Depuis le 7 octobre, l'État israélien a arrêté plus de 3 000 Palestiniens, détenus sans inculpation & quelque 4 000 travailleurs de Gaza arrêtés & détenus des semaines avant d'être expulsés vers Gaza.
© Jamal Awad/Flash90Des gardiens de prison israéliens montent la garde devant un fourgon contenant des condamnés palestiniens devant être libérés dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas, prison d'Ofer, à l'ouest de Ramallah, en Cisjordanie occupée, le 25 novembre 2023.
Des détenus récemment libérés détaillent des cas d'humiliation, de torture, de menaces de viol, et un prisonnier battu à mort par les forces israéliennes dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre.
La
libération de 240 prisonniers et détenus palestiniens lors du récent cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas a alerté sur la grave détérioration des conditions de détention dans les prisons israéliennes depuis le début de la guerre. Les restrictions imposées depuis le 7 octobre par l'administration pénitentiaire israélienne, sur instruction du ministre de la Sécurité nationale
Itamar Ben Gvir, comprennent la restriction de la nourriture et du temps de promenade, la confiscation des objets personnels, la privation d'eau chaude, de chaussures et d'oreillers, ainsi que l'interdiction des visites de membres de la famille et d'avocats.
Ces restrictions ne sont toutefois que la partie émergée de l'iceberg.