Les Maîtres du MondeS


Eye 1

Google paie les internautes pour scruter leur vie privée

Le géant de l'Internet propose de rémunérer ses utilisateurs en échange d'un accès complet aux sites qu'ils visitent.

Google vient de présenter son programme Screenwise, qui permet de suivre à la trace les internautes en échange d'une rémunération pouvant monter «jusqu'à 25 euros en cartes cadeau».

Tous les utilisateurs américains du navigateur Chrome de plus de 13 ans, disposant déjà d'un compte Google, peuvent s'inscrire à ce programme qui, selon l'entreprise, l'aidera à «améliorer ses produits et services et à créer une meilleure expérience en ligne pour tout le monde». Concrètement, après l'inscription, les utilisateurs devront installer une extension sur leur navigateur. Chaque inscrit recevra alors une carte cadeau Amazon d'une valeur de 5 dollars au moment de l'inscription, puis de 5 dollars supplémentaires tous les trois mois. En échange, Google aura accès, de façon anonyme promet-il, à l'intégralité des sites visités par l'internaute.

Bad Guys

Homs, une ville plongée dans l'horreur organisée par des groupes armés et non par Damas

Le Syrien qui témoigne ici vit à Homs, dans le quartier où a été tué Gilles Jacquier en même temps que huit sympathisants syriens du gouvernement Assad. Les obus tombaient tout autour de son immeuble au moment où nous parlions. Tétanisé par la peur et l'angoisse de la mort qui rôdait, il parlait à voix basse, difficilement.

Nous croyons ce que ce cadre, père de deux enfants, nous a dit avec sobriété. Nous croyons en sa sincérité. Ce qu'il affirme contredit ce qu'affirment les autorités politiques -impliquées dans le conflit- et nos médias, qui persistent à nier la réalité ; à attribuer les destructions et les assassinats aux forces armées syriennes et à affirmer à tort qu'elles torturent des enfants, violent des jeunes filles, tuent intentionnellement des civils.

En opposant leur véto à la résolution proposée par l'Occident et ses alliés arabes des pays du Golfe, la Chine et la Russie viennent de montrer qu'elles ne sont pas dupes de cette colossale désinformation. Mais, depuis que le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni, ces bandes armées ont redoublé de sauvagerie se sentant de toute évidence fortes du soutien que leur apporte la prétendue « communauté internationale ».

Eye 2

Meilleur du Web: Fichier des « gens honnêtes » : la loi qui passe inaperçue

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Une carte d'identité et une carte électorale, le 7 juin 2009 à Lille (BAZIZ CHIBANE/SIPA)
La loi qui doit autoriser le fichage de la quasi-totalité de la population française est soumise au vote cet après-midi à l'Assemblée. Son but ? Accompagner la création du délit d'usurpation d'identité créé en mars dernier. Une loi plus que controversée pour notre chroniqueuse, parce qu'elle a été votée sans faire grand bruit.

En juillet dernier, j'ai posté un texte sur ce site dont le titre était : Tous fichés à 15 ans : la loi votée dans l'indifférence générale. Or, même si la loi a été votée début juillet, par (je m'en étrangle encore) ONZE députés, le post a été lu par près 179014 personnes (au moment où j'écris). Il y a manifestement plus de lecteurs du Plus que de députés qui s'intéressent à cette loi. Depuis juillet, elle a poursuivi son chemin qui, comme il est normal pour une loi, l'a mené de l'Assemblée Nationale au Palais du Luxembourg (le Sénat).

Bad Guys

Meilleur du Web: Et elle vaut quoi la civilisation UMP ?

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Civilisations, cultures, valeurs... Ca pataugeait sec hier chez les clowns tristes de l'UMP. Mesurer les civilisations... Si cela veut dire « procéder à l'analyse comparative du respect des principes du droit », on peut tenter. Aussi, le jury civilisationnel du blog, n'écoutant que son devoir, a décidé de juger la civilisation UMP.

En droit international, c'est pas fameux. La France reste puissance occupante à Mayotte, violant les bases du droit international, et maintes résolutions de l'ONU. Cette île est de souveraineté comorienne, mais bafouant l'histoire des peuples, la France y impose l'ordre par la force armée, spoliant les richesses et rejetant à la mer les enfants comoriens qui viennent voir leurs familles à Mayotte.

Pour les droits des femmes, c'est un retard maladif. Seulement 28% de femmes investies au législatives par l'UMP... Dati, Yade, Kuster et tant d'autres éliminées pour laisser la place à des mecs. Dans un autre style, à prévoir la prochaine comparution de la France devant la CEDH suite au recours de cinq femmes handicapées mentales, stérilisées à leur insu. Alors, quand l'ami Juppé a voulu lui fourguer sa ligne rouge sur les droits de femmes, le jury civilisationnel du blog était mort de rire.

Syringe

La Commission Européenne propose l'expérimentation humaine sans consentement

Une pétition publiée début novembre dernier par le Comité pour la Médecine préventive et le soin des patients, appelle les citoyens à stopper les propositions de la Commission Européenne destinées à permettre, dans des situations d'urgences, l'expérimentation humaine sans consentement.

La Commission Européenne a en effet, selon ce texte comme projet, de modifier la Directive 2001/20/EC sur les bonnes pratiques cliniques et donc d'abolir le droit des patients de décider des produits qu'on peut leur administrer en cas d'urgence (par exemple en cas d'attaques ou d'autres accidents graves).

Il s'agit donc d'une pétition fondamentalement logique et dont les signatures seront envoyées au Parlement européen, au premier semestre 2012, lorsque ces propositions seront débattues.

Mais prenons surtout bien conscience qu'une telle proposition pourrait tout à fait être élargie à la vaccination au cours d'un "état d'urgence décrété", ce qui est tout à fait cohérent avec les récentes informations de l'AFP selon lesquelles le Commissaire européen à la Santé John Dalli a récemment formulé des propositions suite à la crise du H1N1 dont celle de "permettre à la Commission Européenne de déclarer une situation d'urgence sanitaire au niveau européen."

USA

Les extrémistes américains anti-Washington inquiètent le FBI

La police fédérale américaine a indiqué, lundi 6 février, qu'elle voulait "se concentrer sur la menace" grandissante aux Etats-Unis des extrémistes qui rejettent l'autorité du gouvernement fédéral, pour "empêcher" un nouvel attentat comme celui d'Oklahoma City, en 1995.

Les "souverainistes", ainsi que les appelle le FBI, rejettent l'autorité du gouvernement et les lois fédérales et locales. Ils refusent de payer leurs impôts, ne se reconnaissent pas dans la monnaie américaine et tombent souvent dans l'illégalité et la violence, ont indiqué des responsables du FBI à des journalistes.

2 + 2 = 4

SOTT Focus: US : Lieberman et son projet de loi visant à l'établissement de camps d'internement

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Si vous êtes un lecteur faisant partie des 40% d'êtres humains qui pensent que l'Ignorance est le Bonheur, alors arrêtez de lire ce texte tout de suite. Cet article parle d'une vérité tellement dure que cela a été déprimant de le rédiger. Vous pourriez penser que, travaillant pour SOTT depuis de nombreuses années, la plupart d'entre nous sont endurcies et peuvent faire face à la dure réalité. Mais quelques fois, vous voyez quelque chose qui déclenche en vous une alarme et alors vous comprenez que vous venez d'avoir un aperçu de ce qui se cache derrière le rideau car quelqu'un y est allé avant vous et a laissé un plan pour vous montrer le chemin. Dans le cas qui nous concerne, cette personne a été Hannah Arendt.

Le monde moderne ne peut pas être un endroit facile à vivre pour ceux qui sont nés avec une génétique qui les prédispose à imposer un pouvoir absolu sur les autres. Je veux dire par là que, dans la période actuelle, quiconque serait un totalitaire n'aurait qu'une faible chance de naître dans un monde ouvertement dictatorial et aurait plus de chance de naître dans une grande nation occidentale théoriquement démocratique. Alors que, s'il se trouve dans une dictature, l'accomplissement du besoin inné de pouvoir d'un mégalomane est équivalent à une promenade dans un parc, cela requiert toutes sortes de subterfuges au long terme dans une démocratie. Quelle poisse.

Dollar

Les dépenses royales de Sarkozy le Bref


Display

La Pologne gèle la ratification de l'accord ACTA

Le premier ministre polonais, Donald Tusk, a annoncé vendredi que son pays gelait la ratification de l'accord multilatéral anti-contrefaçon ACTA, contre lequel des milliers d'internautes polonais avaient manifesté y voyant une menace contre la liberté sur le Web.

"Je considère que les arguments pour l'arrêt de la ratification sont justifiés. [...] La signature de l'accord ACTA n'a pas fait l'objet de consultations suffisantes auprès de toutes les parties de ce processus", a déclaré M. Tusk à la presse, en annonçant de nouvelles "larges consultations". Outre le contenu du traité, ses adversaires dénoncent la manière dont cet accord a été négocié secrètement entre les pays.

M. Tusk a également annoncé le passage en revue avant la fin de l'année de la législation polonaise en la matière. "Le processus de ratification [d'ACTA] sera gelé tant que nous n'aurons pas dissipé tous les doutes. Cela demandera probablement le passage en revue de la législation polonaise. On ne peut pas non plus exclure qu'en fin de compte l'accord ne sera pas approuvé", a-t-il dit.

USA

État policier : nouvelles menaces aux États-Unis

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Le gouvernement ne chôme pas quand il s'agit de limiter les libertés de ses citoyens, et l'Enemy Expatriation Act est une étape dans la direction suivie depuis la dernière décennie aux Etats-Unis.

Un autre acronyme à apprendre. Qu'est que le EEA? C'est le "Enemy Expatriation Act". Un nouveau projet de loi dans l'arsenal du pouvoir de l'État américain dans sa lutte à la liberté individuelle. Le dernier article de cette série vous a parlé du NDAA - une loi terrible dont le président Obama avait promis d'utiliser son véto pour empêcher le passage. Il l'aura signé un peu avant le décompte de minuit le 31 décembre 2011.

Le gouvernement ne chôme pas quand il s'agit de limiter les libertés de ses citoyens, et ce nouveau projet de loi est une étape dans la direction suivie depuis la dernière décennie.

Qu'est-ce que ce projet de loi dans les faits : il permettra au gouvernement américain d'enlever la citoyenneté à ses sujets dont il juge que ses activités sont contraires à l'intérêt national. Il a été proposé récemment par le Républicain Charles Dent et le Démocrate Joe Lieberman.