Les Maîtres du MondeS


Star of David

L'Iran interpelle des terroristes israéliens dans les provinces frontalières et centrale

Traduit par Résistance 71

Le ministère iranien du renseignement dit qu'il a arrêté un réseau majeur du terrorisme et du sabotage ayant des liens avec Israël dans ce qui semble être un signe d'escalade de la guerre secrète de Tel Aviv contre Téhéran.


Dans un communiqué publié Mardi, le ministère du renseignement iranien a noté que les membres du réseau terroriste israélien planifiaient de lancer des attaques contre le pays.

Le ministère a ajouté que les terroristes affiliés avec Israël ont été arrêtés après des mois d'opérations clandestines de renseignement dans les provinces du centre et frontalières.

Certains d'entre eux, a noté le communiqué, étaient totalement préparés à perpétrer leurs opérations terroristes quand les agents du renseignement iranien leur sont tombés dessus.

Bomb

La police britannique à l'assaut de nouvelles armes antiémeutes

Image
Comment faire face aux émeutiers, s'interrogent les forces de l'ordre britanniques. Crédit : AFP
Plus efficaces que les balles en plastique... Les produits chimiques. The Guardian révèle qu'une équipe d'ingénieurs du Centre pour les sciences et technologies appliquées du ministère de l'intérieur britannique œuvre au développement d'une nouvelle forme d'arme antiémeute, axée sur des projectiles irritants (DIP, "Discrimitating Irritant Projectile").

Selon des documents obtenus par le quotidien, en vertu de la loi sur la liberté de l'information ("Freedom of Information Act"), les violences urbaines de l'été dernier ont donné un élan aux recherches sur ces technologies alternatives de contrôle des mouvements de foule. Une réunion a ainsi été organisée en octobre, avec pour participants la police de Londres et d'Irlande du Nord, la Fédération de police, l'Agence spécialisée dans le crime organisé (Serious Organised Crime Agency) et les responsables du laboratoire technique et scientifique du ministère de la défense. Lors d'un second rendez-vous, en novembre, axé sur le développement de "technologies moins létales", il a été suggéré que les DIP soient chargés dans les armes à la place des projectiles en plastique, qualifiés d'"incapacitants" (AEP, "Attenuating Energy Projectile"). Les projectiles chimiques, qui avaient, semble-t-il, été introduits dès 2010, devraient renfermer des gaz lacrymogènes, des sprays au poivre ou tout autre irritant.

USA

USA : Nos hommes en Iran ?

Traduction : Info-Palestine.net/JPP

Image

Le Joint Special Operations Command (JSOC - direction et coordination des forces spéciales de l'armée US) assure la formation, depuis 2005, des membres du Mujahideen-e-Khalq (MEK), groupe d'opposition dissident iranien.


Vu du ciel, le relief du site de la Sécurité nationale du Département de l'Énergie au Nevada, avec ses hauts plateaux arides et ses pics montagneux lointains, ressemble au nord-ouest de l'Iran. Le site, à quelque soixante-cinq miles au nord-ouest de Las Vegas, a été autrefois utilisé pour des essais nucléaires, et il comprend maintenant un centre de formation de contre-espionnage et un aéroport privé capable de recevoir des Boeing 737. C'est une zone réglementée, et inhospitalière : à certains endroits, les curieux sont prévenus que le personnel de sécurité du site est autorisé à user d'une force mortelle, si nécessaire, contre les intrus.

C'est là que le Joint Special Operations Command (JSOC - direction et coordination des forces spéciales de l'armée US) assure la formation, depuis 2005, des membres du Mujahideen-e-Khalq, ce groupe d'opposition dissident iranien connu en Occident sous le nom de MEK. Le MEK a débuté comme groupe marxiste-islamiste dirigé par des étudiants et, dans les années soixante-dix, il a été mêlé à l'assassinat de six citoyens américains. Il a initialement participé à la grande révolution qui a conduit en 1979 à la chute du Shah d'Iran. Mais, en quelques années, le groupe est entré en une guerre interne sanglante avec les ayatollahs au pouvoir et, en 1977, il a été ajouté dans la liste des organisations terroristes étrangères par le Département d'État. En 2002, le MEK a acquis une certaine crédibilité internationale en révélant publiquement - et précisément - que l'Iran avait commencé l'enrichissement d'uranium dans un lieu souterrain tenu secret. Mohammed ElBaradei, qui à l'époque était le directeur général de l'AEIA (Agence internationale de l'Énergie atomique), l'agence des Nations-Unies pour la surveillance en matière nucléaire, m'a déclaré plus tard qu'il avait su que l'information avait été fournie par le Mossad.

Dollar

Corruption : le bilan du quinquennat

En 2007, Nicolas Sarkozy promettait la République irréprochable. En 2012, on parle de République scandaleuse ou de République aux mains sales.

Dans le cadre de son programme d'évaluation, l'OCDE a procédé début avril à diverses auditions afin d'évaluer la politique de la France à l'égard de la corruption.

Mais cette question n'est pas un sujet de campagne, mis à part son exploitation politicienne.

Transparence International France a publié le 1er mars son bilan du quinquennat en ce domaine. Le titre est un euphémisme : "la lutte contre la corruption n'est toujours pas une priorité politique en France". De 2007 à 2011, la France est passée du 19ème au 25ème rang dans l'Indice de perception de la corruption. Selon l'Eurobaromètre 2012 sur la corruption, 70% des Français pensent que celle-ci est répandue dans la classe politique nationale (moyenne européenne : 57%).

Bomb

Mohamed Merah : Son gilet pare-balle venait de la police

Image
L'homme traqué par le RAID portait un gilet pare-balle, une Djellabah et un jean. AFP/PASCAL PAVANI
Ce nouvel élément sème à nouveau le trouble dans cette affaire.

Parmi les quelque 700 scellés associés au dossier, un gilet pare-balle. Celui que portait Mohamed Merah au moment de l'assaut du RAID contre sa « forteresse », un appartement en rez-de-chaussée de la rue du sergent-Vigné, à Toulouse. Selon la Dépêche du Midi, les enquêteurs auraient eu la mauvaise surprise de constater que ce gilet de protection, qui a permis au jeune forcené de résister sous le déluge de feu (300 cartouches ont été tirées au moment de l'assaut, dont 30 par Mohamed Merah), avant de mourir d'une balle dans la tête, portait l'estampille de la Police Nationale...

Bomb

Meilleur du Web: La Syrie mise en perspective et le Bilan d'Obama

Traduction VD pour LGS

Image
La Sainte Trinité - les Etats-Unis, l'OTAN et l'Union Européenne - ou un de ses composants, arrivent généralement à ses fins. Elle voulait renverser Saddam Hussein, et peu après il pendait au bout d'une corde. Elle voulait renverser les Taliban et, grâce à une supériorité militaire écrasante, la chose fut faite assez rapidement. Elle voulait la fin du règne de Moammar Kadhafi et peut après il mourrait dans des conditions atroces. Jean-Bertrand Aristide avait été démocratiquement élu, mais ce noir a outrepassé ses prérogatives et il fut expédié en exil lointain par les Etats-Unis et la France en 2004. L'Irak et la Libye étaient les deux pays les plus modernes, éduqués et laïques du Moyen Orient. A présent, tous ces pays peuvent être qualifiés d'états en déroute (« failed states »).

Ce sont là quelques exemples au cours de la dernière décennie qui montrent comment la Sainte Trinité ne reconnaît aucun pouvoir supérieur et croit, littéralement, qu'elle peut faire ce que bon lui semble au monde entier, à qui bon lui semble, le temps que bon lui semble, et qualifier ses actes comme bon lui semble, comme « une intervention humanitaire », par exemple. En Occident, la mentalité coloniale-impérialiste du 19ème et 20ème siècle se porte comme un charme.

Prochain sur l'agenda : le renversement de Bashar al-Assad de la Syrie. Comme avec Kadhafi, le terrain est préparé à coups d'informations incessantes - de CNN à Al Jazeera - sur la nature supposément barbare d'Assad, qualifiée à la fois d'inflexible et de non-provoquée. Après des mois de massacres médiatiques, qui pourrait encore douter que les événements en Syrie ne sont qu'un nouveau « soulèvement populaire » d'un Printemps Arabe, tel qu'ils les aiment, contre un « dictateur brutal » qu'il faut renverser ? Et que le gouvernement Assad est très majoritairement responsable des violences.

Bomb

Des islamistes radicaux ? Non, des touristes !

Image
Dans la belle région de Pau, deux frères de 28 et 23 ans mènent leur petite vie tranquille. Saad a son boulot, tout va bien, et Farid était bien content lundi d'avoir trouvé un job via une agence d'intérim.

Mais un tremblement de terre les attendait mercredi matin.

Saad raconte : « La porte de notre domicile a été fracturée par une quinzaine de policiers du GIGN, notre père jeté à terre, mon frère et moi-même menottés. »

Nous avons tous vu le plan d'attaque, qui a été national : « Vague d'arrestations chez les islamistes radicaux », a chanté la chorale de la presse, sous la direction de Guéant. Eh, chers amis journalistes, vous avez vérifié quoi, avant de reprendre ces sornettes ? On colle les affiches de Sarko ? Pas d'analyse critique ? En droit, il faut quelques motifs pour décider d'une garde-à-vue, non ?

Bomb

Un scandale pédophile enflamme le Net, et Anonymous (Lituanie)

Image
Depuis que LeMonde.fr m'a proposé de créer ce blog afin de chroniquer la montée en puissance de la société de surveillance, j'ai consacré de nombreux billets à l'instrumentalisation faite de la pédophilie, et de la pédopornographie, sur l'Internet, à commencer par l'un des tous premiers que j'ai écrit ici : Les pédophiles sont sur le Net. Nous aussi. Et tant mieux.

Le titre était volontairement provocateur mais, de fait, on n'a jamais identifié et arrêté autant de pédophiles que depuis qu'ils échangent des fichiers sur l'Internet. Or, et d'ordinaire, plutôt que de s'en féliciter, le sujet est généralement instrumentalisé pour attenter à nos libertés au motif que l'Internet serait "une zone de non-droit dans laquelle on peut impunément déverser des messages de haine, faire circuler des images pédophiles, piller le droit d'auteur", comme vient de l'écrire Nicolas Sarkozy dans sa récente Lettre au peuple français, qui amalgame ainsi allègrement terrorisme, pédophilie et... droit d'auteur.

L'histoire qui suit se passe en Lituanie et montre, a contrario, comment des gens tentent, non pas de diaboliser le Net, mais de s'en servir pour protéger une enfant.

En 2009, Deimantele avait 4 ans, et raconta à son papa comment sa maman -dont il était séparé- l'amenait voir « des messieurs appelés Andrius, Jonas et Aidas ». Là, elles se déshabillaient toutes les deux, la maman gardant ses sous-vêtements. Des fois, elle était laissée seule à l'hôtel avec eux. Dans la vidéo qui suit, elle raconte notamment à son papa comment ces messieurs mettaient leurs sexes « un peu partout », et que sa maman lui demandait d'oublier ce qui venait de se passer.


Bomb

Propagande : A Paris, un forcené voulait tuer des flics « comme Mohamed Merah »

La police a interpellé dimanche un homme qui s'était retranché dans un appartement parisien et avait dit vouloir faire « comme Mohamed Merah », l'auteur de sept meurtres à Montauban et Toulouse, a-t-on appris de source policière.

L'homme, apparemment sous l'emprise de l'alcool, a appelé lui-même la police, qui a installé un dispositif de sécurité autour de l'appartement, dans le XVIIe arrondissement de la capitale, et a procédé à son interpellation sans violence, a-t-on appris de source policière.

2 + 2 = 4

SOTT Focus: Le 11 septembre de Sarkozy l'Américain : Mohamed Merah, ou l'informateur « liquidé »

Image
« Sarko l'Américain » a eu son « 11/9 »
Depuis mon analyse à chaud concernant les meurtres qui ont récemment eu lieu dans le Sud-Ouest de la France, plusieurs informations ont émergé qui vont dans le sens de mes spéculations - Mohamed Merah était effectivement un informateur des services de renseignements français. On l'a « préparé » puis « sacrifié » dans le cadre d'une attaque « terroriste islamique » montée de toutes pièces et destinée à garantir la réélection de Sarkozy aux prochaines élections présidentielles.

Voilà une brève récapitulation des faits :

Merah n'a pas été identifié comme l'auteur des meurtres de trois soldats, d'un enseignant et de trois enfants juifs à Toulouse et à Montauban, parce que le tireur portait un casque de moto. Au contraire, des témoins oculaires ont décrit le tueur comme « corpulent » et de « type européen » (selon un témoin qui a déclaré avoir aperçu le visage du tueur lorsqu'il a abaissé sa visière), tandis que Merah était clairement élancé et, comme son physique l'indiquait, d'origine nord-africaine.

La seule « preuve » de la culpabilité de Merah est fondée sur les enregistrements de prétendues conversations entre les négociateurs de la police et Merah. Ces enregistrements n'ont pas été rendus publics et ne le seront probablement jamais. Tandis qu'on peut supposer qu'un dialogue entre Merah et la police a bien eu lieu, on a toutes les raisons de penser que les autorités françaises ne nous disent pas la vérité.