
L'ancien vice-président de la Banque centrale européenne Lucas Papademos (au centre), sera le nouveau Premier ministre, a indiqué l'agence de presse Ana, à l'issue de quatre heures de réunion des chefs de partis de droite, socialiste et d'extrême-droite, sous l'égide du président de la République, pour désigner un gouvernement de consensus. | AFP/Georges Gobet
Après Papandréou, Papademos. L'ex vice-président de la BCE et ex-gouverneur de la Banque centrale de Grèce, Lucas Papademos, sera le nouveau Premier ministre de coalition en Grèce, a annoncé jeudi après-midi la présidence grecque dans un bref communiqué, à l'issue de quatre heures de réunion des chefs de partis de droite, socialiste et d'extrême-droite, sous l'égide du président de la République. Le grand marchandage entre les partis grecs pour désigner un Premier ministre de consensus, qui met la patience des créanciers du pays à bout, avait repris jeudi matin à la résidence présidentielle, après l'échec d'une première réunion mercredi soir.
Georges Papandréou, démissionnaire, s'était entretenu au téléphone mercredi avec Lucas Papademos. L'archévêque orthodoxe d'Athènes Mgr Ieronymos, chef de l'église de Grèce, avait annulé un voyage et était prêt à répondre à une convocation pour une éventuelle prestation de serment à la présidence.
Lucas Papademos, chargé de former un gouvernement de coalition, offre le profil rassurant d'un ancien banquier expert en questions financières pour un pays qu'il a contribué à arrimer à l'euro.
Commentaire: Pour les conflits cités par l'auteur, Libye, Afghanistan, Sud-Liban, le schéma tel que décrit par Naomi Klein dans "La stratégie du choc", a été de manière générale suivit :
1/ Diabolisation du pays cible (communiste, despotique, islamiste, terroriste...)
2/ Prise de contrôle du pays par les armes (financées par les contribuables du pays envahisseur)
3/ Distribution des richesses du pays envahi (mines, services publics, énergies...) aux entreprises privées proches de l'élite du pays envahisseur.
4/ Mise en place d'une pseudo démocratie à la botte de l'envahisseur.
Cette technique permet un transfert des richesses à la fois du peuple envahisseur et de celui envahi vers les élites.