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La vérité sur la MIVILUDES ou « comment fabriquer de la désinformation en quelques chiffres »


1) France 5, 2 octobre 2008 : Georges Fenech déclare : « 500 000 Français sont touchés par le phénomène sectaire »

Quelles enquêtes méthodologiquement vérifiées, menées et contrôlées de façon indépendante et publiées pour étayer ces chiffres ? Aucune.

2) France 5, 2 octobre 2008 : Georges Fenech déclare : « 80 000 enfants (...) sont directement menacés par des dérives sectaires

Quelles enquêtes méthodologiquement vérifiées, menées et contrôlées de façon indépendante et publiées pour étayer ces chiffres ? Aucune.

Par contre, après les études menées par la commission parlementaire de 2006, les chiffres démontrent qu'il n'y aurait que 8 enfants par an qui pourraient être menacés par une dérive sectaire.

3) VSD, 19 décembre 2008: Georges Fenech déclare : « Pas évident de mettre cinq cents sectes et communautés sous surveillance »,

Encore une fois, quelles enquêtes méthodologiquement vérifiées, menées et contrôlées de façon indépendante et publiées pour étayer ces chiffres ? Aucune.

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Meilleur du Web: Mécanisme Européen de Stabilité : la banque plus forte que la démocratie ?

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Un choix important pour l'avenir de notre démocratie va être soumis au Parlement mardi 21 février. Or cet évènement se produit dans un silence médiatique assourdissant, silence dissimulé par un assaut d'informations concernant des évènements de campagne éléctorale soigneusement mis en scène.

Mais, à propos, c'est quoi, le MES ?

Mardi aura lieu au Parlement un vote crucial engageant l'avenir de notre pays. En effet, les parlementaires doivent décider s'ils donnent leur aval à la mise en place du MES, première partie d'un cheval de Troie qui en comprend deux (l'autre partie étant constituée du Traité Européen de Stabilité, TSCG, Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance dans l'Union Économique et Monétaire Européenne qui sera voté en suivant) et qui va venir dynamiter le fonctionnement démocratique de nos pays.

Vous lisez cela et vous pensez que j'exagère. Vous avez entendu parler de ce texte et vous pensez qu'il est secondaire et qu'il n'engage à rien puisque ce qui importe, c'est le Traité, et que là, il y aura discussion. C'est le discours tenu, entre autres, par un certain nombre de socialistes. Est-il juste ?

Regardons le texte. Que dit-il ? En gros, on pourrrait dire qu'il s'agit, pour les États concernés, d'accepter de s'engager à fournir au MES de quoi constituer un capital afin d'aider rapidement un pays financièrement en difficulté : un mécanisme de solidarité, donc ?

Non, parce qu'il s'agit d'aider les États en difficulté financière. Donc de les aider à payer leurs dettes. Donc d'aider les financeurs (« institutions financières ») et pas d'apporter de quoi soigner les malades et venir en aide aux victimes de la crise. Moyennant quoi, les pays aidés devront appliquer des mesures préconisées associées à l'aide (comme l'a fait le FMI depuis longtemps, avec les conséquences sur les pays « aidés » que l'on sait, ou comme la Grèce le fait depuis plusieurs années avec la réussite que l'on observe tous les jours...). On peut imaginer sans trop risquer se tromper que ces mesures vont consister en mesure de rigueur.

Wall Street

Meilleur du Web: Pourquoi le « mécanisme européen de stabilité » est une aberration

Extrêmement risqué du point de vue financier, destructeur sur le plan social, et antidémocratique, le mécanisme européen de stabilité symbolisera-t-il le suicide de l'Europe et la fin d'un demi-siècle de patiente construction et de progrès social ? Explications.
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Le 21 février, l'Assemblée nationale se prononcera sur le « Mécanisme européen de stabilité » (MES). Voulu par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, ce complexe traité instaure une sorte de FMI européen. Il aura « pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité (...), un soutien à la stabilité à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement ». En clair, le MES devrait être en mesure d'avancer des fonds aux États de la zone euro qui rencontreraient des difficultés pour emprunter directement auprès des marchés financiers. Les 17 États membres l'ont signé le 2 février. Reste à le ratifier... Cela se fera-t-il dans l'indifférence générale ? Si le traité est combattu par le Front de gauche, le PS hésite à s'y opposer vraiment. Europe écologie-Les Verts (EELV) demeure pour le moment discret sur le sujet mais semble s'apprêter à voter contre [1].

Le MES en tant que tel n'est pas un traité, mais une société financière, basée au Luxembourg, dont les actionnaires sont les 17 États de la zone euro. Le capital est fixé à 700 milliards d'euros. Plus un pays est fort économiquement, plus il est obligé de souscrire un nombre important d'actions [2]. Les deux plus gros « actionnaires » sont ainsi l'Allemagne (à 27 %) et la France (20,5 %), suivis par l'Italie (18 %), l'Espagne (12 %) puis les Pays-Bas (5,5 %). Les 12 autres actionnaires possèdent entre 3,5 % (Belgique) et 0,07 % (Malte) du capital. Question préalable : la France devra-t-elle donc débourser 142,7 milliards d'euros pour honorer ses engagements auprès du MES ? Pas en un seul chèque. Le capital de chaque pays doit être mis à disposition dans les cinq ans, par tranche de 20 % par an (soit 28,5 milliards par an dans le cas français, 38 milliards dans le cas allemand). Cependant, en cas de difficultés, les dirigeants du MES peuvent accélérer le versement de ce capital [3]. Dans ce cas, les pays membres devront s'acquitter de la somme demandée dans les sept jours.

Un mécanisme fragilisé par la pression des marchés

Disposant donc de 700 milliards garantis par les États membres, le MES pourra racheter une partie de la dette d'un État en difficulté - des obligations grecques, par exemple - sur les marchés. Mais au rythme où vont les choses, les 700 milliards risquent vite de s'épuiser. Comme avec son éphémère prédécesseur, le Fonds européen de stabilité financière (FESF), les concepteurs du MES espèrent donc jouer sur l'effet levier pour augmenter sa « force de frappe » : lever des fonds auprès des marchés financiers pour accroître ses propres capacités de prêt. Le MES est ainsi « habilité à emprunter sur les marchés de capitaux auprès des banques, des institutions financières ou d'autres personnes ou institutions afin de réaliser son but » (article 21).

Leur pari : que le MES soit en mesure d'emprunter à des taux assez bas (entre 2 % et 3,5 % sur trente ans s'il dispose du triple A) pour en faire bénéficier, moyennant une commission, des États qui, s'ils s'adressaient directement aux marchés, seraient soumis à des taux très élevés à cause de leur note dégradée (23 % pour la Grèce, mi-février, 10 % pour le Portugal, 6 % pour l'Espagne et l'Italie, pour les emprunts à échéance de 30 ans...). En recourant à cet effet levier, le MES pourrait ainsi emprunter trois à quatre fois son capital, soit entre 2 000 et 3 000 milliards d'euros. En théorie.

Une dépendance totale à l'égard des agences de notation

Car cette belle mécanique néolibérale risque de se détraquer. Emprunter à des taux bas implique que le MES soit bien noté par les agences de notation. Or, parmi ses principales garanties, seuls l'Allemagne et les Pays-Bas conservent, pour l'instant, leur triple A auprès des trois agences de notation. Ces deux pays ne représentent que 32,5 % du capital du MES. Les trois pays actuellement en grande difficulté - Grèce, Portugal, Irlande - pèsent à peine 7 %. Que se passera-t-il si cet équilibre se rompt ? Si des pays plus importants, déjà dégradés par les agences de notation, continuent d'être déstabilisés ? « Les véritables garants sont ceux qui peuvent y mettre de l'argent. Si les agences de notation dégradent tout le monde, la situation devient impossible », prévient l'économiste Michel Aglietta, du Centre d'études prospectives et d'informations internationales (Cepii).

Laptop

La justice allemande fait fermer deux sites de téléchargement d'e-books

Un tribunal de Munich a ordonné la fermeture de deux sites, Library.nu et iFile.it, permettant de télécharger gratuitement des livres numériques, dont de nombreuses publications scientifiques, suite à une plainte de plusieurs éditeurs, dont Harper & Collins ou la Oxford University Press. Les éditeurs accusaient les deux sites d'avoir mis à disposition des internautes environ 400 000 livres numériques, majoritairement encore protégés par le droit d'auteur, et d'en avoir retiré des revenus publicitaires et des dons estimés à 8 millions d'euros.

Un chiffre "invraisemblable" pour un administrateur de iFile.it, cité par le site spécialisé TorrentFreak, qui affirme que les coûts de maintenance de son site étaient à peine couverts par la publicité et les dons des internautes. Les administrateurs des deux sites ont été identifiés par le biais de leurs comptes PayPal, utilisés pour recevoir des dons et des abonnements "premium" permettant de télécharger davantage de fichiers. Selon les éditeurs, les deux sites étaient liés, la majorité des livres proposés sur Library.nu étant hébergés sur iFile.it.

Display

The Pirate Bay jugé illégal en Grande-Bretagne. Son blocage en vue

Le site de liens BitTorrent a été reconnu coupable de contrefaçon par la justice britannique. L'industrie musicale veut profiter de ce jugement pour demander aux FAI de bloquer l'accès à The Pirate Bay.

The Pirate Bay pourra bientôt faire l'objet d'une mesure de blocage en Grande-Bretagne. Un juge du tribunal de Londres a fait sauter un premier obstacle procédural ce lundi, en confirmant à la demande de l'industrie musicale que le moteur de recherche BitTorrent était bien illégal au regard du droit britannique.

"A mon avis, les opérateurs de (The Pirate Bay) autorisent bien les actions de copie et de communication au public de ses utilisateurs qui portent atteinte (au droit d'auteur). Ils vont bien au delà du simple fait de permettre ou de faciliter" le piratage, a expliqué le juge, cité par le Guardian. "Je conclus que à la fois les utilisateurs et les opérateurs de (The Pirate Bay) violent les droits d'auteurs des demandeurs".

Attention

Le FBI pourrait couper l'Internet le 8 mars prochain

Pour lutter au mieux contre un virus informatique, le FBI pourrait prendre une décision radicale et couper l'accès à l'Internet le 8 mars prochain pour dénicher et supprimer le logiciel malveillant.

Depuis 2006, le virus DNSChanger prolifère sur la Toile et s'est installé sur des millions de machines à travers le monde. Ce cheval de Troie modifie les paramètres DNS de l'ordinateur, ceux qui identifient une adresse IP à un nom de domaine, pour diffuser des pages de publicité ou rediriger vers des sites malveillants sans l'accord de l'utilisateur.

Le FBI pourrait mettre un terme définitif à ces attaques en adoptant une mesure radicale : celle de couper Internet pour des millions d'utilisateurs le 8 mars prochain. Le virus est encore présent sur un demi-million de machines, dont 10.000 rien qu'en France. L'objectif du FBI est de fermer tous les serveurs parasités par DNSChanger, procédure rendue possible par décision de justice, pour les nettoyer.

Star of David

Le Mossad de plein pied dans l'insurrection en Syrie

Selon le correspondant de l'agence iranienne Fars News à Damas, citant des sources sécuritaires syiennes, sept des 49 officiers turcs arrêtés ont reconnu avoir été entrainés par le Mossad israélien pour perpétrer des opérations terroristes. Ils affirment aussi avoir entamé des contacts avec l'Arabie saoudite et le Qatar.

Le Mossad aide l'ASL ?

L'un d'entre eux indique que des commandos israéliens se sont infiltrés dans le territoire syrien et apportent leur aide à l'armée syrienne libre (ASL).

Selon lui, le Mossad a aussi dépêché une équipe en Jordanie pour entrainer des membres d'Al-Qaida venus de la Libye et les envoyer en Syrie combattre l'armée régulière syrienne et semer le chaos dans ce pays en y perpétrant des assassinats ciblés et des bombardements dans quelques villes syriennes.

La Turquie est de mèche avec l'entité sioniste vu qu'elle a envoyé ses officiers suivre des entrainements en Israël, avoue l'officier turc, selon Fars news, citant des sources syriennes sécuritaires.

USA

Meilleur du Web: Le FBI se fait passer pour Al-Qaida et fabrique une fausse veste explosive

Traduction : Buzz l'éclair pour ReOpen911-News

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Le FBI a déjoué un autre complot terroriste créé par le FBI dans la zone de [Washington] DC aujourd'hui, se terminant cette fois-ci par l'arrestation d'un Marocain-Américain anonyme d'une trentaine d'années, apparemment le seul à ne pas être un agent du FBI dans toute cette intrigue.

Le FBI a déclaré que l'opération avait été « longue et étendue », et leurs agents ont prétendu être des membres d'Al-Qaida, fournissant à l'homme arrêté une fausse veste explosive qu'ils avaient fabriquée en lui disant de s'en servir pour attaquer le Capitole.

Après avoir reçu la veste non-explosive fabriquée par le FBI, l'homme est allé prier dans une mosquée locale, et fut arrêté peu après sur Constitution Avenue, non loin du bâtiment du Capitole.

Black Cat

Ron Paul: les États-Unis tendent vers le facisme

KANSAS CITY, États-Unis - Le candidat à l'investiture républicaine américaine Ron Paul affirme que les États-Unis «se dirigent vers un système fasciste» dominé par un gouvernement et des entreprises omniprésentes.

Le représentant du Texas a organisé un rassemblement animé samedi soir en face d'un monument commémorant la Première Guerre mondiale à Kansas City, au Missouri, dépassant en amplitude plusieurs banquets du Parti républicain organisé des deux côtés de la frontière proche entre le Missouri et le Kansas.

M. Paul a déclaré que les États-Unis étaient sortis du droit chemin à l'époque du président Woodrow Wilson, qui a dirigé le pays lors du premier conflit mondial et qui a plaidé avec succès pour l'implication des États-Unis dans l'ancêtre des Nations unies.

Handcuffs

Grèce : même le monde financier ne croit pas à l'austérité européenne

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© inconnu
Athènes est comme sidéré, après l'adoption du programme d'austérité imposé par l'Europe. Et le monde financier, pour lequel tous ces sacrifices sont exigés, s'inquiète. Pour les investisseurs et les économistes, l'austérité imposée à la Grèce ne rime à rien et risque d'aggraver au contraire la situation mondiale.

Athènes semble s'être réveillé ce matin en état de sidération. Le vote du parlement sur le plan d'austérité exigé par l'Europe comme les violences urbaines qui ont déchiré le centre-ville une partie de la nuit ont laissé les Grecs momentanément sans voix. Quels mots mettre sur ce qui s'est passé ce 12 février, sur cet enterrement d'une certaine idée de l'Europe et de la démocratie, contraignant des députés à signer, un pistolet sur la tempe, « une acceptation insincère de conditions impossibles », pour reprendre les mots de Keynes sur le traité de Versailles, comme le rappelle un éditorialiste du Telegraph ?

En ce lundi matin, il n'y avait que le gouvernement chinois pour dire que la crise de l'euro arrivait « à un moment crucial ». Les politiques, eux, ont repris leurs occupations, comme si de rien n'était.