Pour Gerald Celente, fondateur de Trends Research Institute, l'effondrement qui a débuté au cours de l'été 2007, avec une accélération en mars 2010, va s'achever quelque part en 2012. La banqueroute des banques européennes va torpiller tout espoir de reprise économique mondiale et les peuples, selon lui, vont haïr les responsables de cette immense catastrophe.
Nous ne partageons pas ce point de vue parce que les peuples n'ont aucune idée de l'existence d'un cartel bancaire et ce n'est pas demain que les grands médias passeront à la confession. Le cartel bancaire, comme à son habitude depuis la révolution française de 1789 et les grandes révolutions européennes du début du XIX° siècle, sortira des boucs-émissaires qui, eux, seront haïs du peuple. Et si les politiciens actuels, complices du jeu de massacre qui se met en place avaient deux sous de réflexion, ils agiraient autrement. Peut-être pas en s'opposant à leurs maîtres de manière frontale, mais par l'esquive. Enfin, pour agir de la sorte, encore faut-il ne pas être aveuglé par l'orgueil.
G. Celente s'est récemment exprimé en Australie pour dire son immense inquiétude. « Je n'ai jamais été aussi soucieux depuis une trentaine d'années ». Il prédit une terrible lutte des classes pour 2012. Nous sommes, pour notre part dubitatifs, puisque le programme du cartel est précisément l'élimination de la classe moyenne au moyen d'un krach bancaire et financier qui va s'accélérer comme l'annonce Trader Noé. C'est une question de semaines apparemment. Toutes les économies de la classe moyenne vont partir en fumée. D'aucuns n'ont pas compris ce qui va arriver. Ce n'est pas un scénario de science-fiction mais une certitude. Le banquier anonyme, qui fréquente de hautes pointures de la Haute finance mondiale, nous a clairement dit : « Cela va être la mort de la civilisation financière telle que nous la connaissons depuis des décennies ».