Les Maîtres du MondeS


USA

Washington et la déstabilisation politique de l'Afrique : Après le coup d'État, une guerre séparatiste menace le Mali

Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca

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KUALA LUMPUR - Alors que la communauté internationale et les membres voisins de la Communauté économique des États d'Afrique occidentale (CEDEAO) condamnent le coup d'État militaire au Mali, mené par des protagonistes inexpérimentés, des milliers de personnes ont pris les rues de la capitale malienne de Bamako en appui à la nouvelle junte. Les citoyens brandissaient des pancartes et des banderoles affichant: « À bas la communauté internationale » et « À bas Sarkozy », en chantant des slogans à la gloire du chef de la junte, le capitaine Amadou Sanogo. [1]

Bien que Sanogo ait visité les États-Unis à plusieurs reprises après avoir été choisi par le Pentagone pour participer à un programme international d'éducation et d'entraînement militaire parrainé par le département d'État étasunien [2], les représentants des États-Unis ont appelé les dirigeants du coup d'État au Mali à démissionner et permettre la tenue d'élections.

Question

L'étrange mort subite de Richard Descoings, patron de Science Po richement doté

Décidément, les hôtels new-yorkais ne réussissent pas aux élites de la zone France, du moins à certaines d'entre elles :

Un peu comme le Directeur du FMI DSK qui avait chuté dans l'hôtel Sofitel de New York avec l'affaire de la soubrette prétendument abusée, c'est cette fois-ci dans l'hôtel Michelangelo de New York, à Manhattan, que le Directeur en exercice de Science po a chuté.

Une chute médiatique pour le premier, mais fatale pour le second.


Vidéo : Le réformateur de Science Po retrouvé mort à New York dans des circonstances étranges - EuroNews par Youtube

Star of David

Début d'un entraînement militaire israélien pour une nouvelle attaque sur Gaza

Traduction : MR pour ISM

Le chef d'Etat-Major de l'armée israélienne, Benny Gantz, a ordonné le démarrage d'un entraînement militaire pour des opérations dans la Bande de Gaza, a révélé le journal Ha'aretz dimanche.
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Le quotidien en hébreu a cité le Major Yariv Ben-Ezra, commandant du bataillon 50 de la brigade Nahal, qui est stationnée à la frontière avec Gaza, disant que les brigades d'infanterie devraient avoir terminé leur préparation pour ces exercices rapidement.

Il a souligné que la nature des opérations de la résistance avaient changé depuis la libération du caporal Shalit en octobre dernier.

Black Cat

Goldman Sachs finance la prostitution des mineures

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Goldman Sachs, la plus pourrie des banques. Au menu du jour, le trafic des prostituées mineures. L'info ne vient pas d'un site alter, allumé à l'anti-US primaire, mais du New York Times de ce samedi, et sous la signature d'un journaliste de renom, Nicholas D. Kristof.

Kristof écrit : « La plus grande plateforme du trafic sexuel de jeunes filles mineures aux Etats-Unis semble être un site Internet appelé Backpage.com ». Ce site gère les annonces pour les escort girl. Mais écrit Kristof, Backpage joue un rôle majeur dans la prostitution des mineurs. Le journaliste fait état de nombreuses démarches de la justice et de parlementaires, et il évoque notamment une affaire judiciaire en cours à New York concernant une jeune fille de 15 ans « droguée, ligotée, violée et vendue à travers Backpage »

Ce véritable magasin de femmes et de fille est la propriété de la société Village Voice Media, et comme pour nombre de sociétés US, il est difficile d'en connaitre les propriétaires. C'est sur cette question que Kristof a enquêté... et a trouvé : « Nous avons résolu le mystère. Il apparaît que les vrais propriétaires incluent des sociétés financières, parmi lesquelles figure Goldman Sachs dans une proportion de 16% ».

Star of David

La triple alliance contre la Syrie

Alors que l'aile médiatique du dispositif pour la guerre en Syrie conforme sa version des événements au storytelling de l'OTAN, la réalité documentée sur le terrain est toute autre. Pour le professeur James Petras, il ne s'agit pas d'une guerre civile, mais d'une attaque coordonnée menée par une coalition internationale. Le gouvernement syrien ne réprime pas des manifestants pacifiques, mais combat les groupes armés des mercenaires d'Al-Qaïda.
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Quelques-unes des armes saisies lors de la libération du quartier de Baba Amr à Homs.
L'indignation exprimée par les politiciens occidentaux, les États du Golfe ainsi que par les médias au sujet du « massacre des citoyens syriens manifestant pacifiquement contre l'injustice » est cyniquement conçue pour couvrir les rapports établis sur la conquête violente de quartiers, de villages et de villes entières par des bandes armées, brandissant des fusils d'assaut et semant des bombes le long des routes.

L'assaut contre la Syrie est soutenu par des fonds, des armes et un encadrement étrangers. Du fait du manque de soutien à l'intérieur du pays, une intervention militaire directe provenant de l'extérieur sera de toute façon nécessaire pour assurer le succès de l'opération. C'est dans cette perspective qu'une immense campagne de diplomatie et de propagande a été mise en place afin de diaboliser le gouvernement légitime en Syrie. L'objectif est d'imposer un régime fantoche et de renforcer le contrôle impérial de l'Occident au Moyen-Orient. À court terme, cela permettra d'isoler l'Iran en prévision d'une attaque par Israël et les États-Unis et, à long terme, on élimine de nouveau un gouvernement laïque, indépendant, et proche de la Chine et de la Russie.

Afin de mobiliser l'opinion publique mondiale derrière ce coup de force des Occidentaux, d'Israël et des États du Golfe, plusieurs stratagèmes de propagande ont été utilisés, justifiant une nouvelle fois la violation flagrante de la souveraineté d'un pays, dans le prolongement des destructions réussies des gouvernements laïcs d'Irak et de Libye.

Cult

La famille de Mohamed Merah nie que celui-ci soit le tueur de Toulouse

La famille de Mohamed Merah, celui que la police française accuse des fusillades meurtrières de Toulouse et Montauban entre le 11 et le 19 mars, a catégoriquement nié qu'il soit un terroriste ou qu'il ait perpétré les tueries. Merah a été tué jeudi 22 mars par une unité du corps d'élite de la police après un siège de 32 heures de son appartement.

Son demi-frère Rachid Merah qui vit en Algérie a dit à France Info: «Je n'ai aucune idée de ce que disent les médias et les politiciens français sur Mohamed. Ils disent que Mohamed a été en Afghanistan et au Pakistan et qu'il a été en contact avec Al Qaida. Mais ça, je le nie formellement. Et je doute qu'il ait eu un lien avec Al Qaieda ou les Talibans ou n'importe quelle organistion terroriste dans le monde. Et ce qui prouve ça, c'est que la France l'a tué avant qu'il ne puisse parler devant la justice, alors qu'ils auraient pu l'attraper vivant. »

Les déclarations de Rachid Merah viennent après que des questions similaires ont été soulevées par des experts de la police, tel Claude Prouteau du GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale) qui a fait remarquer que l'unité de police spéciale qui a tué Merah aurait pu aisément le capturer vivant. Au lieu de cela, la police a pris d'assaut l'appartement de Merah et l'a tué sous une pluie de près de 300 balles. Le ministre de l'Intérieur Claude Guéant avait néanmoins affirmé que tout serait fait pour capturer Merah vivant de façon à ce qu'il puisse être jugé.

Dollar

Les BRICS lâchent le dollar

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Les pays du bloc des BRICS (1) regroupant le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud, ne devraient plus utiliser le dollar américain dans leurs échanges bilatéraux. C'est ce qui a été décidé au terme 4e sommet des dirigeants de ces cinq pays, jeudi dernier dans la capitale indienne. Un document intitulé "Déclaration de Delhi" a été adopté par les BRICS dont les banques centrales ont signé, rapporte l'agence de presse Xinhua (2), « un accord-cadre sur les facilités de crédit entre les monnaies des cinq pays et une convention multilatérale de confirmation des facilités de crédit au sein des BRICS ».

Selon la même source, les deux accords consacrent le principe d'une coopération bilatérale dans un cadre multilatéral, afin de promouvoir les activités liées au commerce, aux services et aux investissements dans les monnaies nationales des cinq pays membres à l'intérieur de leurs frontières. Les BRICS peuvent ainsi utiliser leur propre monnaie dans le cadre des échanges commerciaux, des investissements bilatéraux et des activités de financement, ce qui pourrait, à terme, leur permettre de réduire leur dépendance par rapport au dollar américain, d'éviter les risques liés à la fluctuation des devises internationales et de réduire leurs frais commerciaux.

USA

Confirmation d'une prison secrète de la CIA en Pologne

Traduit par Résistance 71

Un autre "site noir" d'interrogation géré par la CIA a été exposé au grand jour après que les confessions de hauts fonctionnaires polonais aient fait voler en éclats le secret le plus noir en Europe de l'Est.

L'ancien chef des services de renseignement polonais Zbigniew Siemiatkowski avait pris part dans la création d'une prison secrète pour la CIA dans une partie isolée du pays. Apparemment, des prisonniers étrangers de ce centre de détention y furent torturés en connexion avec la guerre gloable de l'Amérique contre le terrorisme.

Siemiatkowski a refusé de commenter sur le sujet, invoquant les lois sur le secret du pays. Il n'a cependant pas réfuté le rapport.

Des rumeurs à propos de la Pologne ayant abrité une prison secrète gérée par la CIA ont circulé depuis des années, bien que les autorités polonaises les aient qualifié d'absurdes. Quoi qu'il en soit, l'ONU et le conseil européen ont dit depuis longtemps qu'ils avaient des preuves de l'existence de ce site.

L'ancien président polonais Aleksander Kwasniewski et l'ancien premier ministre Leszek Miller ont tous deux nié répétitivement avoir eu connaissance de cette prison. L'enquête officielle sur une prison secrète de la CIA en Pologne a commencé en 2008, un an après que Donald Tusk aiit été en place. Cela a pris trois ans pour que des preuves de l'existence de ce site viennent à la lumière du jour.

Bad Guys

Affaire Merah : on veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes

Chaque jour qui passe apporte son lot d'informations qui laisse penser que les versions données par Claude Guéant, Bernard Squarcini et Amaury de Hauteclocque - patron du RAID, petit-neveu du Maréchal Leclerc - du parcours et de la mort de Mohamed Merah, sont un montage - pour le moins malhabile - destiné à tenir en haleine les médias et l'opinion publique en période électorale... et à brouiller les pistes. A nous faire prendre des vessies pour des lanternes...

Que ce soient ses voyages (notamment en Israël), son entraînement en Afghanistan, son passeport (français, puis algérien), l'origine de ses moyens financiers, ses armes, sa mort... tout est à remettre en question, y compris maintenant les meurtres dont il est accusé.

En effet, Maître Zahia Mokhtari, avocate du père de Mohamed Merah, doit donner à la justice française deux vidéos identiques d'une vingtaine de minutes où le « djihadiste » dit, notamment, à son interlocuteur des services de sécurité: « Pourquoi me tuer ? Je suis innocent ! ». Les armes découvertes dans sont appartement sont « des preuves fabriquées de toute pièce » dit-elle.

Eye 1

Londres va surveiller tous les e-mails, appels et visites de sites web

Le gouvernement britannique va demander au parlement d'adopter une loi qui obligerait les FAI à fournir en temps-réel un accès à toutes les communications électroniques du pays, pour l'ensemble de la population, afin que les services secrets puissent réaliser une base de données qui leur permettra de savoir qui a l'habitude de parler avec qui.

Comme le dit ce qui devient un adage trop connu, 1984 était un roman qui n'était pas destiné à devenir un manuel. Pas plus que la bande dessinée V pour vendetta d'Alan Moore, qui a prêté son masque aux Anonymous. Ce week-end, la presse britannique a fait savoir que le gouvernement allait présenter une loi qui autoriserait la police et les services de sécurité à surveiller toutes les communications électroniques de l'ensemble des personnes résidant en Grande-Bretagne. Jusqu'à présent, seules les personnes faisant l'objet d'une enquête pouvaient faire l'objet d'une surveillance de leurs communications, sur autorisation.

"Le nouveau système devrait autoriser les agents de sécurité à vérifier qui parle à qui, et à quel moment les conversations sont tenues exactement, mais pas le contenu des message", précise le Guardian. Il rappelle qu'en 2009, les travaillistes avaient dû abandonner un projet similaire qui visait à rassembler dans une même base de données tous les appels téléphoniques, SMS, e-mails et autres connexions à internet. Les Tories et les Libéraux démocrates, qui sont actuellement au pouvoir dans une coalition, s'y étaient opposés...