Il est vrai que les Russes ont subi des froids sibériens avec -60°C en Sibérie et -20°C à Moscou, mais nous pas. Chez nous, le thermomètre oscillait entre +9 et +12° et pourtant de nature frileuse, j'ai été faire mes livraisons d'argent colloïdal à la poste sans même mettre un manteau.
Pour revenir à la Sibérie et faire une digression par rapport au sujet que je veux aborder, ce n'est pas un hasard si le Nord-est de la Russie a connu des records de froid cette année. En effet, le pôle Nord magnétique se déplace, s'éloignant du Canada vers la Russie d'environ 1° tous les 5 ans. Ce mouvement a été constaté et calculé dés 1860. Il était d'environ 10 km par an au début du XXe, mais il a connu une accélération exponentielle ces deux dernières décennies. En 2010, sa vitesse atteignait 60 km/an. Ce phénomène est il du au fait que des apprentis sorciers jouent avec H.A.A.R.P. et font fondre la banquise de l'Arctique, pour pouvoir en exploiter les réserves ? Ou bien, est-ce du à l'approche vers le cœur de notre système solaire d'un objet céleste, qui perturbe l'équilibre magnétique des planètes entre elles ?
Quoiqu'il en soit, ce déplacement du pôle magnétique, qui va faire la fortune de quelques compagnies pétrolières, offre une rente de situation à certains fournisseurs de données. Ma femme, comme dirait l'inspecteur Colombo, m'a offert un GPS il y a quelques années. Comme cet appareil donne l'emplacement des radars fixes et que ceux-ci ont eu tendance à se multiplier, l'année suivante, je me suis connecté sur le site pour mettre à jour les données de mon appareil. Ces escrocs faisant payer ce service 50€ par an, je me suis passé de la mise à jour. Résultat, lorsque je suis sur la voie rapide qui traverse la zone industrielle de Trappes, ce GPS m'indique que je suis à 100m de là dans une rue parallèle et l'insupportable hôtesse qui guide ma navigation, s'égosille en m'enjoignant de faire demi-tour immédiatement. Elle est odieuse et nos rapports se terminent toujours de la même façon. Je lui dis de filer dans sa chambre, la boite à gants, où elle peut continuer à s'époumoner, pendant que je me concentre sur mon sens de l'orientation légendaire.
C'est justement parce que celui-ci avait parfois des défaillances, que mon épouse m'avait offert ce substitut, en espérant que je ne partirai plus vers Lille, quand j'étais attendu à Rouen. J'ai depuis regagné ma liberté et retrouvé le plaisir de demander mon chemin aux indigènes et autres autochtones, favorisant ainsi les rapports humains et souvent l'apprentissage des langues étrangères, notamment en grande banlieue.