous sont mis à nus comme des menteurs de troisième zone.

Drapeau UAS, déclin
© Inconnu
Complètement intoxiqué par l'arrogance néfaste des mensonges passés qui ont été avalés par qui de droit pour détruire l'Irak et la Libye, Obama a cru que les Etats-Unis, cette "super-puissance", ce pays "exceptionnel et indispensable", auraient encore pu en remettre une couche, cette fois-ci contre la Syrie.

Mais le reste du monde a maintenant appris à éviter la course à la guerre de Washington surtout quand il n'y a aucune preuve de quoi que ce soit. Un stupide Obama a été poussé trop loin par une conseillère à la sécurité nationale incompétente, Susan Rice, et la meute de néo-conservateurs qui la soutient, ainsi le parlement britannique a amputé le membre gangréné.

Quel imbécile se mettrait dans une telle position ?

Bad Guys

Syrie des leaks : hoax et hack sont dans un bateau...

L'article sur le mail de l'entreprise Britam, déjà traité par Kitetoa il y a quelques temps, amène de nombreuses questions sur un sujet en particulier : la « guerre » de l'information. Disons plutôt , la lutte pour influencer l'information : les mails ne tuent personne, ni leur contenu en tant que tel, ceux qui tuent sont sur le terrain, avec des armes bien physiques. De celles que l'on peut tenir dans les mains ou enfiler dans un gros canon. Mais bien entendu, les intermédiaires pour permettre les massacres ont leur importance...sauf que connaître tous les acteurs est très difficile. Vérifier leur implication, quasi impossible. Mais alors, pourquoi accepter des leaks comme preuve, et pas d'autres ?

Complot, 1997, film
© Inconnu
La Syrie : un terrain de jeu pour certains ?

Nous avons commencé à expliquer, tenté d'analyser les différents acteurs du conflit syrien dès le mois de mars 2012, un an après le début de la répression féroce de Bachar el-Assad à l'encontre des manifestants demandant son départ. La vision que nous avions de la situation ne correspondait pas à celle de la majorité des grands médias et de nombreux lecteurs, qui avaient « décidé » que la Syrie était une « révolution » similaire à celles des autres printemps arabes. Accuser les combattants rebelles d'être financés par l'Arabie saoudite, le Qatar, était considéré par bon nombre comme une forme de soutien au dictateur. Depuis, les grands média ont bien été obligés d'admettre que les différents groupes armés en guerre contre le pouvoir syrien étaient majoritairement constitué de djhiadistes : l'arc sunnite en pleine expansion pour l'écrasement de l'arc chiite. Les lecteurs l'ont admis, eux aussi.

Bad Guys

Zbigniew Brzezinski - Syrie : « Les Etats-Unis s'engagent dans une propagande de masse »

Zbigniew Brzezinski s'exprime le 14 juin 2013 sur MSNBC. La veille entre 100 et 150 personnes auraient été tuées suite à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Le président Obama déclarait alors qu'une « ligne rouge inacceptable avait été franchie » par le régime syrien de Bachar el-Assad.